I/ La princesse en guenille

Dans les tréfonds des souterrains, enfermés dans un cachot nauséabond où résonnaient les couinements des rats, un homme et une femme étaient assis face-à-face, silencieux. Sur les chaises de bois pourri, séparés par une table couverte de quelques documents, emprisonnés par les quatres murs de pierres, une torche vacillante éclairait faiblement le cachot, projetant l’ombre déformée de ses occupants sur une des parois rocheuses.

Ces deux personnes se fixaient avec intensité, chacune préparant son discours, anticipant les réponses de l’autre, l’esprit en conflit. Chacune savait qu’il y avait autre chose, qu’eux et les rats, dans cette pièce qui était en jeu. 

— Comment vous sentez-vous, ma Dame ? finit par demander une des personnes, l’homme au visage de glace, brisant le silence enterré. 

Sa voix était mélodieuse, donnant un étrange accent sensuel à cette simple question, bien que tous deux savaient parfaitement qu’il n’avait cure de l’état de santé de la femme.

L’homme s’appelait Elarwin, et tout chez lui respirait le calme mécanique des personnes qui repètent le même processus une énième fois, de ceux qui sont maintenant habitués à leur métier. Même si ce métier était si meurtrier. 

Elarwin avait de longs cheveux blonds, un grand corps élancé, des yeux d’un bleu givré et de longues mains délicates qui feuilletaient les documents posés en face de lui. Elarwin était le modèle exemplaire, typique, de sa race.

Et c'est ce qui faisait sa fierté.

— Je suis navré d’avoir autant tardé, des affaires importantes me retenaient ailleurs. J’espère qu’on vous a bien traité ici, continua-t-il d’un ton poli qui n’attendait pas vraiment de réponse.

— Je n’ai bu que de l’eau jaunâtre depuis que je suis arrivée ici, répondit lentement la jeune dame. Et je n’ai pas mangé depuis deux jours.

— Je vois, constata Elarwin en lisant les documents en face de lui.

La jeune dame était le contraste parfait d’Elarwin. Ses cheveux noirs étaient aussi sales et emmêlés que ceux de l’Elfe étaient chatoyants et soyeux. Sa peau noire de crasse semblait l’ombre de celle, dorée, d’Elarwin. Et si Elarwin portait avec grand soin la tenue réglementaire des Inquisiteurs Elfes, le corps osseux de la jeune dame n'était recouvert que d’une simple guenille paysanne et misérable. 

Les deux avaient cependant un point commun : une lueur fière et déterminée qui allumait leur regard, plus brillante encore que la lueur de la torche du cachot.

Après un court instant à parcourir les documents en face de lui, Elarwin releva la tête, fixant méticuleusement le visage de la femme avec une lassitude à peine dissimulée. Il déclara d’une voix allègre :

— Il est inscrit dans le rapport que vous vous êtes vous-mêmes rendues aux forces de l’ordre. Puis-je vous demander comment cela s’est-il passé exactement ?

— Pourquoi me le demander puisque tout est déjà écrit dans le rapport ? répliqua la femme.

— Répondez à ma question, je vous prie.

— C’était le soir. Je suis allée voir la tour de garde. Deux Elfes montaient la garde. Je leur ai calmement décliné mon identité, mais ils ne m’ont pas cru. J’ai insisté, alors ils m’ont frappée. Cela m’a énervé : je les ai attaqué en retour.

— Attaqué ?

— J’ai essayé de prendre une de leur épée. Je n’ai pas réussi, mais au moins ils m’ont prise au sérieux. Ils m’ont emmenée ici. Cela va faire deux semaines maintenant.

L’Elfe hocha discrètement la tête. Il n’avait pas arrêté de scruter le visage de la femme, analysant méticuleusement les moindres variations, semblant avoir plus d’intérêt pour son anatomie que pour son discours. Cela n’avait pas échappé à la femme qui se crispait d’exaspération.

— Quel est le motif de votre reddition, ma Dame ? demanda Elarwin d’une voix impassible.

— Je suis sûre que cela est marqué dans votre rapport.

— J’aimerais l’entendre de votre bouche.

