Mon coeur exsude un vaste souvenir
Mon coeur d'étain,
Mon coeur éteint...
Mon coeur déteint noue la corde à ses lyres
Noir de délire,
Gris de destin...
Vais-je jamais aller pour revenir ?
Il faut partir :
Ne pas ; donc bien.
L'inertie prend : le monde est un menhir
Et moi le temps
Qui ne rend rien.
Toujours tout prendre, O ne jamais offrir !
Tout se violir
Et viole en main
Voir se briser l'amure à ton sourire !
Toujours souffrir ;
Toujours en vain.
O que jamais le bout du monde à tire
Engouffrant l'ire
Le longs des seins
Que je goûtais - O nos mains qui s'attirent !
Et qui s'étirent
Le long des reins ! -
Ne se souvienne où mon coeur vient mourir !
Et mon coeur vient.
Sur mon coeur ceint,
Le rideau tombe et je ne sais trop dire
Si mon sourire
Est de crachin.
Je ne vais pas vous mentir. Ce poème a quelque chose que les autres n'ont pas - du moins, les précédents - Oui, il a ce petit plus que je cherchais, cette chose qui manque cruellement aux autres et qui n'a les rend pas mauvais pour autant.
Franchement, félicitations. Dans la forme et dans le fond, on ressent des choses.