Le Livre des Vérités
Le vieux domestique pâle lui ouvrit la porte du logis et s’inclina jusqu’au sol quand elle se présenta. Et bien qu’il maintienne son attitude servile, Lactae pouvait sentir sa peur dans l’odeur âcre de la sueur qui coulait sur son front blanc et mouillait ses longs cheveux grisonnants.
— 'Am saghira ! Je vous loue d’être venue si vite ! Depuis trois jours, elle ne répondait plus, alors je me suis permis…
Après avoir laissé planer un silence qui en disait long, le vieillard se redressa, se tordit les mains et s’écarta devant Lactae qui épousa l’ensemble de la maison d’un regard acéré : l’air brûlant et moite semblait avoir plongé la pièce et son occupante dans cette torpeur épaisse qui s’accompagne aisément d’une sieste aux heures les plus chaudes de la journée.
La fenêtre était ouverte ; malgré la moustiquaire, des mouches bourdonnaient en cercle autour du siège en rotin qui se balançait doucement au rythme des courants d’air, et Lactae y devina la silhouette de Lulla – bien que le fauteuil à bascule lui tourne le dos. Elle avança d’un pas et le parquet poussiéreux grinça sous ses bottes, laissant entrevoir entre les planches mal ajustées les reflets tourbeux de l’eau.
Comme beaucoup de citoyens de Hàgiopolis, Lulla demeurait dans une maison palafittes, une habitation sur pilotis composée d'une pièce unique, construite à moitié dans l’eau, à la lisière de Mustanqae, le marais.
Sur une table se trouvaient deux assiettes sales qui contenaient encore des os rongés et des noyaux de dattes. Un verre était vide ; l’autre, renversé, vomissait une langue d’alcool qui se terminait sur le sol. En effectuant un nouveau pas, Lactae marcha sur une longue plume blanche qui se dégradait sur une pointe de rose. La femme leva les yeux : un ara ébouriffé de colère se tenait accroché au lustre ; l’angoisse lui avait fait relâcher ses sphincters trois ou quatre fois, ce qui avait contribué à la saleté du sol.
— Gibier de potence ! croassa-t-il à l’adresse de la femme qui reporta son attention sur le reste de la pièce.
Par terre, au pied du fauteuil, se trouvait une large jatte en osier dont le couvercle était entrouvert. Une odeur désagréable de viande faisandée se mêlait intimement à celle, saumâtre, de l’eau. La femme contourna la table et se retrouva face au cadavre : la gorge et le visage de Lulla étaient troués de trois morsures autour desquelles la chair avait noirci ; sa langue était gonflée, ses yeux révulsés. Lactae dégaina immédiatement un long poignard du fourreau qui lui battait la cuisse et s’adressa au serviteur sans le regarder :
— Un Djinn est dans cette pièce, quittez-la sur-le-champ !
Le domestique obéit prestement. La femme balaya toute l’habitation d’un regard aussi aiguisé que sa lame avant de soulever le couvercle de la jatte du bout de sa botte. Son cœur bondit dans sa poitrine, mais elle n’eut pas besoin d’intervenir : le Djinn était mort. Son corps bleuté cloué au panier par un couteau qui lui transperçait la tête de haut en bas. Il avait pris la forme d’un mince serpent à la gueule noire, une de leur favorite ! La femme s’accroupit et considéra la jatte : avant d’être ouverte, celle-ci avait été scellée à la cire.
La femme se redressa et dévisagea la morte : le poison avait bouffi ses traits séduisants. Lactae avait toujours observé la beauté de Lulla avec une certaine désapprobation. Lactae aussi était belle à sa façon, mais d’un agrément digne et fortile, d’une féminité idéale. Lulla au contraire, avec ses yeux bruns d’antilope effarouchée et ses lourdes boucles noires, présentait une beauté lascive et charnelle qui était peu convenable pour une femme de pouvoir si elle espérait être respectée. Et voilà qu’elle était morte.