La femme soupira. De colère ou de lassitude, Elarwin ne saurait le dire. Il remarqua juste que la femme prit une voix plus grave, solennelle, le regard fixé sur lui, quand elle prononça :

— Je suis la princesse Adelaïde Arris, prochaine héritière du Royaume de Melcénie, et une des cheffes officieuses du mouvement de résistance melcénien contre le Conseil Elfique. Si je me suis rendue, c’est parce que je veux arrêter la guerre entre nos deux peuples.

Elle reprit son souffle une fois qu’elle eut fini sa déclaration. Le silence envahit de nouveau la pièce. On aurait dit que même les rats s’étaient tus, que même la lumière de la troche semblait s’affaiblir.

La femme baissait maintenant les yeux et affaissait les épaules tandis qu’Elarwin l’examinait toujours de ses pupilles perçantes et austères. On avait même l’impression que l’ombre projetée par la femme était plus grande encore qu’il y a quelques instants, enveloppant la moitié de la pièce d’un voile funeste. Elarwin toussota et articula d’une voix douce :

— Veuillez décliner votre idendité complète, ma Dame.

— Adelaïde Leana Arris, répondit sèchement la femme. 

— Puis-je avoir le nom de vos parents également ?

— Je suis la troisième fille du Roi Arenold et de la Reine Morwenn. Dois-je également vous donner le nom de tous mes frères et sœurs ? Tout ceux que j’ai eu, ou seulement ceux qui sont encore en vie ?

— Cela ne sera pas nécessaire. Puis-je vous demander, ma Dame, en quoi votre arrestation provoquera l’arrêt de cette « guerre » que vous mentionnez ?

La femme fronça les sourcils, la bouche entrouverte trahissant sa confusion, comme si elle venait d’entendre une mauvaise plaisanterie. Elle scruta Elarwin, qui demeurait toujours de marbre. La femme déglutit, puis :

— Je ne comprends pas.

— Quelle partie de ma question vous échappe ?

— Tout. 

— Je vais reformuler : ma Dame, comment imaginez-vous la suite des évenements ?

— Et bien… Je suppose que je vais encore croupir un peu ici. Je… suppute que des hommes à vous… me tortureront et…

— Aucun Elfe ne vous torturera.

Elarwin avait dit cela d’une voix encore plus mielleuse, presque affecteuse. Cependant la femme remarqua une lueur dangereuse dans son regard. 

— Très bien, hésita lentement la femme,. Je… je vais rester ici, puis ma capture sera communiquée au Seigneur Elfe, probablement encore plus haut, puis sera retransmise dans toute la préfecture. Les résistants… l’apprendront et… se décourageront. Ils perdront l’envie de continuer l’affrontement. Et…

Les mots se perdirent dans la voix sans cesse plus chuchotante de la femme. Elle respirait plus bruyamment, mettant ses mains en dessous de la table pour cacher ses tremblements. Elle déglutit, ouvrant la bouche pour continuer son discours, mais n’y parvint pas.

Elarwin l’examina comme s’il avait en face de lui une nouvelle espèce. Face au tremblement soudain de la femme, l’Elfe semblait encore plus glacial, implacable, machinal. 

Il s’avança :

— Ma Dame, vos dires n’ont pour moi nulle once de crédibilité. Vous semblez si perdue que je ne peux m’empêcher de me penser que vous me faîtes soit une mauvaise plaisanterie, ou soit vous êtes profondément atteinte de démence. Vous me faîtes perdre mon temps, ainsi que celui de toute la garnison qui est contrainte de vous retenir. Je ne vois aucune raison de continuer cette conversation.

Puis, sans nullement se presser, l’Inquisiteur rassembla les documents en face de lui, en fit un paquet maniaquement ordonné et se leva.

La femme n’avait pas bougé, hormis ses prunelles qui s’agitaient désespérement, regardant tour-à-tour Elarwin, ses documents, la torche faiblissante, ses propres mains. Sa bouche était entrouverte, mais rien n’en sortait. 

Puis, se rapprochant de la porte de sortie, Elarwin ponctua de sa voix toujours polie :

— Je communiquerai à l’officier responsable de cette garnison de s’assurer de votre alimentation. Je suis navré que vous ayez été aussi misérablement traitée, c’est indigne de nous. Je vous souhaite…

— La guerre va continuer ! finit par exploser la dame. Il y aura toujours des massacres entre nos deux camps ! Pourquoi ne faîtes-vous rien ? 

