Il ne croyait pas...

Notes de l’auteur : Une nouvelle à chute où un homme impassible, un chef implacable accomplit sa mission : délivrer le continent envahi des Envahisseurs. Une histoire qui ne durent que dix jours, une histoire qui ne prend qu'un quart d'heure de lecture.
Profitez-en !
Gardar

Pleine lune, le bateau se balançait sous les étoiles.

C'était très calme. Un peu trop même.

La lune se levait, rejoignant les deux autres encore levées, la quatrième lune de la nuit. Non, c'était réellement trop calme.

Le navire chassait sur ses ancres : la brise de terre soufflait. Le rivage n'était plus loin. Allait-il vraiment réussir à accomplir le destin de toute une vie ?

Ergar le saurait bientôt. Dans quelques levers de lunes, ce serait l'action. Son visage ne trahissait aucune émotion. Entraîné à cela depuis qu'il avait pris sa première respiration, aucun sentiment ne pouvait interférer à sa volonté.

Pas un bruit, un silence de mort. Pourtant on enfilait des armures, on glissait des épées au fourreau. Trente. L'Élite. Des hommes aussi bien formés que leur commandant.

Penché à la proue, celui-ci regardait encore une lune se coucher. Son visage basané montrait qu'il connaissait le soleil de ce continent. Une longue cicatrice sur sa joue avouait qu'il avait connu la Venue.

- Les hommes sont prêts, annonça un homme sorti de l’obscurité de la cale.

- Bien Sarg, lâcha Ergar sans rien ajouter.

Les deux hommes restèrent un instant encore dans le noir avant que ne se lève la septième lune. Le rivage du continent apparu une nouvelle fois.

- Nous y serons dans deux heures.

- Après vingt ans d'absence, laissa tomber le commandant un goût de cendre dans la bouche.

 

Une nouvelle lune se coucha. L'ancre remonta lentement, sans un clapotement tandis que les cinq lunes traversaient lentement le ciel étouffant les timides étoiles du ciel endormi.

Le navire glissa sur l’eau.

Le timonier l’amena au plus près du rivage jusqu'à ce que, tout en douceur, le bateau cesse tout à fait de bouger : s'échouer était prévu. De toute manière, l'expédition ne devait pas revenir du continent envahi. Le dernier chef humain de l’île avait été bien clair dans ces ordres.

Ergar, la responsabilité de commandant de l’expédition sur les épaules, descendit à sa cabine. Il ouvrit un coffre à l'aide d'une petite clé rouillée. L'homme saisit de ses doigts habiles une enveloppe décachetée. Il s'assurait une dernière fois de ses ordres.

“ Moi, Hargor, dernier chef de l’espèce humaine, ordonne au capitaine du navire Le dernier combattant de prendre à son bord les trente hommes de l’Élite et de mener leur expédition au continent envahi. La mission suivante devra être exécutée dans la plus grande discrétion. Les soldats devront se rendre à l'intérieur même du cœur du continent, y trouver l'Envahisseur lui-même et le mettre à mort. Tout pouvoir est conféré à Ergar, capitaine, du Le dernier combattant, afin de mener à bien la mission. Un délai de trente jours complets pour réaliser cette tâche, après quoi les occupants du navire seront considérés comme morts vaincus ou vivants vainqueurs et l'assaut final sera donné.

Hargor, commandant en chef de la dernière zone libre ”

 

Vingt-trois jours depuis leur départ et plus qu'une semaine pour abattre le chef des Envahisseurs lui-même ! Pourtant, aucun tressaillement ne parcourut le visage de l'homme. Ce constat, il l'avait prévu, calculé depuis bien longtemps.

De ses doigts jaillit une flammèche qui dévora le papier n’en laissant que des cendres qui s’éparpillèrent dans la cabine. Plus de preuves.

On frappa.

- Entrez, grogna Ergar.

- La dernière lune se lève, annonça un matelot envoyé par le second.

- Bien, j'arrive, le congédia le capitaine.

L'homme releva la tête de sa carte, si peu précise car si peu explorée, ils étaient exactement là où il avait voulu les emmener après près d’un mois de voyage sans voir la terre. Il pouvait être content de lui pourtant, il préférait laisser les émotions aux faibles d'esprit.

 

Ergar sortit de sa cabine, en effet, la dernière lune avant l'action était en train de se lever, plus que quatre heures avant le lever du jour. La lumière était bien plus faible, on ne voyait pas la côte du navire, c’était la dernière lune dans le ciel. Idéal pour l'infiltration. Si réellement personne ne les avait vu de la terre, une grande étape était franchie. Malgré tout, il ne croyait pas à la chance.

