-II-

Je m’endormis donc, pour ne m’éveiller que brièvement, dérangé quand les hommes bavards et bruyants envahissaient mon antre. Je me lovai et m’enserrai dans le noyau le plus dur de la pierre, fuyant les sermons des prêtres et les conspirations des nobliaux.

Quand l’édifice se vidait je retrouvais la paix profonde de son silence sans souffle. Le lointain chant du merle m’annonçait les printemps. Les chauve-souris hibernaient dans les fissures du bois et tombaient parfois, mortes, sur les dalles. La cloche battait la mesure comme un cœur scandant la ronde des jours, des saisons et des ans. De ces centenaires je n’ai rien retenu.

Puis la roue du temps s’emballa et me tira dans sa ronde folle. Vint cette ère nouvelle où l’armée du Seigneur sembla s’approcher de la terre des vivants. C’était un temps de peu de foi, où les croyants laissaient place aux promeneurs curieux. Il n’y avait même plus de messe le dimanche, seulement des vieilles femmes qui venaient épousseter les fausses fleurs une fois par mois, et un prêtre qui ne parlait même plus la langue de l’Église.

Ce devait être autour de la Saint Jean, car les jours étaient longs. La lumière qui filtrait péniblement à travers les vitraux nouveaux me dérangeait, tant par ses couleurs criardes que par la chaleur qu’elle laissait entrer. Le soleil brûlait les pierres au-dehors et malgré l’épaisseur du mur, l’église elle-même cuisait lentement.

Des pas nombreux et décidés firent rouler les pierres du chemin et martelèrent les marches. La porte grinça sous la poussée du prêtre. Une foule désordonnée s’écoula dans les travées. Ce n’était pas l’obséquieuse entrée des croyants, aux petits pas empressés et aux chuchotis hypocrites. C’était de la marmaille de miséreux, portant l’odeur des sales pauvres roulés dans leurs couvertures de vermine, qu’ils répandirent sur le sol frais sans soucis de la sainteté du lieu.

D’abord, je les vouai aux feux de l’Enfer dans des prières adressées au Seigneur sourd et muet. Mais quand le choc de la profanation se fut calmé, quand leur présence cessa d’être boucan et gesticulations, quand au fil des jours leurs corps circulèrent sans accroc entre les bancs de bois et les croix de fer, qu’ils se furent incrustés dans les différents coins, comme les cailloux tombés dans l’eau finissent par toucher le fond vaseux et y prendre place, alors ma colère s’apaisa. Je cessai de les maudire pour prêter attention à tous ces rituels de vie que j’avais oubliés. Ronflements des dormeurs, effluves de viande qui grille, rires d’enfants.

Surtout, il y eut cette femme, qui venait tous les jours se planter devant moi, à ma tête, comme si elle me prenait pour quelque saint. Elle se tenait là, debout, toute proche, son enfant endormi dans les bras. Elle priait, je le savais à la lenteur de son souffle qui caressait ma surface. Un jour, elle posa sa main sur les miennes, comme pour rejoindre ma vaine supplication adressée au Ciel.

Sa fragile peau respectueusement déposée sur la pierre ne fut d’abord pas plus lourde qu’une couche de poussière de dix jours. Puis la chaleur de ses doigts se glissa entre les mailles de calcaire et mes souvenirs remontèrent du passé à sa rencontre.

La saveur du pain qu’on mâche voracement. La fraîcheur du bain après une journée éreintante. La joie des embrassades, corps contre corps, bras refermés sur l’autre qu’on étreint. La douceur de cette main s’écoulait dans mon grain pierreux comme une eau bue par la terre assoiffée.

Ces humains furent chassés de l’église par une troupe armée. Le prêtre, qui avait fait de la maison de Dieu une simple auberge d’accueil, disparut.

Pour mon plus grand plaisir, d’autres troupes revinrent, chaque été. Désormais, je les guettais. Ce ne furent jamais les mêmes. Aucun ne s’approcha jusqu’à réchauffer mon corps comme l’avait fait cette femme, évaporée quelque part dans ce vaste monde. Mais la vie s’était ranimée en moi et je cherchais à comprendre. Peu à peu, j’appris les mots de cette langue déviée de l’ancienne. Chaque passage d’un homme ou d’une femme m’enseignait de nouvelles formules. La nouveauté du monde m’étourdit. Les humains juraient par la science et peu suivaient encore la voie du Seigneur. Par contre, des trames se répétaient. Les vieilles s’inquiétaient, les jeunes s’insurgeaient. Dans cette tapisserie d’un monde à la fois connu et étranger, je saisis cependant la menace que tous craignaient.

