Jour 1

Par LCA

Je suis assise à l’arrière de la voiture et j’ai mes écouteurs. À l’avant, ma mère conduit et mon père dort. Nous sommes en route pour notre maison de vacances en Bourgogne. J’appréhende un peu ces vacances ; je ne sais pas si il y a grand-chose à faire là-bas. Nous allons y passer trois semaines et je ne connais personne. Cette maison était à mes grands-parents. Je me souviens, quand j’étais petite, j’étais allée leur rendre visite plusieurs fois. Un son m’arrache brusquement à mes pensées ; c’est la cloche de l’église du village. Je n’avais même pas remarqué que nous étions déjà arrivés.

Ce village est vraiment très petit, il n’y a même pas 200 habitant. Nous atteignons la maison. Je ne m’en souvenais pas très bien mais elle a énormément de charme, il y a un grand terrain et deux bâtiments répartis de chaque côté de celui-ci. Des vignes grimpent sur les murs en vielles pierres et le jardin et rempli d’arbres fruitiers. Je pose mes affaires dans la plus petite chambres et je part tout de suite explorer la maison. Seul l’un des deux bâtiments est habitable, l’autre n’a jamais été complètement aménagé. La maison a un style assez ancien mais je trouve que c’est ce qui lui donne son charme. Il y a une cuisine, deux chambres un salon, une salle de bain, un petit cabinet de toilettes, et une porte fermée à clefs. Je ne sais pas où elle mène ; je décide de partir à la recherche de la clef mais au même moment on frappe à la porte. Mes parents vont ouvrir. C’est le voisin, un homme qui doit avoir dans les 90ans

- Bonjour, on vous a vu arriver, vous nous avez pas prévenu que vous veniez.

- Ah oui je ne voulais pas vous déranger monsieur Vigneau, vous voulez quelque chose à boire ? Lui répond mon père.

Pff, je suis fatiguée du voyage et la dernière chose dont j’ai envie c’est de faire la conversation au voisin. Apparemment « prendre quelque chose à boire » signifie prendre l’apéritif. Et bien évidement le voisin ramène toute sa famille. Je ne pensais pas qu’ils vivaient tous là. Je trouve ça bizarre de rester vivre dans un si petit village quand on est jeune. Et puis, leurs enfants, comment font-ils pour aller à l’école ?

Nous nous installons sur les tables dans le jardin, les adultes commencent à parler entre eux. J'avais prévu de ne pas décrocher un mot de toute la soirée mais un garçon qui doit avoir à peu près mon âge vient me parler.

- Salut moi c'est Nicolas mais tu peux m'appeler Nico.

- Ah salut, moi c'est Angelina.

- T'es en vacances ici ?

- Oui pour trois semaines ; on vient juste d'arriver.

- Oh désolé si on vous à dérangés ! Des fois ma famille peut être un peu envahissante.

- T'inquiètes, j’avais prévu de visiter le bâtiment en face de la maison mais j'ai pas eu le temps, ça te dis qu'on aille l’explorer ensemble ?

- Carrément, on va laisser les adultes discuter entre eux. Perso ça m’intéresse pas vraiment.

- Ouais moi non plus.

Je récupère les clefs et nous traversons le jardin. La porte s’ouvre sur un endroit plutôt poussiéreux qui ressemble à une sorte d’atelier. En bas il y a une collection d’outils et à l’étage, il y a une grande salle qui devait être l’atelier de sculpture de mon grand-père. La pièce est bien remplie ; il y a des meubles recouverts de draps et plein de placards.

Je remarque toutes les sculptures, elles ont un style assez spécial, je sais que mon grand-père avait appris à sculpter avec Germán Becerra, un artiste d’origine colombienne qui vivait dans le coin.

Nous nous mettons à fouiller un peu partout et nous trouvons tout un tas de choses diverses et variés : Une collection de timbres, des journaux qui datent de la guerre, des modèles réduits de voitures, des montres à gousset... En ouvrant un tiroir, un document attire mon attention, c’est un acte de décès, celui de Vincenzo Giambelli. Nico jette un coup d’œil à la feuille.

- C’est qui Vincenzo Giambelli ? Ça me dit quelque chose.

- C’était mon oncle.

- Ah, je suis désolé.

- T’inquiètes, de toute façon je l’ai jamais connu, il est mort jeune.

- Ah oui, on m’a déjà parlé de ton oncle et de ce qui lui était arrivé.

- Je sais qu’il a été retrouvé mort près de la forêt. La police était persuadé que c’était un meurtre mais ils n’ont jamais trouvé qui était l’assassin et l’affaire a été classée sans suite.

