.I. Partie 8

Par Filenze
Notes de l’auteur : Bonjour à toutes et à tous,
Nous approchons petit à petit du dénouement. Ce chapitre contient une scène de violence sexuelle, en plus de violences physiques. Je préfère vous avertir afin que vous n'ayez pas de surprise désagréable à la lecture.

Lowras examina le sol. Cette colline lui semblait suspecte à lui aussi. Il ressentait un étrange fourmillement dans ses pieds, comme une anima endormie. Il s’approcha de l’érudit qui sursauta :

– C’est lassant votre manie de sursauter au moindre son.

Les doigts tremblants, Emelric plongea sa plume dans l’encrier tout en déclarant, fébrile :

– Si c’est pour la traduction du manuscrit de l’Œil, elle est presque terminée. L’ancien Illamarit est un cauchemar.

Lowras posa sa main sur l’épaule frémissante d’Emelric et lui répondit :

– Vous devriez lever les yeux, l’endroit où nous sommes n’est pas naturel. 

L’érudit s’exécuta, interrogeant :

– Que voulez-vous dire ? 

La voix traînante de Lowras ne trahit pas le fait qu’il perdait patience devant ce qu’il considérait comme de l’incompétence :

– Cette colline au milieu d’un marécage… Elle n’a rien d’anodine. Vous êtes historien, mais vous devez tout de même avoir quelques notions d’archéologie, non ?

– Et que voulez-vous y faire ? Il faut rester dans le cercle pour ne pas finir dans le ventre d’une de ces abominations de toute façon.

D’un ton plus cajoleur, le sorcier rétorqua :

– Le crépuscule est encore loin. Regardez, les hommes se détendent avant la nuit d’angoisse qui les attend. Même le Lame noire n’est pas encore parti patrouiller.

Les hommes de garde étaient tournés vers l’extérieur du cercle, attentifs aux monstres diurnes, arbalètes armées. Les autres installaient le campement ou allumaient un feu, tandis que certains s’étaient couchés tout en armure. Les derniers ressassaient leurs hauts faits pour se donner du courage. Le sorcier ajouta :

– Nous pourrions marcher un peu sur cette colline et l’examiner. 

Devant les yeux effarés d’Emelric, Lowras s’empressa d’ajouter :

– Ma magie nous protégera, et nous nous ferons escorter. Après tout, c’est bien pour découvrir des choses que vous êtes venu ? Pas pour rabâcher ce qui est déjà dans vos livres.

Emelric déglutit, le sorcier n’avait pas tort. Il leva ses yeux vers les frondaisons lointaines en retirant ses lunettes. Le soleil était encore levé, baignant la colline d’une lumière verte et orangée rassurante.

–  Je vous suis, à condition que nous restions toujours à la portée de la lame du Sieur Tombétoile.

Lowras leva les yeux au ciel, mais acquiesça. Demandant l’assistance du Lame noire, tous trois s’éloignèrent du campement pour examiner les lieux. 

***

La Banshee avait besoin de s’éclipser. Elle en avait assez de la présence des hommes qui, soit la harcelaient ouvertement, soit maugréaient en disant qu’une femme portait malheur en expédition. De colère, elle serra étroitement les dents. Ces idiots avaient-ils déjà oublié que le salut de leurs âmes reposait sur son chant ? Elle décida de faire quelque pas tant que le jour le permettait. Elle repéra une petite cuvette où l’eau de pluie s’était accumulée. Elle choisit de s’y rendre en escalant les roches moussues pour y tremper ses pieds meurtris. Depuis qu’elle montait Kenchra, elle avait moins mal, mais ce bain soulagea plusieurs de ses ampoules. Son regard affûté couru aux alentours. La colline était accidentée, dessinant par endroits toutes sortes de reliefs difficiles à suivre des yeux. Des cris s’élevèrent du campement. Elle sursauta. Sorti d’entre les racines, un gigantesque cloporte les avait surpris. La créature grosse comme un chien se vit taillée en pièce et son hémolymphe vert sombre se répandit dans la mousse. Avec une moue de dégoût, la jeune femme pensa que l’insecte, qui n’avait pas affiché d’attitude belliqueuse, était mort inutilement. Les cloportes ne mangeaient que les plantes en décomposition, le bois mort, et les cadavres… mais ça ne l’avait pas sauvé. Il ne restait rien de son corps que les démons auraient pu posséder. Elle ne savait même pas si les démons possédaient les insectes. Malgré tout, elle fredonna à mi-voix un des versets du Chant des Morts pour honorer son âme. Toute absorbée à sa méditation, elle ne sentit pas l’ombre menaçante qui arrivait dans son dos. 