Le feu du Ciel les menaçaient. Ils brûlaient. Les plus pauvres, occupant des maisons mal faites, cherchaient refuge près des rivières ou entre les vieux murs des églises oubliées. Ils s’échangeaient des mots amers, débattant entre eux et je suivais avec intérêt leurs joutes. Beaucoup conspuaient les méfaits des hommes, dénonçant leur soif de pouvoir, qui avait détraqué la ronde du temps par leurs machineries. D’autres pointaient les textes sacrés, énonçaient la venue du Christ rédempteur. Le Jour du Jugement approchait, disaient-ils.

Silencieux témoin de leurs déchirements, je retrouvai les terreurs inspirées par les images du Juge suprême. Là-haut, sur son trône d’or, regardait-il l’armée de son Fils se déployer, nuées d’anges armés de leurs épées de feu, qui chevaucheraient les rayons du soleil, jusqu’à la terre des hommes où ils mèneraient leur guerre, n’épargnant aucun pécheur ?

Ou les hommes avaient-ils eux-mêmes tracés leur chemin jusque dans l’Enfer bouillant, sans aide d’aucun dieu ?

Quant à moi, peu m’importait. Je savais que le feu du ciel enflait. Je l’avais mesuré à l’aune des siècles. Un changement survenait. Les chouettes tombaient mortes dans le clocher et les cadavres empestaient. La pierre de l’église n’était plus si fraîche et il me semblait parfois cuire sur mon tombeau, bien qu’il soit si bien protégé par les ténèbres.

Je ne sais toujours pas si ma prison de pierre est purgatoire ou simple hasard. J’ignore quelle sagesse cette attente centenaire m’a apporté. Je ne suis ni saint, ni hérétique. Je suis cependant fatigué de craindre et n’attends plus rien de la part du Ciel. Que la fin des temps vienne par la folie des hommes ou par le courroux du Seigneur, je demeure, patient et curieux du sort des humains. Ne subsiste en mon sein qu’un maigre espoir que j’entretiens comme une faible flamme de cierge, allumé dans l’ombre par cette femme de passage : qu’un miracle ranime mes membres. Qu’une arme maniée, qu’importe si c’est par homme, ange ou démon, fracasse ma pierre usée. Que la terre tremble et engloutisse en gravas église et tombeau. Qu’un déluge emporte, brise et broie murs, statues et le gisant que je suis. Alors, que mon âme s’échappe et s’incarne à nouveau, dans n’importe quel corps, de roi ou de gueux, pour ressentir à nouveau la caresse des mains, la vigueur d’une étreinte, et le bon goût du vin qui coule dans ma gorge, sous la fraîche couverture des vertes feuilles d’un vieux chêne.

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Paloma Chataig
Posté le 22/07/2025
Bonjour Erwel.le, merci pour ce récit que j’ai trouvé très agréable. L’écriture est agréable et tu nous fais bien cheminer d’une antipathie crasse envers le narrateur vers une sorte de sympathie :-). Le lien avec le thème me semble peut-être un peu subliminal (ou alors j’ai lu trop vite). À bientôt.
Erwel.le
Posté le 25/08/2025
Salut, merci pour ton commentaire.
Je vois ce que tu veux dire sur le lien avec le thème.
Je crois comprendre ce que tu veux dire à propos d'une "sorte de sympathie"... d'ailleurs si je dois retravailler ce texte je réfléchirai à ça : est-ce que j'ai envie qu'on éprouve de la sympathie pour ce personnage...
Merci pour ton retour
Paloma Chataig
Posté le 25/08/2025
Je crois que c’est pas mal quand même d’éprouver de la sympathie pour un perso odieux, ça crée une tension mentale intéressante.
Rimeko
Posté le 18/07/2025
Hello Erwel.le !
Quelques remarques au fil de ma lecture :
« Gisant de pierre d’un tombeau oublié, j’habite le silence obscur d’une chapelle quelconque. » -> okay, ça pose l’ambiance...
« Ils se croiraient surveillés et il me plut de leur jouer ce mauvais tour. » -> c’est pas très pieux tout ça cher monsieur :P
« J’ai clamé mon repentir, j’ai hurlé mon désespoir. Mais jamais je n’ai reçu de réponse. » -> hihi, j’ai presque envie de dire « bien fait » x)
« Vint cette ère nouvelle où l’armée du Seigneur sembla s’approcher de la terre des vivants » -> je n’ai pas compris à quoi tu fais référence ici... ?
« Le feu du Ciel les menaçaient. Ils brûlaient. » -> oh... je crois voir où tu veux en venir :P
« Ou les hommes avaient-ils eux-mêmes tracés leur chemin jusque dans l’Enfer bouillant, sans aide d’aucun dieu ? » -> eh bien... :/
« Quant à moi, peu m’importais (importait) »
« Alors, que mon âme s’échappe et s’incarne à nouveau, dans n’importe quel corps, de roi ou de gueux, pour ressentir à nouveau la caresse des mains, la vigueur d’une étreinte, et le bon goût du vin qui coule dans ma gorge, sous la fraîche couverture des vertes feuilles d’un vieux chêne. » -> j’adore !! quelle belle conclusion <3