Tout comme elle-même, Lulla avait été 'Am saghira, et à travers son assassinat, il était évident que Dédale, son Amy kabira était visée, et tout cela allait considérablement compliquer la vie de Lactae dans les prochaines semaines.
Les bras du cadavre étaient serrés sur le Livre ; ses doigts raides coincés entre deux pages. La femme dégagea le lourd volume et les rayons de lumière sirupeux qui traversaient la moustiquaire firent briller les lettres enluminées de la couverture : le Livre des Vérités.
Lactae ouvrit l’ouvrage et vit qu’une page avait été pliée volontairement et un passage souligné, ce qui en soi présentait un grave affront. Qu’est-ce que Lulla avait pu vouloir dire avant de mourir qui justifie qu’elle abîme le Livre ? Elle lut :
Évangile de Dédale, chant numéro 23, verset 7
'Iilaaha était fâchée contre Dédale, car par deux fois, Dédale avait dissimulé à 'Iilaaha les mots qu’elle avait dans son cœur. Alors 'Iilaaha quitta son palais d’écume et de sable et se rendit sur l’île où se reposait Dédale et lui apparut. Dédale, le cœur plein de remords d’avoir caché ses pensées à sa déesse, se prosterna sur le sol en pensant qu’'Iilaaha venait pour la punir. Mais 'Iilaaha était pleine d’amour pour ses créatures et en levant ses deux mains, dit à Dédale de se lever.
« Enfant, par deux fois aujourd’hui tu as jeté un voile sur tes pensées pour que je ne puisse pas les lire, et quand je t’ai interrogée, tu as prononcé des mots qui n’étaient pas ceux que tu avais dans ton cœur. Enfant d’Iilaaha, deux fois tu as péché contre moi, mais je te pardonne, car je t’ai fait et ne souhaite que ton bonheur et ton plaisir. Seulement, si une troisième fois tu mens quand je viens à toi, je te frapperai de ma main et la mort s’abattra sur toi. »
Excellente introduction qui pose les bases de ton univers. On se sent happé. On a envie d'en savoir plus, de comprendre, d'aller plus loin, de découvrir.
Hâte de lire les autres chapitre :)
Ton histoire est dans ma PAL depuis un certain temps, et je suis ravie d'enfin la lire. Cette introduction pose les bases du reste de l'histoire de façon efficace : même s'il y a beaucoup de personnages avec des titres que je ne comprends pas encore, on est tout de suite captivé. La partie "Évangile de Dédale" m'intrigue énormément, et j'ai hâte d'en savoir plus. Un excellent début !
À bientôt :)
Voici un prologue très bien mené. Quelques noms compliqués, mais qui se comprennent parfaitement. J'espère ne pas en perdre le fil s'ils se font de plus en plus nombreux :) Ce début mi-polar noir, mi-fantastique m'a bien plu. On sent l'expérience dans la plume et c'est très agréable.
Juste pour chipoter : Une ou deux répétitions de mots ou de forme. Rien de bien sérieux :)
Ex :
- 2 balayages de salle d'un regard acéré dans ce court chapitre
- deux phrases qui se suivent qui débutent par "La femme"
Plein de courage pour tes projets :)
Cependant, je dois avouer que dans la première partie, le manière parfois familière que tu avais d'utiliser les mots me semblait étrange, peut-être parfois forcée ? Peut-être est-ce une impression personnelle. J'avoue avoir généralement du mal avec le familier en narration, même une narration qui se base sur le point de vue d'un personnage comme ici. Dans les dialogues cependant, aucun souci, ça passe sans problème.
Et le passage que j'ai particulièrement apprécié, c'est l'évangile de Dédale. J'adore la mythologie et les formes souvent particulières qu'ont les mythes. Ici c'est très bien appliqué.
Je vais continuer ma lecture avec intérêt,
Anton
Tu as une imagination vertigineuse, on le devine dès les premières lignes.
