L’écriture est pour moi
Un chaos harmonieux
Pas un besoin, Dieu m’en préserve !
Mais un devoir - celui de dire les affres de mes pensers
“Tu dois écrire” me répète la petite voix, d’un ton léger
Comblant alors les fissures que mes aïeux
Ont sans doute vécu - au moins l’un d’eux
Je n’aime pas ma plume d’oie :
Perfide et abjecte
Tout passe par elle ;
Père, fils et insectes
Mère, filles et inceste
Mais j’écris et insère
Des mots d’amour que je veux plus grand
Un dément damné qui aspire à un chant
Mais les mots lui manquent
Cruellement,
À travers sa voix rauque
Et surtout sa langue
De verre cassé quasiment.
Ils croient que j’ai les serres acérés
Puis quand tout sera serrée
Il croient que je ne les sauverais
Bien qu’en soi, tout se saurait
Par tous. Ces secrets cernés
Seront ces versets renversés
Sur l’encrier de ses rêveries saines et
Que j’aurais composé
Afin de consoler
Vous
…
Ô grande majorité de mes amis aimés.