- Sarg, vous pouvez lancer la manœuvre de débarquement, cria-t-il d’une voix rauque.

Le second disparut et bientôt, les marins du navire Le dernier combattant firent descendre les premiers canots, pour qu'embarque l'Élite.

Bientôt, les premiers soldats y descendirent et Ergar s'y engagea à son tour en laissant comme ultime ordre, de faire disparaître de la surface de l'eau le navire et ses occupants et ce avant l'aube, au prix de leurs vies si nécessaire. Des hochements de tête lui répondit, les marins connaissaient leur destin.

Les cinq canots s'éloignèrent lentement du bâtiment au doux rythme des avirons. Ergar savait que c'était la dernière fois qu'il voyait son vaisseau. Il apprécia une dernière fois les formes élancées de la fine coque, les amples voiles repliées.

La nuit enveloppa le navire. Le dernier combattant ne serait plus jamais commandé par son capitaine : il n'y avait plus de retour en arrière possible.

Les chaloupes glissaient tranquillement, sans un bruit, sur l'eau calme. Le rivage n'était plus loin.

Mais c'est alors que cela arriva !

Le canot de tête fût soudain encadré par une gigantesque mâchoire ouverte.

Il y eut un horrible craquement.

La coque de noix disparu de la surface de l'eau.

Pas un homme n'avait réagi, le drame n'avait duré qu'une seconde.

- Un Guar ! étouffa Ergar un terrible juron sur les lèvres.

On ne pouvait rien contre ces créatures qui étaient embusquées profondément sous l'eau mais le chef de l'expédition venait de perdre six de ses hommes sans avoir rien pût faire. Au moins l'appétit de la créature était satisfait de plus elle chassait en solitaire.

Ergar ne démarrait pas très bien la mission, un imprévu qui lui coûtait cher. Ce n'était pas la tristesse ou le regret qui l'envahissait pourtant, c'était l'agacement que tout ne se déroule pas comme il l'avait prévu.

Enfin, les canots ralentirent tandis qu'ils s'enfonçaient dans le sable. Les hommes avaient pied. Les vingt-quatre soldats, sur un ordre de leur commandant, descendirent à l'eau et sabordèrent les embarcations qui s’enfoncèrent dans la lagune. Ils remontèrent à la côte.

Ergar fut le premier à marcher sur le sol du continent. Il s'agenouilla et ramassa une poignée de terre dans ses mains. Il inspira l'air qui giflait son visage.

- Torgal, nous voilà pour ta délivrance. Tu revois des humains pour la première fois depuis vingt ans, murmura-t-il son premier sourire au visage.

Si Ergar avait pu s'avancer à découvert sans précautions, c'était simplement parce que les soldats, de par leurs entraînements, s'étaient immédiatement déployés sur la zone de débarquement.

Le commandant se releva et d'un signe, invita ses hommes à le suivre. Le geste presque invisible dans la nuit sombre, que la lune n’éclairait que faiblement, fut tout de même capté par les combattants.

- C’est maintenant que ça va se compliquer, soyez prudent, lâcha le second.

La petite troupe s'engagea sur un chemin de terre qui traversait la forêt.

Ils étaient rentrés sur le territoire des Envahisseurs dont nul n'était revenu vivant.

La forêt en elle-même était en paix à l'exception des grandes marques de griffes sur les arbres et dans le sol. Ergar n'en tint compte, il connaissait suffisamment les créatures de la Venue pour savoir que c'était seulement de l'intimidation : les Envahisseurs n'utilisaient jamais leurs griffes au combat.

En silence, le commandant et ses hommes traversèrent la forêt dans son entièreté. Plus que deux heures de nuit. La lune commençait à descendre.

Derrière le bois, la plaine triomphait en maîtresse. À cette intersection, Ergar s’arrêta. La vieille carte disait donc vrai ! Le continent était plat ! Une surprise compréhensible car l'île où vivaient les derniers humains était déchirée par de nombreux pics rocheux qui monopolisaient tout l'espace cultivable. Un désert de montagnes.

Derrière la forêt commençait la mission.

Il fit le premier pas.

Tout le groupe s'engagea à sa suite.

La mission débutait.

Le jour monta brutalement. Il n'y avait pas de montagnes pour freiner le soleil et il reçut alors les premiers rayons en plein visage, il marchait droit vers l’Est. Le voyage en bateau l’avait heureusement préparé, et c'est avec plaisir qu'il sentit le soleil réchauffer sa peau et sécher ses vêtements.

Le paysage était désertique. Ce n'était qu'une immense plaine où traînait encore quelques bosquets, seuls pour agrémenter une prairie dense mais sèche. C'était l'été.

