La bataille de Théran

Par Uciel

Un silence de mort règne sur les bois de Germanie. Les oiseaux, les animaux et jusqu’aux insectes semblent pressentir la violence de la bataille qui ne va pas tarder à éclater dans la plaine. Le temps lui-même est menaçant : de noirs nuages laissent filtrer à contrecœur les rayons de soleil dorés qui avivent les teintes automnales des arbres.

A peine entend-on de temps en temps, amplifié par l’eau, le bruit de la légion se préparant à traverser le fleuve. Des craquements du bois des radeaux que l’on assemble, le bruit sourd des haches sur les troncs, des ordres courts criés dans leur latin barbare. En provenance de Théran, plus un son en revanche.

Longues furent les délibérations pour décider s’il fallait ou non se soumettre à l’envahisseur et, une fois la décision prise, pour statuer de la meilleure stratégie à adopter.

Mais par la voix de Dvula, grande prêtresse des Bructères, les dieux ont parlé et interdit le combat dans l’eau du fleuve. La ville fortifiée s’est donc préparée à repousser l’assaut romain et à gagner le plus de temps possible pour couvrir la fuite des femmes, des vieillards et des enfants.

Ce sont ces sombres perspectives que ressassent les deux silhouettes occupées à gravir le flanc escarpé de la colline qui se dresse au nord de la cité.

Varn est une prêtresse dans la force de l’âge. Ses longs cheveux bruns sont soigneusement tressés et noués tandis que son corps mince et noueux disparaît dans son long manteau de laine aux teintes dorées. Elle marche d’un pas vif devant son jeune frère, Waldrad. Il porte une courte tunique maintenue par une fine mais solide ceinture d’herbes tressées tandis qu’une large ceinture de cuir maintient une gourde d’hydromel et deux haches de bataille qu’il a lui-même forgées. Il est loin d’être un guerrier, n’a jamais participé aux raids contre les clans d’autres peuplades, mais sa force et sa carrure, gagnées à la forge, lui ont toujours donné l’avantage dans les bagarres, amicales ou non.

Tous deux sont des chamanes. Les seuls de leur fratrie, ce qui les a considérablement rapprochés malgré la dizaine d’année qui les sépare. Tout humain porte en lui une force élémentaire mais seuls certains, les chamanes, sont assez sensibles à l’énergie spirituelle qui parcourt le monde pour exploiter cette force. Du moins était-ce là la théorie que Varn avait élaborée ces dernières années. Dvula, qui l’avait formée, parlait de dons accordés à ses prêtresses par les dieux, mais Varn avait commencé à en douter lorsque son petit frère s’était révélé au moins aussi sensible qu’elle à ces influences. Ravie de sa découverte, elle avait tenté d’en parler à la grande prêtresse. La violence de sa réaction l’avait cependant arrêtée avant qu’elle n’en vienne à parler des talents de Waldrad. Elle ne tolérerait manifestement aucune remise en question du dogme qu’elle prônait. C’est donc dans le plus grand secret qu’elle avait décidé de former le petit. Elle avait un lien avec l’eau qu’elle avait utilisé pour la guérison. Elle l’avait poussé à développer et utiliser son lien avec la terre pour devenir forgeron, et il pliait le métal à sa volonté comme personne.

 

- Ils sont sur le fleuve.

Varn acquiesce d’un grognement, confiante dans les sens de son frère puisque les siens n’étaient déjà plus entièrement tournés vers ce monde. Elle l’entend tout de même cracher de mépris.

- C’est là qu’on aurait dû les attaquer, au lieu de nous planquer comme des loirs derrière nos palissades ! Tu aurais du en parler à Targn lorsque les chefs se sont réunis, les signes étaient clairs !

Varn hausse les épaules et allonge le pas. Le sommet est proche à présent.

- Et à quoi bon ? Ils se seraient de toute façon rangés à l’interprétation de Dvula. Elle est grande prêtresse et sais si bien menacer de représailles divines. Parler de ma vision n’aurait fait que semer le doute dans certains esprits. Nous aurions été divisés et affaiblis.

- Mais je l’ai vu aussi !

- Tu n’es qu’un homme je te rappelle, ricane Varn. Les dieux ne peuvent te parler.

Waldrad crache de nouveau. Il rumine. Après un instant de silence il reprend, buté.