— Cessez de vous ridiculiser ma Dame, répondit laconiquement Elarwin en regardant les parois autour de lui comme s’il craignait de déranger d’hypothétiques voisins.

— Faîtes ce que vous voulez de moi, je m’en fiche, continua la femme en se redressant. Vengez-vous, que tous les Elfes à la ronde viennent ici pour me torturer pour soulager leur haine des rebelles ! Mais tout cela doit cesser, je vous en prie !

— Ma Dame, calmez-vous.

Elarwin se rapprocha de la femme, ses prunelles bleues impassibles fixant la femme. Son calme imposant sembla imprégner toute la pièce, glaçant le cachot nauséabond.

Mais la femme fit un pas en avant, le visage dur, le regard de feu, insoumise. 

Les deux, séparés uniquement de deux mètres, semblaient vouloir poignarder l’autre de leur regard. Chacune de leur ombre prirent des formes encore plus grandes, flottantes, bestiales.

— Je suis la princesse Adélaïde, déclara la femme d’une voix fière. Beaucoup de résistants m’écoutent à la simple mention de mon nom. Ma reddition peut porter un coup décisif aux Hommes. Une fois qu’ils apprendront que la princesse…

— Cessez.

La femme s’arrêta, pétrifiée. Elarwin dominait la femme d’une tête. La femme ne put voir aucun changement dans son visage, dans ses manières, dans l’intonation de sa voix douce. 

Mais son instinct lui hurlait que l’Elfe était dangereux. L’Inquisiteur prit une inspiration, puis déclara aussi sèchement qu’un coup de fouet :

— Vous me parlez d’une princesse. De résistants. D’une guerre. Tout cela n’est que pure invention. Les résistants ne sont qu’une bande de terroristes violents guidés par des politiques humains corrompus profitant de la bonté du Conseil Elfique. Les membres royaux encore vivants trempant dans cette affaire honteuse, et tous leurs alliés, seront retrouvés et punis sous peu. Et sans votre participation, je vous assure. 

L’Inquisiteur était maintenant assez près de la femme pour que celle-ci puisse sentir son souffle rauque. Malgré leur bleu glacé, les pupilles d’Elarwin semblaient de feu. La femme respirait de plus en plus fort, ses mains se serrant dans des poings haineux.

— Car vous n’êtes rien, Princesse Adélaïde. Je l’ai compris à l’instant où je vous ai vue pour la première fois : vous êtes un imposteur, une gueuse n’ayant ni sang royal, ni possession, ni quelconque honneur. Que vous soyez juste délirante ou que vous êtes envoyée ici-même par les terroristes pour nous divertir, ou nous éloigner des vrais dirigeants, ou je ne sais quel autre complot, peu m’importe. J’ai d’autres affaires réellement importantes nécessitant mon attention. J’ai assez gâché de temps avec vous. Adieu.

Puis Elarwin se retourna et se dirigea vers la porte de sortie. Il l’aurait atteinte si la femme ne s’était pas jetée violemment sur lui, poussant un hurlement rageur, ses mains tremblantes cherchant à l’étrangler.

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Zevou
Posté le 13/04/2021
Bonjour Saltimbanque !

Une bien agréable lecture, je t'en remercie.
Voici un premier chapitre qui m'a donné l'appétit !

Beaucoup de positif dans ce que j'ai lu. J'ai une remarque sur quelques répétitions que tu peux très facilement éditer, comme par exemple :

"La femme s’arrêta, pétrifiée. Elarwin dominait la femme d’une tête. La femme ne put voir aucun changement dans son visage, dans ses manières, dans l’intonation de sa voix douce".

Il y a 3 fois "la femme" ici.

Je te rassure, ces quelques coquilles ne gâchent en rien la lecture, et c'est avec un grand plaisir que je lirai les chapitres suivants.

Ciao !

Zevou
Contesse
Posté le 01/04/2021
Bonjour ! Je passe faire un tour par ici parce que les histoires de princesse et de cachot c'est un peu mon dada, mon diesel, bref mon carburant quoi xD
Comme l'ont dit mes collègues, les descriptions des personnages (j'ai un faible pour celles de la princesse) sont très riches et rythmées et livrent beaucoup d'informations. Elles sont aussi très représentatives de la tension ambiante, de ce conflit qui semble opposer les deux espèces dans ton univers. Tout est opposition aussi bien dans les dialogues que dans le récit.
Je suis assez curieuse de savoir quel est le noeud de ce conflit, qui a fait quoi, et en quoi consiste réellement ce mouvement de rébellion mené par la princesse, etc. Ici les "oppresseurs" ou en tout cas ceux qui sont en position de force (si je ne me trompe pas, mais c'est l'idée qui ressort de ce prologue) semblent être les Elfes et je trouve ça très intéressant et original car souvent on est plus sur un schéma "les humains qui oppressent et pourchassent les autres espèces". Bref je suis curieuse !