J’avais déjà lu un de tes textes, celui sur la ville d’Ys – pardon j’ai oublié le titre exact, mais en tous cas c’est un plaisir de retrouver ton écriture !
Les phrases sont très belles, le mélange entre fluidité et lyrisme bien maîtrisé, et c’est si vivant malgré un personnage narrateur littéralement changé en pierre, je suis admirative :D J’aime surtout le côté « grandiose » amené par les comparaisons / métaphores / termes religieux, rien de tel pour renforcer une idée que d’y amener des notions de feu céleste et de jugement dernier :P

Et j’aime beaucoup le fond : ce petit seigneur qui mérite assez sa malédiction, je trouve, et puis le calme qui vient du temps qui passe, de l’immobilité de la pierre et du côté sacré du lieu... Je trouve cool qu’on ait quand même des petites résurgences de ses défauts, notamment quand il s’indigne du moment (pendant une des guerres mondiales j’ai envie de dire ?) où l’église devient asile.
Puis vient cette femme qui touche le gisant, avec en quelque sorte une inversion des rôles : elle semble prendre sa statue pour un saint, et de la façon dont il pense à elle, c’est elle la sainte. De ce geste très doux, de ces mains autour des mains de pierre, jointes en prière, renaît la vie et avec elle ce qui semble, sinon un amour, au moins un intérêt nouveau pour l’humanité. J’aime bien cet équilibre entre une sensualité / physicalité retrouvée, et un calme granitique qui a en quelque sorte lissé les aspérités du personnage en quelque chose de plus doux, de plus, ironiquement, humain. Y a pas mal de paradoxes entre la lumière et l’ombre, la vie et la mort, l’espoir et l’immobilisme, l’humain et le divin... dans ton texte, et c’est super intéressant.
J’ai l’impression de plus m’embrouiller qu’autre chose en écrivant ce commentaire, parce que tu l’as bien mieux dit que moi x)
Bon, juste une dernière remarque : je trouve ça très cool de prendre comme personnage narrateur quelqu’un du passé pour juger notre présent, déjà parce que ça nous laisse deviner à demi-mot de quoi tu parles (le réchauffement climatique, si je ne me trompe pas ?) et que les choses sont souvent plus impactantes quand elles sont implicites, et ensuite parce que ça permet d’avoir tout ce regard « biaisé » autour de la religion ici, avec une vision du monde qui n’est plus trop la même même chez des croyants actuellement...
Merci du partage !
Erwel.le
Posté le 25/08/2025
Salut ! Merci pour ton commentaire détaillé.
Oui, j'avais bien en tête le réchauffement climatique comme catastrophe potentielle... mais c'est important pour moi de rester dans le point de vue du personnage, donc, de ne pas nommer avec des termes contemporains un événement que le personnage comprend autrement. D'ailleurs, je me suis assez amusé à plonger dans la thématique religieuse avec un regard de côté.