***

Amédée suivait Lowras et Emelric tout en s’inquiétant de ne pas trop s’éloigner du cercle rituel. Ses yeux noirs pressaient les deux autres pour qu’ils accélèrent leur exploration. Emelric semblait retrouver goût à la vie, ponctuant ses examens de la roche de ses « fascinant » et de petits sons appréciateurs. Lowras perdait patience et, lorsqu’il voulut en savoir plus, l’érudit répondit : 

« Suivez-moi, je pense savoir où se trouve la réponse à nos questions ! »

Ils se rendirent au pied de la colline. Emelric arracha les racines et les branchages qui la recouvraient partiellement et, devant la lenteur de son entreprise, Lowras joignit ses efforts aux siens. Il ne voulait pas attirer plus de démons qu’il n’y en avait déjà dans les alentours, aussi se refreina-t-il de convoquer sa magie. Un petit cri de victoire franchit les lèvres de l’érudit.

– Qu’est-ce qui vous réjouit tant ? 

Il arracha encore quelques racines tout en expliquant avec un essoufflement extatique : 

– Par Ishard! C’est fantastique ! Cette structure est très ancienne.

Lowras coupa court avec sècheresse :

– Mais à quoi ça sert ? Peut-elle nous être utile ? 

– Je cherche un passage pour accéder à l’intérieur. J’en saurais peut-être plus une fois dedans. Par Ishard, je pourrais passer des années à l’étudier !

Amédée, pour accélérer leur exploration, sortit sa dague courbe et acheva les dernières racines récalcitrantes. Une paroi de pierre lisse s’offrit à leur regard. Emelric remit ses lunettes pour en examiner la surface et s’écria :

–  Regardez ! C’est là !

Il y avait une phrase gravée en Illmarit, langue qui formait un entrelas de courbes abstraites. Après de longues minutes où Emelric examinait la phrase les sourcils froncés, il compléta, survolté :

– Lowras, votre anima devrait nous permettre d’ouvrir la porte! Les verrous des Illmarides n’ont jamais eu de clé, ils prenaient un don de ceux qui en étaient dignes pour ouvrir le passage.

A présent drapé dans ses soupçons, le sorcier siffla entre les dents:

– Et qu’est-ce qui vous fait dire que je suis digne ?

– Si je traduis, ce verrou demande de l’anima. Vous être sorcier, donc vous devriez être capable de lui en donner sans que ça ne vous soit fatal.

Lowras oscilla entre méfiance et orgueil. Mais par-dessus tout, c’est sa curiosité qui l’emporta. Il tendit la main, elle miroita légèrement, juste ce qu’il fallait. Les caractères gravés étaient ornés d’un métal qui entra en résonnance avec l’anima du mage. Une ouverture apparut dans la roche aussi simplement qu’un rayon de soleil perce les nuages. Un frémissement parcourut la roche. Tous retinrent leur souffle. Amédée sentit ses pouls, comme ceux des démons encore assoupis, frémir. L’anima était une énergie délicieuse.

Lowras et le Sieur Tombétoile se faufilèrent à la suite de l’érudit dans le passage ouvert entre les racines. Emelric les mena dans une petite salle à l’intérieur de la colline. La lumière leur provenait du passage qu’ils avaient ouvert. Elle était faible mais se reflétait sur les parois blanches, leur permettant de se situer. Le visage longiligne de Lowras exprimait sa méfiance :

– Sommes-nous dans un tertre ? Pensez-vous qu’il y ait des galeries qui nous mèneront directement aux ruines ?

Une étrange vasque à deux étages trônait au centre de la petite salle circulaire. Emelric déclara, sans cesser son exploration :

– Non, les Illmarides n’enterraient pas leurs morts. Ils les incinéraient. Nous sommes…

Ce fut Amédée qui termina sa phase :

– Dans une salle d’invocation.

Pointant du doigt la vasque au centre de la pièce, le Lame noire compléta :

– Cela ressemble au cratella que nous utilisons pour invoquer les esprits dans nos rituels.

Lowras se pencha sur la vasque et vit qu’il y avait des gravures sur son pourtour. Amédée s’inquiéta de la nuit qui ne les attendrait pas et coupa court :

– Je monte la garde dehors mais pressez-vous. Il doit vous rester dix minutes tout au plus.