Pour l'instant je suis un peu perdue dans ce monde où tout est si étrange et complexe, je manque un peu de repères, mais ce n'est pas une critique du tout, j'adore les textes qui offrent de la résistance au lecteur!
Mais un tel degré d'implicite et d'abstraction ne peut fonctionner que si le style de l'écriture est à la hauteur, et clairement, aucun souci de ce côté-là, ton style est remarquable!
Quelques phrases qui m'ont vraiment plu:
"J'savais pas encore que quat' fois je verrais mourir mon père ni que j'passerais deux siècles à attendre que l'on vienne me sauver. Et un jour, Lù est venue."
"Ma mère disait qu'y avait tant d'amour pour nous deux dans sa tête que sa cervelle s'était enfuie par une oreille, par manque de place."
Lactae avait toujours observé la beauté de Lulla avec une certaine désapprobation. Lactae aussi était belle à sa façon, mais d’un agrément digne et fortile4, d’une féminité idéale. Lulla au contraire, avec ses yeux bruns d’antilope effarouchée et ses lourdes boucles noires, présentait une beauté lascive et charnelle qui était peu convenable pour une femme de son rang si elle espérait être respectée. Et voilà qu’elle était morte.
Par contre dans ce dernier passage j'ai été gênée par l'invention de l'adjectif fortile.
Même chose, un petit détail encore, j'ai été un peu gênée par le fait qu'il y ait deux "citations" de textes dans ce même chapitre, avec au tout début une citation du roi des Aulnes (texte qui existe dans la vie réelle), puis à la fin du chap un passage extrait de ton Evangile de Dédale (texte que tu as créé).
Je ne sais pas pourquoi ça m'a gênée, j'ai du mal à l'expliquer, si c'est parce que ça fait redondant de citer deux fois des textes sur un chapitre et que ça sort un peu le lecteur de la narration, ou si c'est parce qu'un des texte existe et l'autre est inventé, franchement j'ai du mal à cerner.
Mais c'est juste un point de détail, ou plutôt, un ressenti, à prendre avec beaucoup de recul, donc.
Ah et la première phrase: "Il y arrive parfois" c'est pas plutôt "Il arrive parfois" que tu voulais écrire?
Je reviens lire la suite bientôt, mais avant ça j'irai voir Ville Noire, pour voir lequel m'accroche le plus dès le début et je te dirai!
Alors pour être honnête, j'avais eu un peu de mal à accrocher à l'histoire que j'avais lu de toi l'année dernière (63/84 jours), pas à cause de ton style, qui est très bon, mais peut être une question de sensibilité ? Pourtant ton univers continuait à m'intriguer, encore plus avec les illustrations que tu faisais ! (j'espère ne pas t'offenser, ce n'est pas mon but :) ). Tout ça pour dire que quand j'ai vu le résumé du Livre des Vérités, je me suis laissée tenter en me disant que c'était dommage de rester sur ses impressions.
Je trouve ton style très immersif et ce prologue vraiment accrocheur. On s'y croirait vraiment et je trouve le tout vraiment intrigant ! Je vais poursuivre très vite ! J'apprécie beaucoup l'Evangile selon Dédale aussi !
En vraie, ça me fait quand même un peu mal au cœur car je considère que 63/84 jour est largement mon histoire la plus aboutie et j'ai l'impression que beaucoup de gens ont reculé parce qu'ils ont du mal à visualiser les personnages et à entrer en empathie avec eux, alors qu'en fait, il sont extrêmement proche des humains (j'envisagerai même peut-être des romances entre mes "sirènes" et des humains et je ne suis pas vraiment fan de zoophilie :p ) surtout que toutes mes histoires ne sont qu'une seule et même histoire.
Mais en vrai chaque lecteur a effectivement sa sensibilité et je te remercie beaucoup d'avoir redonné une chance à mon écriture :D et je vais de ce pas répondre à tes autres commentaires ^^.
