Une haine déchirante. Parce qu’ils m’observent. Parce qu’ils me jugent. Différente. Tous les mots qui me viennent sont les mots de l’horreur. Parce qu’il faut subir. Parce qu’il faut fuir. Parce que je ne sais plus quoi faire.
Un cercle se dessine. Un cercle autour de moi. Impénétrable. Immuable comme l’Être. Rien ne change. Rien ne changera. Car tout n’est rien que terreur.
Le cercle s’éloigne de moi. Le cercle éloigne de moi le monde.
Apesanteur.
Un jour je trouverai les mots. Les mots de l’horreur. L’horreur de mes yeux, entaillés de larmes d’or. Il faudra bien que je les trouve, pour enfin me relever.
Ce n’est pas si facile d’accepter sa haine. Parce qu’on a envie de croire que le bonheur fait du bien. Parce qu’on a envie de croire que la colère nous rend faibles. Mais c’est faux. Parce que la haine nous définit. Parce que le bonheur nous ment.
Parce qu’il faut toujours chercher plus loin.
Elle résume aussi bien l'isolement intérieur de celui ou celle qui endure, mais également l'incompréhension extérieure et aussi la coupure nette, abrupte, sociale, affective, humaine, que cela engendre.
Texte clinique, qui ne condamne pas, mais prend un contrepied, fait entendre une voix qu'on veut asociale, à laquelle on oppose un jugement qui participe au cercle (encore lui) vicieux de la haine qui se nourrit de la peur, qui se nourrit du rejet...
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Ça me fait très plaisir !^^
Très belle interprétation hihi, en tout cas tu saisis très bien la situation que j'essayais de transmettre ! Et ça me rassure, parce que parfois j'ai peur que mes textes soient trop flous... Et en même temps j'adore ça, les textes flous haha, donc voilà je suis un peu tiraillée^^'
Merci encore !
“Pourquoi tant de haine?”
>> La réponse à cette question est imprononçable, car si personnelle... Tout, rien, et puis encore un bout d'autre chose... À toi de trouver ce que cette haine fait résonner en toi, mon but à moi était de la faire naître !^^