“Tout va bien, le soleil brille, on pourrait se croire au temps d’avant la Venue… Mais le calme est trop prononcé, hélas” se disait une fois de plus Ergar avec son éternel pessimisme. Même dans ses plus grands espoirs, il n'avait pas imaginé sortir de la forêt. Cependant, elle était maintenant quatre heures derrière eux. Le seul obstacle à leur infiltration était le soleil brûlant qui frappait sans discontinuer. À croire que les Envahisseurs avaient été forcé de se replier au cœur des terres mêmes du continent. En tout cas, il n'avait pas vu l'ombre d'une de ces créatures. Avec de la chance, elles avaient purement et simplement quitté à jamais le continent, mais il ne croyait pas à la…

La journée s'écoula ainsi sans rien à signaler. La nuit suivit, pareille à la journée, surplombée par les huit lunes. Ce furent des heures de marche ininterrompues. La fatigue ne se fit pourtant pas ressentir un seul instant. Ils étaient tous surentraînés et les montagnes étaient plus dures à escalader que les semblants de collines qui seules faisaient le dénivelé du paysage.

“Plus que six jours.” se disait sombrement Ergar.

Il eut une nouvelle journée et une nouvelle nuit.

Le matin se leva avec des hommes un peu plus grognons que d'habitude. Ils mirent plus de temps avant.

- …Ils n'ont même pas pu vengé leurs camarades morts inutilement…ils se connaissaient depuis l'enfance…, expliquait Sarg pour justifier le retard.

- Sept minutes la prochaine fois, l'arrêta le commandant.

- Merci, merci capitaine ! s'exclama le second devant cette autorisation si rare à obtenir avec Ergar en chef.

Le second communiqua la nouvelle aux autres, qui en crièrent de joie.

Ergar s'immobilisa. Une secousse venait de parcourir le sol. Il y en avait un. Il était réveillé. Le commandant l'avait entendu. Les autres soldats, aussi, apparemment. Leur silence brutal le disait.

Immobiles, épées sortis du fourreau, les vingt-trois hommes se tenaient en groupe compact.

La satisfaction se lisait sur leurs visages.

Un combat. Un premier combat contre un Envahisseur.

L’inaction disparaissait.

La terre s'ouvrit soudain devant eux. Une immense créature en jaillit. Un gigantesque hurlement sorti de sa mâchoire grande ouverte. Un corps d'insecte, un abdomen bleu-violacé qui laissait voir les légendaires trous d'où germait les griffes d'intimidation, inutiles au combat, six longues pattes se terminant par des pointes mortelles, c’était bien un Envahisseur. Son aspect, son odeur, répugnant n'invitait que plus à la peur.

Les trois griffes de l'abdomen jaillirent et la créature se fit terriblement menaçante.

Mais l'Élite connaissait son adversaire, et ce n’était pas réciproque.

Sans une crainte, décidés, les soldats attaquèrent. Les épées tranchantes amputèrent la créature de ses pointes meurtrières. Fauché, l'être s'abattit sur le sol. Un hurlement s'ouvrit dans sa gorge, pour cesser l'instant d'après coupé par la lame d'Ergar. Pas un homme n'était blessé, pourtant la créature était trois fois plus grande qu'eux.

- Un petit jeune, commenta un des combattants.

- Pour la discrétion, par contre, c'est raté, fit un autre. Ces cris ont dû porter à des kilomètres à la ronde.

Ergar regarda le cadavre :

- On repasse à trois minutes, ordonna-t-il furieux.

- Bien commandant, lâcha Sarg sans autres commentaires.

Ils n'avaient pas besoin d'explications pour comprendre que c’étaient leurs cris qui l'avaient attiré. Par chance nulle autre bête ne vint.

Mais Ergar ne croyait pas à…

Le soleil se coucha.

“Quatre jours.”

Ce fut ce matin-là qu'ils arrivèrent au bout de la gigantesque plaine. Leurs maigres provisions avouaient que le temps pressait. Aucun autre des Envahisseurs ne s'était montré. Jusqu'à présent, le plan se déroulait correctement.

Le paysage qui s'étalait maintenant devant eux faisait peine à voir. Partout, à perte de vue, des plantes desséchées, déchiquetées, démembrées. Un tressaillement fendit la face d'Ergar.

- Que s'est-il passé ? fit un homme tout aussi surpris.

- Les Envahisseurs ont eu des ennuis, constata Sarg.

En effet, partout les cadavres des ennemis héréditaires des humains faisaient le relief du paysage.