***

La Banshee senti qu’on lui empoignait les cheveux pour la forcer à se lever. Elle voulut crier mais une main gantée vint écraser sa bouche, comprimant ses lèvres et lui bloquant le souffle. On la souleva et l’emporta avec une facilité enrageante à l’abri des regards. Son ventre gela d’effroi. La peur et le dégoût fourmillèrent sur sa peau. Soudain, au prix d’un effort immense, son cerveau renoua avec son corps et elle sortit de sa stupéfaction. Elle se débattit furieusement, frappant l’air de ses jambes avec une telle vigueur qu’ils faillirent perdre l’équilibre et dégringoler du promontoire. A ses yeux, s’eut été préférable au sort qui l’attendait. Au moins ils auraient été deux à souffrir. L’assaillant dans son dos reprit pieds et la plaqua contre une roche. La lame de son couteau contre sa carotide retint son hurlement alors qu’il lui lâchait la bouche pour ouvrir les lacets de son pantalon. Le visage de la Banshee, dégoulinant de larmes de panique, était écrasé contre la pierre froide qui sentait la mousse. C’était incroyable comme certains détails lui sautaient aux sens malgré l’effroi. Sa respiration haletait, son cœur tambourinait et elle se demandait si elle allait mourir en plus d’être violée. Le couteau contre sa peau et le souffle rauque dans son dos la terrorisaient. Un bruit de tissu déchiré annonça la douleur cuisante qui se profilait. Son corps se raidit en réaction, elle souhaitait devenir aussi impénétrable et solide que la roche, se fondre littéralement en elle. Alors que le sexe durcit de l’homme essayait de se frayer un chemin, elle bascula violemment la tête en arrière. Dans une douleur cuisante, elle heurta la face casquée du violeur. Elle eut l’impression que le sol tanguait et grondait. L’homme relâcha sa prise, sonné par le coup qu’il avait pris. Elle se retourna et reconnu Drovak. Elle hurla de rage, la douleur à l’arrière de son crâne tambourinait. La première fois qu’il l’avait violé, elle avait été sidérée, gelée de peur. Pas cette fois ! Elle porta sa main à sa cuisse où était accroché le couteau de chasse de Tombétoile, dégaina et frappa en plein plexus. La lame se fraya un chemin entre les deux pans de la côte de maille, coupant une de ses attaches ventrales au passage, et s'enfonça entre les poumons pour se planter dans l'artère du coeur. Drovak, totalement stupéfait, ouvrit des yeux ronds et gargouilla :

– Sale putain !

Le sang lui monta à la bouche et s’écoula sur son menton, se perdit dans sa barbe. Extatique, les mains tremblantes, la Banshee s’assura de bien le regarder dans les yeux en grondant :

– Tu vas crever raclure! Les démons viendront te bouffer! j’te le promets!

Dvorak grimaça et voulu la saisir, mais son geste de colère fit jouer le couteau dans la plaie et entraîna une hémorragie fatale. L’aorte avait été tranchée et toutes ses forces le quittaient. Lui qui avait été si fort et si vigoureux quelques secondes plus tôt était un pantin dont on coupait les fils. Elle lui asséna un coup de pied dans le ventre et le chef des mercenaires agonisant bascula en arrière. Le couteau qu'elle tenait toujours fermement quitta son corps dans une trainée sanglante. Il fit quelques pas, perdit l’équilibre alors que le sol tanguait pour la seconde fois, et se fracassa en contrebas dans un lit de rocailles. C’était fini. La Banshee se pencha pour s’assurer de sa mort. Les choses étaient allées si vite. Elle avait gagné ! Elle avait survécu ! Et elle lui avait fait payer ! Elle porta la lame à sa bouche et en embrassa le plat, euphorique. Ce geste recouvrit ses lèvres du sang encore chaud de Drovak. Puis elle cracha sur son corps, et, toujours fébrile, essuya le couteau dans son châle. Elle n’eut aucun rituel pour lui, pas même l’idée de le faire. Le sol se remit à trembler, plus franchement cette fois, et elle dut s’agripper aux rochers pour ne pas tomber à son tour.

Et ce fut l’apocalypse.

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Eldir
Posté le 04/11/2020
Bonjour, un chapitre intense, vous avez bien fait de prévenir. La fin est super à la fois satisfaisante et intrigante, ça donne très envie de se précipiter sur la suite. Cependant il y a 1 phrase qui m'a fait tiquer :

- "ils prenaient un don de ceux qui en étaient dignes pour ouvrir le passage." ==> je la trouve bizarrement construite, mais c'est peut-être moi qui n'ai pas compris.