Je me suis toujours dis qu’un jour je trouverais qui est l’assassin de mon oncle. Depuis que je suis toute petite je veux être détective.

- Hé Nico, est-ce que ça te dis de mener l’enquête pour trouver qui a assassiné mon oncle ?

- Heu, pourquoi pas, ça m’occupera parce qu’il n’y a pas grand-chose à faire ici !

- Cool, viens on va dans la petite maison à côté, c’est là qu’était sa chambre et mes grands-parents n’ont jamais voulu y toucher.

En effet, la chambre est restée telle quelle, des photos sont accrochées aux murs et il y a un petit placard remplis d’anciens appareils photos. Il y a même une bassinoire ancienne à côté de la cheminée. Je viens de remarquer qu’il n’y a qu’une seule prise électrique pas de lumière et pas de chauffage. Je n’imagine même pas ce que ça devait être pendant l’hiver ! Nico me montre une petite boite en bois sur laquelle d’étranges mots au feutre sont écris. On m’a raconté qu’il avait des croyances spéciales, mais personne ne m’a réellement expliqué ce que c’était. En levant les yeux vers le plafond je remarque une trappe. On ne peut pas y accéder comme cela, il faudrait un escabeau. À ce moment là, les parents de Nico l’appellent et nous décidons d’un commun accord de nous revoir le lendemain pour poursuivre l’enquête.