Le petit groupe, l'Élite si sûr d'elle, vacillait devant cette scène de malheur, devant ce qui avait détruit leurs ennemis.

- On ferait mieux de ne pas rencontrer ceux qui ont fait ça.

- Mission avortée, chef ? interrogea le second ayant du mal à cacher ses appréhensions.

Il y eut un long silence. Ergar était furieux. Furieux, car depuis sa naissance il se préparait à cette mission et elle se révélait inutile. Furieux, car ce n'était pas son groupe qui avait éliminé la menace des Envahisseurs. Furieux, car manifestement il y avait un nouvel ennemi, d'autres Envahisseurs.

- Non. On est venu pour détruire l'Envahisseur, on va le détruire. Qu'on le connaisse ou non.

- Mais nous ne sommes pas préparés à affronter ces ennemis, protesta Sarg, sachant pourtant que c'était peine perdue. Notre entraînement sera peut-être inutile.

- Ou indispensable. Je n’avance pas pour reculer.

Les protestations cessèrent et le groupe s’engagea à sa suite dans la dernière étape de leur aventure. Une véritable descente en enfer.

Toute la journée, ils marchèrent dans un environnement de plus en plus dévasté, et le jour se coucha à nouveau sans voir cesser l’éternel marche de l'Élite. L’ultime jour de sa mission parut devant leurs jambes fatigués et leurs traits tirés. Ce soir, ils seraient considérés comme mort ou vainqueur.

La destination était maintenant devant eux, ils avaient atteint le centre même du continent, là où devait vivre le roi des Envahisseurs.

En fait de centre, il n'y avait pas. Plus qu'un trou gigantesque dans le sol qui semblait s'ouvrir à une chute sans fin.

L’Élite avait le matériel nécessaire, tout possibilité avait été prévu, une crevasse ne pouvait tromper son esprit de déduction. Suivant leur entraînement, les soldats se mirent en cordée et le commandant le premier disparut dans l'ouverture béante.

En fait, la descente ne dura que peu de temps. Cents mètres de profondeur. Tout au long de leur progression, les parois s'étaient élargies. Il devait être dans une immense caverne.

Une lumière haletante dévoilait un tunnel. Sans une hésitation, Ergar s'y engagea.

Le long tunnel, une issue, une autre grande cavité.

Mais surtout un Envahisseur géant. Le chef, le roi lui-même.

Les épées fusèrent.

Le dernier rescapé d'un massacre, peut-être même l'auteur de ce massacre, allait rencontrer l’Élite de la race humaine.

La créature, averti par son sixième sens, s'éveilla alors de son lourd sommeil.

En un instant, les adversaires se tinrent prêt au combat. La créature attaqua à la vitesse de l'éclair et deux hommes tombèrent sans vie. Un éclair de rage traversa le bras d'Ergar et un jet de flamme jaillit de sa main. Le monstre poussa un terrible cri de douleur.

 

-Yaaahhh ! hurla Ergar ! Tching ! Schlac ! Le méchant roi est mort ! le petit garçon criait dans sa chambre.

Les gentils avaient gagné !

Les monstres étaient vaincus !

La figurine d'Ergar trônait dans la petite main de l'enfant tandis que tombait au plancher celle du roi des Envahisseurs.

- Ça ne va pas de hurler comme ça, Antoine ! cria sa mère en rentrant. En plus je t'ai dit d'arrêter de jouer avec ces jouets stupides ! Confisqués !

Elle ramassa les figurines éparses sous les cris de l'enfant, mais ne remarqua pas les mains serrées du petit garçon et ressortit avec les jeux.

 

Ergar était le seul survivant…

 

Mais il ne croyait pas…

 

