Il leva un regard innocent vers le ciel gris au-dessus de lui. La pluie ruisselait sur son visage tandis que le vent frais lui caressait le visage Il ferma les yeux et soupira lentement. L'herbe humide mouillée ses vêtements mais ils s'en fichait. Il aimait rester assis là dans ce champs. Ils savaient ce qui l'attendais après mais il ne voulait pas y penser... Il resserra un peu plus ses mains autour de son Katana tandis qu'une larme coula le long de sa joue. Il la sentit descendre le long de son cou et la laissa se perdre dans l'herbe humide. Il renifla et rouvrit les yeux. Il vit les oiseaux s'enfuir vers le Sud... Ça avait déjà commencé... Il pouvait entendre le son des tambours de Guerre. Il posa sa main gauche sur le sol et sentit ce dernier tremblait. Il se releva lentement et resserra la ceinture de son kimono lorsqu'il entendit des bruits de pas derrière lui.
- Omoe, c'est l'heure....
Il se tourna vers la femme qui se trouvait derrière lui et acquiesça lentement.
- Oui mère... répondit-il lentement en arrivant à son niveau. Il leva les yeux vers cette dernière. Ses yeux était rouges et son visage ruisselait sous les larmes. Elle ne put s'empêchait de le prendre dans ses bras et éclata en sanglot.
- Je... Je suis désolé Omoe je sais que...
Omoe lui fit signe de ne rien dire et l'embrassa sur la joue puis il se libéra de l'étreinte de sa mère. Il lui caressa doucement la main puis commença à partir. Il entendit sa mère fondre en larme derrière lui. Il ferma les yeux et empoigna de sa main gauche le manche de son katana. Il avait envie de rebrousser chemin et de courir vers elle afin de se réfugier dans ses bras. Mais si il faisait ça, son peuple serait réduit à néant. C'était le seul du village qui était capable de les affronter, le seul qui en avait le courage. Il soupira de nouveau et emprunta le chemin pour retourner à ce dernier. Il entendit le bruit fracassant de la cascade qui se trouvait quelque mètres plus loin, il était apaisant et lui permettait de se vider l'esprit. Le chemin était escarpé et poussiéreux. Plus il avançait, plus il sentait les pierres affûtées lui lacérait ses pieds nus. Le vent balançait ses cheveux devant son visage. Il s'arrêta soudain et sortit son katana d'un geste rapide puis attrapa ses cheveux pour faire une queue de cheval qu'il coupa net sans hésitation. Il laissa ces derniers voler dans l'air tels des plumes avant de venir se poser lentement au sol dans les petites flaques de sang créant ainsi un mélange de mauve et de rouge. Il était déterminé... Il avait toujours détesté ôter la vie d'une personne. « Le katana au service de la vie »... Il esquissa un léger sourire en se remémorant les paroles de sa mère.
Il arriva quelque minutes plus tard à l'escalier qui descendait aux village. Il soupira de nouveau et s'engagea sur ces derniers. Il avait la boule au ventre et son cœur s’accélérer à chaque marche qu'il descendait. Il avait peur... Il avait peur d'échouer... Lorsqu'il arriva à la derrière marche, il releva la tête et s'aperçut que tout le monde le fixait, certains avec admiration, d'autre avec angoisse... Il traversa la foule tandis que chaque habitant venait lui poser une main sur l'épaule, certainement pour lui donner du courage. « Vous n'avez qu'à vous battre à ma place » pensa t'il... Peut-être valait-il mieux sacrifier une vie pour en sauver des centaines. La distance entre la place centrale et les grandes portes en bois du village lui sembla durait une éternité.
- Courage Omoe, lui dit un des villageois du nom de Oroshi en lui posant sa main droite sur l'épaule gauche. Oroshi était le forgeron du village, c'était lui qui avait forgé le katana qu'il avait autour de la taille.
Omoe se tourna vers ce dernier et lui adressa un léger sourire avant de continuer son chemin. Lorsqu'il arriva devant les Grandes Portes, le temps sembla s’arrêter. Il se tourna vers les villageois... C'est à ce moment là qu'il compris...
- Omoe... lui dit une petite fille qui s’approchait de lui avec une fleur bleu dans les mains. Tiens, elle te protégeras contre les méchants...
Omoe la regarda un instant tandis qu'il sentit les larmes lui montait aux yeux. Il détourna le regard et attrapa la fleur qu'il glissa dans la ceinture de son kimono et murmura un léger merci tandis que le père de l'enfant venait la récupérer. Il entendit alors les portes s’ouvrir. Il prit une nouvelle inspiration et s'aperçut que sa main gauche tremblait. Lorsque les portes furent complètement ouverte, il dut plisser les yeux. Le ciel état redevenue bleu, le soleil rayonnait dans le ciel tandis qu'un arc-en-ciel se dressait au-dessus de l'armé qui se trouvait devant lui. Il hésitait à faire le pas... Ce pas qui le conduirais directement sur ce champs de bataille. Il serra les poing avec détermination puis s'avança à la rencontre des ses adversaires.