J'ai noté quelques petits trucs qui m'ont fait tiquer, tu es libre de les prendre en compte ou pas bien sûr car c'est subjectif (sauf les fautes de frappe je te conseille vivement de les corriger ahah) Aussi je suis très pénible je relève plein de trucs alors n'hésite pas à me dire si je suis trop pénible et que tu préfères que je m'abstienne une prochaine fois ^^ Alors voilà :

"de ce qui sont maintenant habitués à leur métier." --> de ceux ? Aussi, ce n'est que mon avis mais je pense que cette proposition alourdit la phrase et n'apporte pas plus d'information que le début de la phrase alors peut-être que la supprimer serait une solution :)
"la jeune dame ne recouvrait son corps osseux d’une misérable..." --> tu as oublié le "que" j'imagine ? D'ailleurs, ici j'aurais plutôt utilisé la forme verbale inversée c'est à dire "le corps osseux de la jeune dame n'était recouvert que..." car avec le verbe d'action conjugué ainsi, on a l'impression qu'elle vient à l'instant de s'habiller et qu'en plus elle a choisi ces habits misérables volontairement, ce qui je pense n'est pas tout à fait exact ^^
"parcourir les documents en face de lui" --> tu répètes tout au long du chapitre qu'Elarwin parcoure, lit, touche "les documents en face de lui", je pense que tu pourrais éviter quelques répétitions ! Tu peux dire la première fois qu'il a des documents devant lui, et ensuite nul besoin de répéter qu'ils sont devant lui, on le sait et en plus on s'en doute ;) Puis tu peux dire rapport, dossier, papiers, liasse, feuilles, feuillets, parchemins, etc.
"que vous vous êtes vous-mêmes rendues" --> vous vous êtes vous-même rendue
"ils ne m’ont pas cru" --> crue / "je les ai attaqué en retour" --> attaqués (idem pour la ligne du dessous du coup)
"que même les rats s’étaient tus, que même la lumière" --> le deuxième que n'est pas nécessaire, il enlève de la fluidité à la phrase à mon sens :)
"n’ont pour moi nul once de crédibilité" --> nulle once
Attention, tu écris plusieurs fois "faîtes" avec un circonflexe, au présent de l'indicatif il n'y en a pas ;)
"tour-à-tour" --> tour à tour
"que vous avez été aussi misérablement traitée" --> que vous ayez été
"et tout leurs alliés" --> tous leurs alliés
"malgré leur bleu glacée" --> glacé
"Je l’ai compris à l’instant où je vous ai vu pour la première fois" --> vue
"Que vous êtes juste délirante ou que vous êtes envoyée ici-même" --> que vous soyez / que vous ayez été envoyée (ce sont des hypothèses donc subjonctif) ;)
"J’ai assez gâché du temps" --> de temps ? Cela sonne étrangement à vrai dire, pourquoi pas dire "perdu mon temps" ou peut-être "gâché mon après-midi/ma matinée" Je trouve que ça sonnerait plus naturel ? Bien sûr ce n'est que mon avis, tu es libre de garder cette phrase telle quelle car on comprend tout de même l'idée !

Voilà, j'ai fini ! Je suis désolée c'est très long ^^ J'espère que je ne t'ai pas dérangé et que j'ai pu t'être un peu utile !

A bientôt !
Le Saltimbanque
Posté le 02/04/2021
Et oui, les humains sont bien oppressés ici. Parce que, franchement, on ne vaut pas grand chose face aux Elfes...

Content que les descriptions fonctionnent ! Et si en plus elles permettent d'injecter de la tension, je suis preneur.

hehe, si les histoires de princesse et de cachot te plaisent, je pense en toute modestie que cette histoire peut vraiment être ta tasse de thé. Fun fact : je voulais avant tout écrire cette histoire en inversant complètement le cliché de la princesse à sauver. Ici, c'est la princesse elle-même qui se rend et qui veut être condamnée...

