Interlude Un-Deux — Chimères

Ces chimères répandent les ténèbres

Ravagent le monde de leur venin aigre

Lentement, rôdant pour préserver leur subsistance

La peur, la méfiance, l’étouffement des héros

 

Ces créatures invisibles et toujours présentes

Exhalent un souffle paralytique

Les flammèches mourantes profèrent le mensonge

Et leur donnent un empire

 

Ces êtres aveugles et omniscients

Ont construit l’impasse

Parfois, un successeur dort

Mais son ronflement gronde, au creux de l’oreille

 

Ces gens n’ont pas de visage

Ce sont des monstres dont on devine l’apparence

Une charade infinie qui se perd dans le temps

Pendant qu’ils se repaissent de nos terres

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