- Regardez ce que les sous-races nous envoient, hurla un des hommes qui se trouvait en face de Omoe. Un amuse-gueule avec un cure-dent.
L'homme cracha au sol et s'avança vers Omoe tout en sortant son épée de son fourreau. Sa veste verte flottait aux vent tandis que ses cheveux noir était collé sur son visage à cause de la pluie. Arrivé à la hauteur d'Omoe, il leva son épée en l'air, son visage affichait un sourire malicieux
- C'est presque trop facile, dit-il en abattant son sa lame sur la tête d'Omoe
- Je suis désolée... Murmura ce dernier
D'une vitesse surhumaine, Omoe esquiva la lame par la droite et sortit légèrement son katana de son fourreau. Il pris appuie sur sa jambe droite et enfonça la poignée de son katana dans le ventre de son adversaire. Ce dernier recula pour reprendre son souffle. Il examina Omoe, se demandant comment une race inférieur à la sienne avait réussi à le toucher. D'ordinaire, les fées ne savaient pas se battre et étaient connue pour leurs Magie de Guérison. Il soupira et repris ses esprits, ce devait juste être un coup de chance._
- Tu es plutôt rapide, gamin mais...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Omoe lui porta un coup à la gorge avec la poignée de son katana. L'homme recula tout en lâchant son épée et tomba à genoux en portant ses mains à sa gorge. Il tentait de reprendre son souffle, il avait l'impression que ce gosse lui avait cassé quelque chose dans la gorge qui l'empêchait de respirer. Il releva la tête et croisa le regard de Omoe. C'est un regard doux, comme si ce jeune garçon avait pitié de lui. Il rassembla ses dernières forces et chercha à tâtons son épée sur le sol. Il entendit alors le son d'une lame que l'on sort de son fourreau. Sa tête commença à tourner sous le manque d'oxygène.
- Vous n'auriez jamais dû venir ici... Murmura Omoe, son sabre à la main.
La lame était pointé vers le sol. Il ferma les yeux et profita de ce moment, ce moment ou tout le monde retient sa respiration, ce moment ou le calme plane avant le massacre. Il sentie une larme coulait le long de sa joue. Il entendit alors du mouvement du côté gauche et du côté droit. Il compta 6 ennemies qui lui couraient dessus. Il serra son katana plus fort et attendit que la larme atteigne le bout de son menton. Lorsque celle-ci se détacha de sa peau pour se dirigeais vers le sol, il prit une profonde et longue inspiration, puis, d'un geste rapide il découpa la larme en deux et senti le sang de son ennemie lui asperger le visage. Il savait qu'à ce moment là, il ne pouvait plus faire marche arrière. Il rouvrit soudainement les yeux et esquiva la lance d'un des 6 hommes et lui lacéra net le torse, il dévia ensuite rapidement l'épée d'un autre pour ensuite donner un coup de coude au visage d'un autre. Les 4 autre s’arrêtèrent, stupéfait par la maîtrise et la rapidité de cette Fée. Omoe profita de ce court instant pour se remettre en position. Il saisie le manche de son katana à deux mains et se mit en garde haute, prêt à accueillir ses adversaires. Il vit alors un des hommes sourire et reculer légèrement tandis que le reste de l'armée applaudissaient et hurlaient le nom de « Rast ». Ses 4 adversaires s'écartèrent pour laisser place à un Géant à 4 bras. Il était armé de 4 gigantesque massue. Omoe compris que sont adversaire était un Asura et recula d'un pas. C'était un adversaire coriace, il le savait... Pouvait-il le battre ? La question ne se poser même pas. C'était sans doutes le meilleur guerrier de cette armée. Si il le battait, ces hommes retournait dans le Nord.
- Tu vas morfler Gamin, prononça un des hommes. Tu ne fais pas le poids contre Rast...
Omoe sentie les poils de son dos se dressait. Malgré tout, il resta en position. Sa rapidité pouvait potentiellement faire la différence. Il c'était entraîné depuis ses 5 ans au katana et avait une maîtrise pratiquement parfaite de son arme. Des perles de sueurs commençait à se former sur son front. Il croisa le regard de Rast. Il n'y avait aucune haine dans ce dernier, mais plutôt de la pitié. Omoe resserra la prise sur son katana.
- Je n'ai pas spécialement envie de te tuer, commença Rast de sa voix grave. Mais si je ne le fais pas, ces hommes massacreront mon peuple. Je ferais en sorte de te tuer d'un seul coup. Donne moi ton nom jeune fée et je raconterais notre combat aux miens et glorifierais le courage dont tu as fait preuve.
Omoe souris légèrement tout en restant aux aguets.
- Je suis Omoe Tsukuyomi, murmura t'il a Rast, fils d'une Fée et d'un Shinigami née pendant une lune Bleue.
- Omoe Tsukuyomi, lui dit Rast tout en levant un des gourdins en l'air, ce combat resteras gravé dans l'histoire de mon peuple.