Fin

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Emma
Posté le 19/04/2024
Bonsoir,
J'espère que tu es d'accord pour accepter les remarques. Alors voilà je me lance :
"Pourtant, son visage ne trahissait aucune émotion. Entraîné à cela depuis qu'il avait pris sa première respiration, aucun sentiment ne pouvait interférer à sa volonté. "
Se peut-il qu'on apprenne dès sa naissance à ne trahir aucune émotions ? alors il se peut aussi que je ne sois pas assez loin dans ma lecture, je vais continuer pour voir, si je vais un peu trop vite;
Je pense qu'il manque les tirets des dialogues, même si on le comprend à la lecture.
"les cinq lunes traversaient lentement le ciel que les timides étoiles n'éclairaient que peu."
"Son visage basané montrait qu'il connaissait le soleil"
tu peux le dire ainsi : le grand large n'avait aucun secret pour lui, sa peau halé par le soleil en témoignait.
Traversant le ciel, les cinq lunes amoindrissaient l'éclat des étoiles.
Tu peux le dire ainsi, si tu veux, je trouve que c'est plus poétique. n'hésite pas à me dire si cela te dérange que je corrige tes phrases. ou si tu veux que je continue.
Emma
Posté le 20/04/2024
re-bonjour,
Je n'arrive pas lire la suite, car je ne peux m'empêcher de corriger, j'aimerais que tu me dises si cela te va. merci d'avance et bonne journée
Gardar
Posté le 20/04/2024
Bonjour Emma !
J'espère que tu vas bien.
Merci de prendre le temps de lire cette histoire. Je suis prêt à accepter toutes remarques mais pas forcément à les prendre en compte. Par exemple, Ergar, depuis sa naissance à appris à ne trahir aucune émotions puisque il a été sélectionné tout petit pour faire partie de l'élite et on y accepte aucune émotions. Les tirets des dialogues sont une erreur, je vais corriger. Je ne comprends pas pourquoi ces deux phrases te gênent. L'équivalent que tu proposes ne change pas grand chose à mon avis. Je ne cherche pas un cense poétique. La nouvelle n'est pas une romance où un poème, c'est voulu que ça soit moins poétique. Fais comme il te plaît pour la lecture, tu pourrais lire sans corriger ce que tu penses être à corriger.
Merci Emma
Gardar
Emma
Posté le 20/04/2024
Merci pour ton retour, je vais donc reprendre la lecture.
aug974
Posté le 11/04/2024
c'est trop top, j'aime énormément, même si je ne l'ai pas lu. c'est cool c'est chouette c'est amusant c'est peut être bien. la couverture est pas mal (c'est la seul chose que j'ai vue )
Gardar
Posté le 15/04/2024
Lis ou ne commente pas !
Samuel
Posté le 17/06/2024
Quel violence !
Ayunna
Posté le 30/03/2024
Quelle épopée ! Ce n'est pas de tout repos pour ce pauvre Ergar...
et surtout, quelle chute ! Je ne m'y attendais pas. J'avais presque envie de rire. Très bien joué :)
Je découvre ta belle plume, poétique dans les descriptions avec même de jolies rimes qui apportent un côté musical. J'ai aimé la concision des phrases pour donner du rythme, de l'action au récit :)
La présence de ces nombreuses lunes fait voyager le lecteur :)
Gardar
Posté le 30/03/2024
Oui, en effet, je ne laisse pas beaucoup respirer Ergar et le lecteur. C'est la seule nouvelle que j'ai écrite alors je ne suis pas sûr d'être dans les règles de l'art mais j'ai bien travaillé la chute. J'hésitais entre différentes chutes mais celle du petit garçon restait la plus poétique et la plus mignonne.
Pour mon style d'écriture, encore merci, je le travaille depuis longtemps mais je pense que tu me surpasses encore, et de loin.
Phrases courtes actions, phrases longues description. C'est un peu mon dicton.
Pour les lunes, je trouvais que ça donnerait un autre sens à l'histoire, poétique mais aussi futuriste.
Je suis content que tu aies lu cette histoire, et qu'elle t'es plu.
En espérant te faire voyager encore, à bientôt Ayunna
Gardar
Ayunna
Posté le 30/03/2024
Merci pour ta réponse :) j'ai continué de te lire sur ton autre oeuvre :)
Ah, mais tu ne peux pas du tout savoir si je te surpasse en style d'écriture, puisque tu ne m'as pas encore beaucoup lue ^^
Tu sais, je n'ai pas spécialement de bagage littéraire ^^ je ne suis qu'une pauvre chanteuse-musicienne ^^
Gardar
Posté le 30/03/2024
C'est vrai, je ne t'es pas pas assez lu. Je vais y remédier de ce pas.
À bientôt
Gardar
Ayunna
Posté le 30/03/2024
En fait je disais cela pour ne pas que tu te sous-estimes ^^ j'aime beaucoup encourager les gens :) mais c'est gentil merci avec plaisir !
Gardar
Posté le 30/03/2024
J'ai remarqué.
Merci beaucoup
Gardar
Arod29
Posté le 27/03/2024
Hello Gardar!
Très réussie ta nouvelle. Je me suis fait avoir par la chute. J'ai beaucoup aimé.
Ton style est efficace et rythmé.
Bravo! À bientôt!
Gardar
Posté le 27/03/2024
Merci beaucoup pour ce commentaire Arod29, content que tu es apprécié. En effet, une chute qui n'est pas vide d'un certain sens avec les deux dernières phrases.
À bientôt dans d'autres livres
Gardar
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