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Fannie
Posté le 13/12/2020
Coucou LCA,
Toujours pas de commentaires ici ; c’est pas sympa. Je vais t’enlever quelques zéros.
Des vacances qui s’annonçaient plutôt ennuyeuses vont se transformer en enquête. Chic, alors !
Je trouve que pour des personnes qui ne se connaissent absolument pas, les deux jeunes se lient un peu trop facilement. Il me semble que ce serait plus crédible s’ils avaient déjà joué ensemble, même des années auparavant.
Tu écris dans le langage d’Angelina, qui est simple ; mais il faut quand même éviter de multiplier les « il (n’) y a » (11 occurrences pour moins de 1 000 mots, c’est trop). Mes propositions sont des pistes ; il y a d’autres formulations qui permettent d’éviter les répétitions ou les maladresses.
Coquilles et remarques :
Ce n’est pas logique d’écrire « boite » en adoptant la graphie rectifiée (sans accent circonflexe sur le « i ») alors que pour « clef », tu emploies une ancienne orthographe.
— Je suis assise à l’arrière de la voiture et j’ai mes écouteurs. [Ici, au lieu d’employer le verbe terne « j’ai », tu pourrais écrire : « Je suis assise à l’arrière de la voiture, mes écouteurs dans (ou sur) les oreilles. »]
— je ne sais pas si il y a grand-chose à faire là-bas [s’il]
— Ce village est vraiment très petit, il n’y a même pas 200 habitant. [200 habitants / Je propose : « Ce village est vraiment très petit : il ne compte même pas 200 habitants. »]
— Je ne m’en souvenais pas très bien mais elle a énormément de charme, il y a un grand terrain et deux bâtiments répartis de chaque côté de celui-ci. [Virgule avant « mais » et point ou point-virgule après « charme ». Mais comme tu parles de son style ancien qui fait son charme plus loin, il vaut mieux enlever cette mention ici. Je propose : « Je ne m’en souvenais pas très bien, mais elle fait face à un bâtiment situé de l’autre côté d’un grand terrain. »]
— Des vignes grimpent sur les murs en vielles pierres et le jardin et rempli d’arbres fruitiers [vieilles / est rempli]
— Je pose mes affaires dans la plus petite chambres et je part tout de suite [chambre / je pars]
— La maison a un style assez ancien mais je trouve que c’est ce qui lui donne son charme. [Virgule avant « mais » / je propose : « La maison est construite dans un style assez ancien ».]
— Il y a une cuisine, deux chambres un salon, une salle de bain, un petit cabinet de toilettes, et une porte fermée à clefs. [Virgule après « chambres » / cabinet de toilette ; un cabinet de toilette, ce ne sont pas des WC, c’est une petite pièce où on fait sa toilette, où on se maquille / à clef (ou à clé).]
— je décide de partir à la recherche de la clef mais au même moment on frappe à la porte. [Il faudrait ajouter au moins une virgule : avant « mais » ou avant « on » (voire les deux).]
— C’est le voisin, un homme qui doit avoir dans les 90ans [Il manque l’espace à « 90 ans » et le point à la fin de la phrase.]
— Bonjour, on vous a vu arriver, vous nous avez pas prévenu que vous veniez. [Point après « arriver » / vus / prévenus.]
— Ah oui je ne voulais pas vous déranger monsieur Vigneau, vous voulez quelque chose à boire ? Lui répond mon père. [Point d’exclamation ou virgule après « Ah oui » / virgule avant « monsieur » / point après « Vigneau » / lui répond ; on ne met jamais de majuscule à une incise de dialogue, quel que soit le signe de ponctuation qui la précède.]
— et la dernière chose dont j’ai envie c’est de faire la conversation au voisin. [Virgule avant « c’est ».]
— Apparemment « prendre quelque chose à boire » signifie prendre l’apéritif. [Virgule après « Apparemment ».]
— Et bien évidement le voisin ramène toute sa famille [« évidemment », suivi d’une virgule]
— J'avais prévu de ne pas décrocher un mot de toute la soirée mais un garçon qui doit avoir à peu près mon âge vient me parler. [Virgule avant « mais ».]
— Salut moi c'est Nicolas mais tu peux m'appeler Nico. / Ah salut, moi c'est Angelina. [Point d’exclamation après « Salut/salut » / virgules : après « moi » (les 2 fois), après « Ah » et avant « mais ».]
— Oh désolé si on vous à dérangés ! [Virgule après « Oh » / a dérangés.]
— T'inquiètes, j’avais prévu de visiter le bâtiment en face de la maison mais j'ai pas eu le temps, ça te dis qu'on aille l’explorer ensemble ? [T'inquiète / virgule avant « mais » / point après « le temps » / Ça te dit.]
— Carrément, on va laisser les adultes discuter entre eux. Perso ça m’intéresse pas vraiment. / Ouais moi non plus. [Point d’exclamation après « Carrément » / virgule après « Perso » et après « Ouais ».]
— En bas il y a une collection d’outils et à l’étage, il y a une grande salle qui devait être l’atelier de sculpture de mon grand-père. [Je propose : « En bas, nous découvrons une collection d’outils et à l’étage, une grande salle ».]
— Je remarque toutes les sculptures, elles ont un style assez spécial, je sais que mon grand-père avait appris à sculpter [Je propose : « Je suis frappée par le style de toutes les sculptures, qui est assez spécial. » (Il faut éviter de trop employer le verbe « remarquer ».) / Point après « spécial ».]
— et nous trouvons tout un tas de choses diverses et variés : Une collection de timbres [variées / une collection ; on met une minuscule après les deux points]
— En ouvrant un tiroir, un document attire mon attention, c’est un acte de décès, celui de Vincenzo Giambelli. [Faute de syntaxe : le sujet du participe présent doit être celui du verbe conjugué. Je propose : « En ouvrant un tiroir, je tombe sur un document » ou « Lorsque j’ouvre un tiroir, un document attire mon attention ». / Point avant « C’est un acte ».]
— C’est qui Vincenzo Giambelli ? [Virgule après « qui ».]
— T’inquiètes, de toute façon je l’ai jamais connu, il est mort jeune. [ T’inquiètes / point-virgule ou deux points après « connu ».]
— La police était persuadé que c’était un meurtre mais ils n’ont jamais trouvé [persuadée / virgule avant « mais »]
— Je me suis toujours dis qu’un jour je trouverais [dit / virgule après « un jour »]
— Depuis que je suis toute petite je veux être détective. [Virgule après « petite ».]
— Hé Nico, est-ce que ça te dis de mener l’enquête [ça te dit]
— Heu, pourquoi pas, ça m’occupera [Point d’interrogation après « pourquoi pas », même si la question ne demande pas de réponse.]
— Cool, viens on va dans la petite maison à côté, c’est là qu’était sa chambre [Point d’exclamation après « Cool » / virgule après « Viens » / deux points après « à côté ».]
— En effet, la chambre est restée telle quelle, des photos sont accrochées aux murs et il y a un petit placard remplis d’anciens appareils photos. Il y a même une bassinoire ancienne à côté de la cheminée. [Deux points ou point-virgule après « telle quelle » / rempli / appareils photo ; « photo », qui est l’abréviation de « photographique », ne s’accorde pas / je propose : « et le petit placard est rempli d’anciens appareils photo » et « J’aperçois même une bassinoire ancienne ».]
— Je viens de remarquer qu’il n’y a qu’une seule prise électrique pas de lumière et pas de chauffage. [Je propose : « Je me rends compte » au lieu de « Je viens de remarquer ». / Virgule après « électrique ».]
— sur laquelle d’étranges mots au feutre sont écris [sont écrits / je propose : « sur laquelle d’étranges mots sont écrits au feutre »]
— En levant les yeux vers le plafond je remarque une trappe. [Virgule après « plafond » / je propose « je repère une trappe ».]
— À ce moment là, les parents de Nico l’appellent [À ce moment-là]
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