Ce texte, écrit rapidement, me pose quand même des questions éthiques, que, malheureusement, je vais devoir approfondir ailleurs que sur PA (snif).
Rimeko
Posté le 26/08/2025
Comment ça des questions éthiques ? oo
Chris Falcoz
Posté le 15/07/2025
Re,
Le texte poursuit sur sa lancée, avec cet homme semblant purger une pénitence.
J'ai bien aimé ce petit espoir qui s'anime en lui, et le fait qu'il reprenne un peu vie, ne serait-ce qu'en esprit.
La fin reflète cette réflexion nouvelle chez lui.
Une bien belle histoire, merci ! :)
Erwel.le
Posté le 30/07/2025
Merci pour ta lecture et ton commentaire :-)
Monbeau
Posté le 15/07/2025
Bonjour Erwel.le
Je me joins à ceux qui s'émerveillent de ton écriture. Quelle poésie dans la construction des phrases ! avec des images remarquables. Le choix d'un récit très linéaire est vraiment intéressant même s'il comporte évidement les écueils de la lassitude, l'affaiblissement du propos, voire la lisibilité moindre du drame. Il serait passionnant de les contourner, car si c'est très beau, j'ai trouvé aussi beaucoup de pertinence de fond.
Félicitation et merci.
Erwel.le
Posté le 30/07/2025
Salut, merci pour ton retour. Est-ce que tu veux dire qu'on s'ennuie un peu ;-) ? Je suis d'accord avec toi. Pas si simple d'écrire l'histoire d'un type en pierre qui ne bouge pas... Mais bon, j'avais décidé de tenter le coup. Je ne pense pas avoir le temps de le transformer, mais en fait, ça pourrait être intéressant de voir si un tel point de vue peut se déployer dans une histoire plus longue... mais dans ce cas, en effet, je pense qu'il faudrait peut-être quitter parfois le point de vue du gisant.
Merci à toi.
Monbeau
Posté le 31/07/2025
Salut
Ce que je voulais dire c'est que ta forme m'intéressait beaucoup, et qu'il faudrait peut-être oeuvrer au reste pour la mettre en valeur ; de la même façon que je n'abandonnerais pas le point de vue du gisant qui est très intéressant, mais -en gardant cette linéarité qui évoque bien le temps qui passe inexorablement- je tacherais, par exemple, de travailler l'énergie, les émotions, les réactions aux événements, la joie, l'appétit, etc... pour faire de ce gisant un vivant enfermé, une sensibilité (un coeur est toujours jeune) condamnée à la contemplation passive à perpét', ce damné qu'il est. Le lecteur y trouverait, peut-être, du même coup, ce relief romantique qui viendrait contraster avec le texte monolithique... comme la tombe.
Raza
Posté le 13/07/2025
Bonjour +
Je suis ravi de retrouver ta plume (j'avaisnlu Ys il y a quelques temps). Cette histoire nous fait réfléchir sur la sagesse qu'il y a de profiter de la vie tant qu'il est encore temps, le.message est connu mais ta voi, propre nous en propose une variation intéressante !
Je rejoins Artichaut pour dire que j'aurai voulu un peu plus de développement autour du contact avec la femme, mais c'est juste pour dire quelque chose d'utile ;)
Merci à toi et à bientôt <3
Erwel.le
Posté le 30/07/2025
Salut, merci pour ta lecture et ton commentaire. Eh oui, c'est un peu court par rapport à l'importance du moment, peut-être que ce serait une piste de retravail de creuser un peu les échos du passé ou du présent, autour de ce moment.
Artichaut
Posté le 13/07/2025
Hello. J’ai beaucoup apprécié cette petite nouvelle fantastique à travers les âges.

La première partie est vraiment très bien retranscrite, j’avais l’impression d’y être.
Dans la seconde, j’ai adoré le passage avec la femme - ce contact -, mais je l’ai trouvé un peu court pour un moment qui semble charnière. J’ai presque été un peu frustré de passer à la suite. C’est du pinaillage sans incidence, puisqu’encore une fois j’ai beaucoup aimé ma lecture.

La fin crépusculaire est chouette.