Je file lire la suite.
Filenze
Posté le 05/11/2020
Bonjour Eldir, merci pour votre retour et votre enthousiasme :) ! Effectivement, la phrase sur les verrous n'est pas très claire, je vais voir ce que je peux faire.
VavaOmete
Posté le 26/07/2020
Woh;
Woh woh woh.
Alors, malgré l'avertissement, j'étais pas prête à une scène d'une telle intensité... je me suis retrouvée avec le coeur battant à 100 à l'heure, l'impression d'avoir du mal à respirer, et je suis passée en lecture rapide pour être sûre que la banshee s'en tirait avant de le lire en détail.... XD
Je ne suis pas si c'est de bon ton de te féliciter pour cette scène mais... waoh.

Benebooks a déjà relevé pas mal de trucs, je n'ajouterai donc que :
« et nous nous ferons escortés « → escorter

Eeeet.... je vais me permettre d'être pointilleuse sur un truc : le couteau dans le coeur. Honnêtement, je ne pense pas que beaucoup de monde relève le truc, parce que dans l'intensité de la scène, ça passe parfaitement et c'est jouissif, mais mon petit coeur d'escrimeuse médiévale à fait "Meeeeeeh...."
Je m'explique : le coeur est l'un des organes les mieux protégés du corps humain. Pour arriver à l'avoir du premier coup, de face, faut avoir beaucoup beaucoup de chance : il faut viser pile entre deux côtes, lame à plat, et avec assez de force pour forcer le passage dans les muscles intercostaux. Si en plus la personne en face porte un plastron (même une simple côte de maille) c'est mission impossible. De plus, au moment du retrait de lame, il n'y aura pas de jet de sang : le coeur n'est pas une artère, s'il saigne, c'est à l'intérieur. Même si on touche l'aorte à cet endroit là (qui est plus ou moins protégée par l'os du plexus d'ailleurs) ça ne gicle pas. Si tu veux atteindre le coeur, le mieux, c'est avec une dague (c'est long les dague, 20 bon cm d'acier sans compter la garde) dans un mouvement diagonal ascendant en passant sous les côtes gauche (et la protection) de ton adversaire, ou dans un mouvement diagonal descendant au niveau de la clavicule gauche de ton adversaire (ou verticalement en passant par sous le bras). Avec un couteau, dont la lame est plus courte (8 a 15 cm) la meilleure chance de tuer quelqu'un c'est l'aorte au niveau du cou, le creux du bras gauche (grosse artère qui te fais mourir en 1 minutes 15) ou l'arrière du genoux.
Voilà, c'était le point chiantos (les p'tits bonbons naaaains) xD
Mais en vrai, y'a que les pénibles comme moi qui tiqueront sur la question.
VavaOmete
Posté le 26/07/2020
Hm. Et bien sûr, je prierai quiconque lit ce message de ne pas essayer à la maison, ou sur quelqu'un, ces techniques qui sont réellement mortelles. Lalalala....
Filenze
Posté le 26/07/2020
Merci beaucoup pour toutes ces infos! c'est super ces précisions. Enfin, c'est pas "super", mais... oh! bref! on se comprend!! ^^') . Tu as effectivement bien raison, j'ai pas songé au rapport de force + longueur de la lame + armure (ou a minima côté de maille) en imaginant cette scène... Et j'ai du mal a imaginer la Banshee en experte pour calculer tous ces paramètres dans le vif. Étant boxeuse, un endroit ou ça "rentre bien" c'est le plexus, juste à la pointe du sternum... du coup ma question à l'escrimeuse que tu es : penses-tu qu'avec un coup de couteau de chasse montant juste sous le sternum, car la jeune femme est plus petite, est ce que ça se tiendrait niveau escrime ? ...(oui oui je tiens vraiment à une blessure à la poitrine pour ce sale Drovak).
(PS: si d'autres lisent cette conversation, soyez pas trop choqué siouplé, c'est pour le réalisme scénaristique)

