Ces chimères répandent les ténèbres
Ravagent le monde de leur venin aigre
Lentement, rôdant pour préserver leur subsistance
La peur, la méfiance, l’étouffement des héros
Ces créatures invisibles et toujours présentes
Exhalent un souffle paralytique
Les flammèches mourantes profèrent le mensonge
Et leur donnent un empire
Ces êtres aveugles et omniscients
Ont construit l’impasse
Parfois, un successeur dort
Mais son ronflement gronde, au creux de l’oreille
Ces gens n’ont pas de visage
Ce sont des monstres dont on devine l’apparence
Une charade infinie qui se perd dans le temps
Pendant qu’ils se repaissent de nos terres