Ooooooooh merci beaucoup pour toutes ces corrections ! Je ne trouve pas ça "pénible", bien au contraire ! Ça m'aide beaucoup.
Contesse
Posté le 03/04/2021
Ravie d'avoir été utile :)

Très bien, j'aime bien les clichés inversés moi aussi ! C'est marrant, moi aussi j'ai écrit une histoire avec une princesse engagée dans la résistance ahah xD En tout cas, je verrai bien avec la suite :)
Audrey
Posté le 05/02/2021
Bonjour :)

J'ai mis ton texte dans ma PAL il y a quelques semaines et je me pose enfin pour savourer ma lecture (parce que je sais d'office que ton œuvre va me plaire).

J'ai beaucoup apprécié la profondeur et la poésie de tes descriptions. On est très vite happé dans ton univers.
Tes dialogues sont crédibles et tes personnages aussi, pas de souci de ce côté-là non plus, mais ce sont vraiment tes descriptions qui m'ont le plus touchée.
Pourtant, en général, je passe cette partie assez facilement dans mes lectures parce que déteste littéralement les descriptions. Les 3/4 du temps ça n'apporte rien. Ici, ça donne du contexte et pas mal d'info. C'est très complémentaire de tes dialogues. Bravo !

Je te conseillerais tout de même de relire ton chapitre parce qu'il y a des petites coquilles (des accords, quelques mots en trop, etc.).
Le Saltimbanque
Posté le 06/02/2021
oooooh bonne nouvelle !!!!!

Très content que tu apprécies. Cette histoire est de loin la plus "verbeuse" que je n'ai jamais écrit. Et mon dieu, c'est compliqué à écrire, on a toujours l'impression d'en faire trop...

Merci beaucoup de ton retour. Yep, je prends mon fusil et je pars à la chasse des petites fautes que j'ai laissé échapper...
Melo
Posté le 14/01/2021
Bonjour ! Je suis tombée sur ton histoire et j'en commence la lecture. Je me permet de t'écrire un petit commentaire, mais si tu n'apprécies pas la critique n'hésites pas à me demander d'arrêter ^^.

« en face-à-face » pourquoi pas face-à-face tout simplement ? C’est moi alambiqué et lourd.

l’ombre déformée de ses occupants permettrait d’éviter de ses deux personnes.
Sahant que tu le répète juste après, ça évite la répétition.

"qu’eux et les rats" je l’encadrerais de virgule pour clarifier le propos.

Je trouve que tu développes superbement bien l’ambiance. En quelque ligne, tu poses avec efficacité un décor, une tension et une ambiance.

Tu fais également de super bonnes descriptions physiques et vestimentaires. C’est un véritable plaisir à lire !

Leur épée plutôt à moins que chaque soldat en possède plusieurs.

« L’Elfe hocha discrètement la tête. Il n’avait pas arrêté de scruter le visage de la femme, analysant méticuleusement les moindres variations de son visage » répétition de visage, tente de procéder autrement pour l’éviter.

« La femme baissait maintenant les yeux, affaissait les épaules tandis qu’Elarwin « comme tu ne pars pas sur une énumération, je mettrais un « et » au lieu d’une virgule entre les deux éléments pour garantir un certain rythme.

Je te conseille de fusionner certains paragraphes qui n’en sont pas finalement. Ça permettrait d'éviter de hacher le rythme de lecture.

Sinon j’ai énormément aimé ce chapitre. Je trouve que tu maîtrises à la perfection la tension et les dialogues qui sont très crédibles.
Le Saltimbanque
Posté le 14/01/2021
Wouaw, merci beaucoup ! Jamais on ne m'avait fait de telles remarques sur la forme, et maintenant je vois que j'en avais bien besoin !
Vraiment merci, tes remarques sont hyper justes et m'aident beaucoup.

Très content que les dialogues et la tension fonctionnent ! Vu qu'ils constituent 70% de l'histoire, c'est déjà ça de gagné. J'espère que la suite te plaira !

Melo
Posté le 14/01/2021
Je suis ravie que ce commentaire puisse t'aider !

Et le compliment et amplement sincères. Dans ce chapitre, les dialogues sont la véritable force de ton récit ^^.
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