J'avoue cette scène est violente... j'avais aussi le cœur battant en l'écrivant et en la publiant. Je ne veux pas choquer inutilement le lecteur, mais je veux aussi qu'on suive l'évolution des personnages à travers les épreuves qui les façonnent...
VavaOmete
Posté le 27/07/2020
Uhuh, je me suis retrouvée à faire le mouvement dans mon salon xD mais je pense que oui, ça passe. La lame étant accrochée à la cuisse, le mouvement naturel de l'urgence, c'est de le prendre et d'attaquer en remontant vers le haut, avec l'appui de l'autre main pour la force, ainsi que l'élan du corps, surtout que la Banshee est plus petite que son agresseur. Donc ça pourrait tout à fait fonctionner avec un couteau de chasse (environ 10-15cm d'acier, j'étais restée sur un couteau plus utilitaire) qui vise sous le plexus et qui du coup chope le haut d'un ventricule en plus de l'aorte. Ca élimine efficacement l'obstacle des côtes.
J'ai relu ce que tu as écris, et je pense que tu peux te passer de la mention des sangles ventrales : :une côte de maille n'en possède pas, et comme elle sort le couteau d'une attache à sa cuisse, la lame est déjà haute quand elle arrive en position de frappe (vers l'estomac, je dirais) donc quand elle va finir son mouvement, la lame va plonger presque directement vers la zone ciblée.

Concernant la scène, je ne pense pas qu'elle choque mais... émotionnellement, elle est criante de réalisme. Elle brassera certainement tes lecteurs et lectrices. Ce qui dans ma tête est une bonne chose : dans les romans de fantasy, le viol est trop souvent banalisé voire "apprécié" par les victimes, ce qui n'a aucun sens (bon à part si la "victime" aime le sexe sale, mais on est plus sur du viol là >.<). Le fait de se prendre des émotions aussi violentes durant cette scène, ça rappelle que oui, c'est un acte violent et traumatisant.
Et je dis ça alors que je fais volontairement souffrir Shekil sur le sujet pour l'instant >.>
Benebooks
Posté le 25/07/2020
Re !

J'ai bien aimé cette partie, j'ai trouvé le passage de la banshee bien écrit, j'ai ressenti le même triomphe qu'elle quand drovak est mort (j'ai particulièrement aimé la phrase où il est dit qu'elle embrasse la lame)

Pour les coquilles ^^ :

Les autres, installait le campement, allumait un feu avec les racines séchée à proximité, certains s’étaient couchés tout en armure : pas de virgule après « autres » et « instalaiENt », « allumaiENt » ; d’ailleurs j’aurai plutôt formulé ainsi : les autres installaient le campement ou allumaient un feu, tandis que certains s’étaient couchés tout en armure. Les derniers ressassaient leurs hauts faits pour se donner du courage.

Après tout, c’est bien pour découvrir des choses que vous êtes venu : venuS ? j’ai un doute dans la mesure où le sujet est singulier, mais un même temps on emploie le « vous »

Il ne voulait pas attirer plus de démon qu’il n’y en avait déjà dans les alentours, aussi se refreina-t-il de convoquer sa magie. : de démonS

Emelric remis ses lunettes pour en examiner la surface et s’écria : remit

ils prenaient un don de ceux qui en étaient digne pour ouvrir le passage. : digneS

Petite remarque : quand tu changes de scène pour passer de la banshee à amédée, sauté une ligne afin de créer un espace. Le lecteur comprendra alors qu’il s’agit d’un changement de scène. Tu peux aussi mettre un « * »

Tu vas crever raclure et les démons viendront te bouffer, j’te le promets. : je mettrai un point ou un « ! » après raclure. Ainsi qu’une virgule après « crever » d’ailleurs

Enfin ! Drovak est mort ! Bien fait !

Le couteau qu'elle tenait toujours fermement quitta le corps dans un jet sanglant : « son » corps ?

Le sol se remit à trembler, plus franchement cette fois, et elle dut s’agripper aux rochers pour ne pas tomber à son tour. : le sol avait déjà tremblé ? j’ai relu les derniers paragraphes, mais je n’en ai pas vu trace… il est possible que je n’ai pas fait attention ceci dit

L'apocalypse ? ca promet quelque chose de terrible \0/
Filenze
Posté le 25/07/2020
Merci beaucoup pour ton retour toujours aussi constructif.

J'ai apporté les modifications nécessaires. Notamment la respiration entre les passages de la Banshee et ceux d'Amédée (j'ai privilégié le saut de ligne). Je mentionne que le sol semble tanguer à un moment, mais disons que c'est quand la Banshee se fait agresser et qu'effectivement, c'est pas une information qu'on retient. J'ai peur de trop insister dessus et de casser l'effet d'urgence... Bah, c'est un premier jet, je reviendrai dessus... Je pense qu'il y aura des élagages à faire mais pour l'instant je ne distingue pas le bon grain de l'ivraie :) . Merci beaucoup pour ta relecture :) Et oui !! ce salaud de Drovak est mort!!! mouhaha!
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