Introduction

Ça y est : il commence à faire tard, la soirée est déjà bien avancée, tout le monde dort ou devrait dormir…

Le moment est tout choisi pour se raconter des histoires qui font peur.
 

Encerclés par les ténèbres, éclairés par le simple halo d’une lampe torche, on est en général un petit groupe de potes en mal de sensations fortes, chacun souhaitant montrer aux autres qu’il n’a pas froid aux yeux.

C’est dans ce contexte qu’on conte ou qu’on écoute les mêmes légendes urbaines qu’au moins une ou deux personnes du groupe ont déjà entendues quelque part. Après chaque récit, chacun y va de sa théorie, raconte ce qu’il aurait fait dans la même situation et comment il s’en serait magistralement sorti… Certains embrayent avec leurs propres anecdotes, et les éternels débats sur la peur, et sur les évènements paranormaux ou non, ressortent.

On aime ces soirées particulières, où soudain, simplement par l’évocation d’histoires fictives ou – soi-disant – réelles, tout le monde se surprend à regarder derrière lui, ou à sursauter au moindre petit son inconnu…

On aime bien cette ambiance, et on ne sait pas vraiment pourquoi. En tout cas, on ne se lasse pas de la recréer dès que l’occasion se présente, en espérant à chaque fois découvrir de nouvelles histoires à faire frissonner…

C’est donc par amour de ces frissons-là, et sûrement aussi pour comprendre ce sentiment de peur – plus rationnel qu’il n’en a l’air – que je me suis décidé à compiler et faire l’apologie de mes histoires préférées, parmi toutes celles que j’ai entendues depuis la première de ces soirées.

La première d’entre elles, celle qui va suivre, est une des plus cultes et sûrement une des plus réussies. C’est aussi celle que j’ai dû voir revenir le plus souvent, mais elle garde quand même un certain charme sur lequel je ne mets toujours pas le doigt… :

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