Ah je suis tellement contente d'enfin pouvoir découvrir ton histoire, depuis le temps qu'elle me faisait des yeux et que j'ai envie de lire un truc de flibuste! J'ai bien aimé ce premier chapitre qui nous plonge dans cet univers exotique et lance directement l'intrigue. Je me pose plein de questions quant à la mort de Lulla, ainsi que la signification des versets dans l'histoire ; bref, j'ai hâte de suivre l'enquête de Lactae ainsi qu'en apprendre plus sur la culture et les coutumes de tout ce petit monde! Est-ce que tu t'es inspirée d'une certaine époque historique en particulier ? Dans tous les cas, j'adore l'ambiance!
Petites remarques:
les rayons de lumières sirupeux → j'aurais plutôt mis “lumière” au singulier, à moins que ce soit voulu qu'il y ait plusieurs sortes de lumières.
où se reposait Dédale et lui apparût → apparut
quand je t’ai interrogé → j'aurais mis “interrogée” vu que l'on parle de Dédale, mais comme tu l'as appelée “enfant” juste avant j'avoue que je ne suis pas sûre :S
Je cours lire la suite!
Et pour répondre à ta question (même si à présent tu connais beaucop mieux le monde qui est décrit...) je me suis inspirée de pleins de bouts de culture différentes pour faire cette société:
Les îles ressemblent aux caraïbes, les humains sont de type iraniens, l'architecture des temples est perse (surtout celui de Dédale en fait) la langue mélange l'arabe et le grec, la religion est directement pompée sur l'ancien testament, donc l'histoire du puple est inspiré des juifs... bref, c'est un beau patchwork.
Et du coup, si j'ai bien compris, tu as tout lu! Quelle vélocité!
(tiens d'ailleurs pour la chanson si tu veux, je peux te l'envoyer par mail, si tu me le file en MP)
Alors du coup concernant les critiques, celles que tu fait sont toutes les trois redondantes, donc j'ai déjà prévu de retoucher les descriptions des 3 grandes mères et à priori, en fait elles n'arrivent vraiment de façon régulières que à partir du chapitre ou tu es, donc ce n'est pas si anormal. Et après si pe peux te donner un coup de pouce: Portail ne sert pas à grand chose. C'est vraiment Spirale, la mère de la mort (la grande maigre aux cheveux rouge) et Dédale (la boiteuse avec la chevelure pleine d'os et de perles) qui sont importantes.
Quand aux critiques sur la scène de la carte au trésor, j'ai déjà retouché cette scène 4 fois, mais aparement ça pose toujours problème. Donc je ne pense pas la réécrire encore, mais peut-être toucher ce qu'il y a autour. Par exemple, Lactae pourrait revenir sur le fait que Lù leur balance le morceau un peu vite sur le trésor (mais comme tu l'as fait remarquer, ce n'est pas du tout anodin). quand au fait que Larifari et Lactae n'aient jamais parlé de leur passé commun, j'y reviendrai dans la scène ou Larifari fait une crise de nerf (et peut-être aussi un peu dans cette scène, à vouar.
En tout cas merci beaucoup pour ton retour, ça me touche beaucoup! ;) Je posterai la suite fort rapidement! aujourd'hui ou demain si j'ai le temps ^^
Des poutoux <3
Bon, pas de coup de pelle concernant ce prologue, il remplit bien son but de nous intriguer. D’ailleurs la première partie est assez mystérieuse, puisqu’on ne sait pas qui est le personnage qui parle. La seconde est déconnectée de la première, si je ne m‘abuse, et on y rencontre notre premier personnage. Et puis il y a les Djinns, les évangiles, les mots en arabe, c’est immédiatement dépaysant…
Pas beaucoup plus à dire à ce stade, si ce n’est que l’écriture est fluide et agréable, et décrit bien cette scène pas très engageante de la découverte de la morte par Lactae. Je file voir la suite… ;-)
Ca me fait trop trop trop plaisir de te voir ici! Et je suis bien contente si ce prologue te parait correct. Ouf ^^. Je file directement aux prochains commentaires où il y a déjà plus à dire :)
Un début intéressant qui laisse entrevoir le début d'une lutte pour l'égalité homme-femme de la part de Gaspart?
