J'avais l'impression de suffoquer, une table, un stylo et une vie gâchée. Je m'y étais pourtant préparée mais cela n'a pas manqué. Qu'avais-je fais de mal ? Une douleur au-délà de cette question, il ne me restait plus qu'à oublier, que ferais-je sans avenir? J'avais pourtant cru sentir Sa présence , Il me guidait mais ma main en décida autrement, il était hors de question pour elle de lâcher la bêtise. Mes derniers mots étaient difficiles comme un cocktail infecte. Je savais que je faisais mal mais il m'était impossible d'en démordre, c'est ainsi que ça devait se passer et c'est ainsi que ça se passa. Je vis l'entête remplis de rouge signalant une mauvaise aptitude à ce qui me sembla une langue secondaire très mal maîtrisée. Je ne pouvais crier au monde ma défaite, comment exprimer le fait que nous avons perdus notre bien le plus précieux? C'est impossible et pour ma part, ce qui semblait autrefois une très grande aptitude à réfléchir été dés lors anéanti. Je ne sais pas quand c'est arrivé la première fois, quand j'ai compris que je ne serais plus comme avant, une jeune fille à l'avenir prometteur. J'osais espérer me reveiller de cette mauvaise blague, me reveiller d'un cauchemard qui avait déjà trop duré. Bien que je ne puisses me plaindre de mes circonstances, j'oses dire que j'ai subit bien des déceptions,à mon échelle bien sûr. Je tiens à préciser que ces plaintes ne peuvent se mesurer à d'autre, je pense que la première a été quand j'ai ouvert les yeux, je me suis retrouvée dans un hôpital et à ce moment j'ai compris: je suis au XXIème siècle.
Loin de moi l'idée qu'il s'agit du pire des siècles, quoiqu'il n'est pas terminé. Je m'explique, tout cela peut sembler faux, je dis seulement que j'aurais préféré naître là où les arbres avaient une importance romanesque, là où la Nature nous éblouissait, où il y avait des règles à transgresser, où les femmes s'émancipaient par leur façon de pensée et j'aurais aimé être celle que l'on blamait parcequ'elle avait trop d'idée, à qui on aurait dit qu'être aller à l'université n'avait pas aidé. Cette personne là, c'est celle à qui la vie n'aurait pas dit "non". Et cette vie, c'est celle où les Lumières dominaient, c'est celle où les Grands Hommes avaient des idées, c'est celle où les moeurs changeaient rapidement? L'air, la terre, l'eau, les livres, les feuilles tout-y était à la fois plus beau et plus grandiose. C'est de ce temps dont je parle, ce temps où nous pouvions se pavaner en longues robes dentellées et bouffantes. Nous y prenions le temps car nous savions l'apprécier. De nos jours, nous essayons de le dompter et égoïstement j'aime voir la Nature reprendre ses droits même si elle s'y refuse souvent. La Nature ne fait qu'un alors que les Hommes se battent sans cesse, on doit subir et obéir parce que q'il n'y avait pas de règles tout finirait par s'effondrer littéralement. Il n'y a qu'à regarder, plus personne ne profite des moments présents car tandis que les jeunes veulent que nous leur offrions l'avenir sur un plateau doré, les annciens, eux, prévoient l'aspect de leur futur foyer éternel. Tout le monde est pressé de tout, plus rien n'existe. J'ai l'impression que l'herbe est deux fois moins verte qu'il y a 100 ans et quatre fois moins qu'il y a 150. Commee une exponnentiel décroissante.
Et après le texte a évolué de sorte à retourner dans le paradoxe de ma jeunesse, celui qui me fait dire que je ne suis pas née dans le bon siècle et pourtant il est préférable de simplement rêvé d'un monde dans lequel on n'a pas vécu car nous le savons: la mémoire ne retient que le meilleur.