Cette nuit-là, un petit garçon n’arrivait pas à trouver le sommeil.
Il entendait du bruit au rez-de-chaussée, et était convaincu que ce n’était pas normal. Il s’était d’abord dit que ses parents devaient se disputer, mais cette fois-ci il entendait bien plus que des éclats de voix, plutôt des cris et des bruits de lutte…
Soudain, les bruits s’arrêtèrent, et l’enfant entendit quelqu’un monter l’escalier d’un pas lourd. Il espérait très fort que ce soit son père, ou sa mère, mais n’en était vraiment plus sûr du tout.
Les pas s’approchèrent, puis la porte de sa chambre s’ouvrit. Il vit alors un homme robuste rentrer, tenant sous chacun de ses bras les cadavres de ses parents.
Il les posa sur le sol, où leur sang commença à s’écouler. l’homme trempa ses doigts dedans, et écrivit quelque chose sur le mur, en face du lit de l’enfant. Puis il s’assit sur la chaise de bureau du garçon, et ne bougea plus.
L'enfant avait assisté à toute la scène, pétrifié d’effroi. Seulement, à cause de l’obscurité, il n’avait pas pu distinguer ce qu’avait écrit l’homme sur le mur. Néanmoins, il n’osa pas bouger d’un pouce, de peur d’alerter l’homme assis à l’autre bout de la pièce.
Mais au fur et à mesure que les minutes passaient, ses yeux s’habituèrent à l’obscurité, et le garçon pût finalement lire le message inscrit sur le mur :
« RIEN NE SERT DE FAIRE SEMBLANT DE DORMIR… »
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Du coup, après avoir lue La petite fille et le chien je suis revenue sur tes légendes urbaines et je viens de lire successivement celle avec le chasseur dans la cabane (désolée mais je n'ai pas compris la chute avec les visages qui disparaissent des murs) et je viens de lire celle-là. Effectivement, elle est horrible car bien racontée, on se voit même à la place du petit garçon. Même si l'homme ne le tue pas, on voit mal un dénouement heureux pour le petit héros. Sauf s'il a caché un couteau sous les draps et qu'il poignarde le tueur par surprise. j'y crois.
Moi aussi j'y crois : à cet âge-là j'avais moi-même toujours une batte de baseball à côté du lit, ou à défaut mon opinel (mais pas sous les draps, sous l'oreiller car c'est moins dangereux). Sinon quand j'étais invité chez quelqu'un j'avais mon M16 que je mettais sous le sommier, mais ça c'était à l'époque où j'étais encore invité chez des gens