Le seul truc que j'ai a noter ici est peut-être cette phrase: Son regard s’attarda sur le pouce de l’amy kabira de la mort qui traçait de petits cercles contre le verre fumé avec son pouce. Juste parce que ça fait deux pouces. Voilà.
En tout cas je serais au rendez-vous pour la suite, d'ici là bonne continuation!
D'abord, merci beaucoup d'être venu poser tes yeux sur mon histoire et de l'avoir reconnue sur le topic des extraits (j'ai sué à grosses gouttes X) )
Alors la lutte pour l'égalité fait partie du thême, mais tout autant que le racisme et la religion. Il est encore un peu tôt pour vraiment mettre un fil rouge, chaque perso à la sien avant que tout ne se regroupe à la fin de la partie 1 ^^.
Et merci pour la boulette, elle est maintenant corrigée <3
DEs bisous!
J'ai enfin eu le temps de lire ton intro en dernier, j'y suis revenue plusieurs fois parce que ton style m'a marqué. Je trouve que tu écris très bien dans un style fluide et entrainant. Ce début est très chouette et efficace puisqu'il donne envie de découvrir la suite.
J'aime aussi au niveau du lexique les mots arabes que tu insères et surtout ce néologisme génial pour qualifier la beauté de Lactae, comment est il possible que ce mot n'existe pas!
Une mini critique dont tu feras ce que tu voudras parce que je ne suis pas sûre que ce soit vraiment gênant : au début, j'ai cru que ton personnage entrait chez une autre personne, par la porte d'entrée de la maison. Or elle pénètre dans une chambre. Alors, question: est-ce que Lactae vit ici ou peux tu lever l'ambiguïté en disant que le vieillard la conduit de l'entrée à la chambre? Tu vois c'est un détail.
Bonne continuation!
Alors tout d'abors un très grand merci d'avoir pris le temps de jeter un oeil à mon texte, ça me fait hyper plaisir <3
Je te remercie pour tes compliment pour mon écriture et pour le néologisme, je l'ai crée pour être le mot qui correspondrait à "virilité" au féminin. Et bien sûr dans ce monde, le mot virilité n'existe pas ;) .
Pour ta remarque, en fait, les gens vivent dans des cabanes d'une seule pièce, d'où l'ambiguité entre la maison/la chambre. Mais tu as raison, je vais essayer d'expliquer ça mieux!!
Merci encore et des poutoux!
Lou
Bien sûr, je n'ai pas pu résister et je suis venue jeter un coup d'oeil <3
Alors, ce n'est vraiment que le début, mais je trouve que cela remplit à la perfection son rôle d'introduction ! Les descriptions sont très bien menée et on visualise très bien l'environnement, sans en faire des pâtés. Autre chose qui pose bien le contexte, ce sont tous les mots tirés de l'arabe ou inventé pour l'occasion, ça colore vraiment le texte je trouve ! Et tout de suite, l'évocation du Djinn, le passage du Livre des Vérités, ça donne vraiment le ton !
Bref, pas forcément grand chose à dire et pas de coup de pelle à donner, je trouve juste que ce prologue remplis vraiment bien sa fonction et donne envie d'en savoir plus, surtout sur les Prêtresses et leurs héritières.
Pluchouille zoubouille !
Ca me fait très plaisir de te voir par ici et de voir que cette intro marche bien pour toit. J'avais un peu peur qu'il y ait trop de mots inventés/étrnagers et que ce soit un peu indigeste pour le lecteur.
Je pense poster le premier chapitre dans la semaine, les introduction, c'est toujours un peu court, difficile de se faire une véritable idée :p. En tout cas, je te fait pleins de zibouilles et à bientôt!