Tu as une très jolie plume qui colle bien à ce genre littéraire.
Belle proposition vraiment !
Erwel.le
Posté le 30/07/2025
Salut, merci pour ton commentaire.
Eh oui, ce moment de contact a des conséquences importantes mais il passe vite. Merci pour ce retour, qui me fait réfléchir à la façon de peut-être pouvoir retravailler un peu ce texte.
RoseDL
Posté le 13/07/2025
Oh c'est un joli texte ! Ce monologue interne aurait pu être indigeste mais tu as bien su l'écrire de manière à le rendre fluide. Certains passages posent question et j'ai parfois eu du mal à visualiser, mais ça n'a pas gêné ma lecture, j'ai pu facilement glisser par dessus. Une question demeure pour la fin : est-ce le réchauffement climatique ? Ou une apocalypse solaire qui se profile ?
Erwel.le
Posté le 30/07/2025
Salut, de la façon dont je l'ai pensé, c'est le réchauffement climatique qui approche. Mais le héros ne le pense pas en ces termes, évidemment.
Merci pour ta lecture et ton commentaire :-)
Chablaj
Posté le 12/07/2025
Coucou Ewerl.le,

J'aime beaucoup ta façon d'aborder le thème du concours. J'y adhère très bien, à ce monologue interne d'une âme emprisonnée, c'est une idée qui me plaît, et je trouve que tu as bien su la mettre en oeuvre. On ressent bien l'ambiance de cet intérieur d'église, tout de pierre froide, et la description de la perception et des sensations limitées du narrateur est très réussie.

Le fond de l'affaire me laisse un peu perplexe, je ne comprends pas s'il a fait pénitence ou pas, s'il a absous ses crimes ou non, ou si cette question est même importante. Le fait qu'il n'y ait pas d'explication à son emprisonnement ne me dérange pas, mais c'est son cheminement personnel qui reste opaque, et qui mériterait peut-être d'être éclairci. La scène où la femme le touche et il ressent par là une fulgurance de vie, où il retrouve littéralement les saveurs de la vie pour un instant, je l'ai trouvée très belle.

Il y a quelque chose qui me gêne un peu, c'est sans doute une histoire de goût personnel, mais c'est que tu omets un grand nombre d'articles (ça m'a surtout frappé dans le chapitre précédent). Je comprends que c'est un choix stylistique, et je trouve ça parfois adéquat et l'effet réussi - une phrase parmi d'autres, "Gargouilles et démons se perchèrent sur les chapiteaux", là ça fonctionne très bien - mais parfois c'est trop, ça fait un peu artificiel ou maladroit - "Je menai belle vie, insouciante", c'est un peu bizarre comme phrase.

J'ai relevé deux coquilles, "Le feu du Ciel les menaçai(en)t", et "peu m’importai(s)t".

Merci pour cette histoire, que j'ai pris plaisir à lire !
Erwel.le
Posté le 30/07/2025
Salut,
Merci pour ce retour précis. Après coup, je me suis rendu compte que ce texte esquive la question de la morale, ou de l'éthique. En effet, ce personnage est en fait un criminel et ça me chiffonne un peu de rester collée à son point de vue et qu'on ne sache pas s'il change, au fond, ou alors s'il recommencerait allègrement à piller s'il "revivait".

Merci de soulever ce point, ainsi que d'avoir attiré mon attention sur ces articles absents. C'est marrant, je n'entends pas ça comme bizarre, mais c'est important pour moi de savoir que, non, pour certain-e-s lecteurices, ça ne passe pas... Je vais y faire attention, car dans mes autres textes aussi je saute parfois les articles.
Lily D.
Posté le 11/07/2025
J'aime beaucoup cette chute. Je vois tout à fait le lien avec le thème - amené subtilement (enfin je trouve).
J'ai l'impression que la vie lui manque, mais je n'ai pas l'impression qu'il regrette ses actes passés... Pas (tro de compassion si c'est le cas. ^^
(Tu nous mets cette catastrophe mondiale bien trop proche - angoisse écologique 🙈 : il parle d'une attente centenaire. J'aurais préféré lire millénaire- d'autant qu'il est mort au Moyen Âge ? )

Merci pour ce partage ^^ J'ai bien aimé 😉
Erwel.le
Posté le 30/07/2025
Salut, merci d'avoir souligné ce trait psychologique. En effet, il ne regrette pas ses actes... Et je me suis aperçu après publication (et après le 6 juillet) que ça ne m'allait pas trop, ou en tout cas, que j'éprouve le besoin de, peut-être, poser un autre point de vue.
Eh eh, oui, la catastrophe semble s'approcher dans cette histoire. Bon, on n'a qu'à se dire que c'est juste un gars en pierre qui n'a pas compris ce qu'il se passe :-).

Merci pour ton commentaire !
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