- Tu aurais du parler. Ils vont tous mourir. Puis les romains rattraperont les femmes et les enfants, et ils mourront aussi.

 

Varn ne dit rien, ils sont arrivés au sommet. Elle reprend son souffle un instant et regarde en arrière. Effectivement, les premiers radeaux traversent le fleuve, mais le gros de l’armée est encore de l’autre côté. Waldrad les voit aussi et son humeur s’assombrit davantage.

- Tu ne m’as pas dit où nous allions, je crois. C’est encore loin ?

Varn sourit tristement et se remet en marche. Ce versant est plus pentu, il faut faire attention à ses pieds. Elle ne lui a rien dit parce qu’il n’avait pas demandé. Elle lui a simplement demandé de l’aide et il l’a suivi aveuglément. En vérité, elle n’a pas réellement besoin de son aide. Elle ne peut tout simplement pas se résoudre à le laisser derrière elle, dans une ville qui sera bientôt en état de siège mais elle se justifie en se disant qu’elle pourrait avoir besoin de sa protection à un moment ou à un autre.

- Plus trop.

Il se satisfait de la réponse, ayant une confiance totale en sa grande sœur. Rapidement, la forêt s’éclaircit et dévoile une tourbière piégée entre les collines. Le ciel noir, les rares rayons de soleil dorés les traversant et de minces bancs de brume matinale confèrent à la scène une allure menaçante. La prêtresse avise un vieux chêne plus que centenaire et s’assied entre ses racines les jambes croisées. Waldrad hésite un instant, ne sachant trop que faire. Il finit par attraper la main que lui tend sa sœur et s’asseoir à ses côtés.

 

Ils restent ainsi un moment sans que rien ne se passe. Varn, les yeux fermés, se concentre sur sa respiration. Elle se rend bien compte que son frère est perplexe, elle le sent remuer nerveusement mais le temps presse pour des explications. De toute façon, elle n’est elle-même qu’à moitié sûre d’avoir bien compris les tenants et aboutissants de ce qu’ils vont tenter. Elle sait juste qu’elle est la dernière chance du peuple Bructère.

La prêtresse perçoit soudainement un changement dans l’air. Plus frais, il porte un subtil parfum de pourriture et de fleurs sauvages caractéristique de celui qu’elle vient rencontrer. Elle ouvre les yeux. Un voile sombre s’est étendu sur le paysage, et la brume l’a englouti. Au loin, une ombre approche. Varn la désigne silencieusement à son frère et se lève, le tenant toujours par la main. Un cerf gigantesque apparaît peu à peu devant eux. Il a au garrot la taille d’un homme adulte, son pelage moiré de bleu est sali de toute sorte de débris végétaux et ses yeux semblent vides, envahis par une immense pupille fixée sur eux. Varn pousse malgré elle un léger soupir de soulagement et une partie de la tension qui l’habitait jusque là disparaît. Myvn est réel, il existe bien en dehors des rêves embrumés qu’elle fait en prenant certains champignons divinatoires ! Les Bructères ont peut-être après tout une vraie chance de survivre à cette journée maudite… Waldrad semble de plus en plus mal à l’aise, mais elle l’ignore, concentrée sur l’apparition.

L’étrange animal s’arrête à moins d’une longueur de lance et une voix caverneuse résonne en eux, définitivement la même que dans ses songes.

-« Tu es venue et tu m’as appelé.

Sa tête s’incline légèrement sur le côté et il poursuit, avec une élocution très lente, détachant chaque syllabe :

- J’étais curieux de voir si tu le ferais vraiment.

Sans lâcher la main de son frère, Varn fit un petit pas en avant.

- Tu as dit que tu avais le pouvoir de protéger Théran contre les envahisseurs romains, c’est pour cela que je suis venue. Le peux-tu vraiment ?

- Oui. Et non. Cela dépend de plusieurs choses à vrai dire. Vois-tu, moi et mes semblables n’avons aucun pouvoir, aucune prise sur votre monde. Nous n’y avons qu’une influence indirecte, notre énergie alimente les capacités de ceux d’entre vous qui y sont sensibles, mais à peine pouvons-nous y apparaître dans vos rêves ou de manière intangible.

Il se moquait d’elle, comment osait-il alors que la mort approchait pour son peuple ?

- En ce cas comment pourrais-tu m’aider comme tu me l’as laissé entendre, demande-t-elle sévèrement ?

 

 Le grand cerf la dévisage un instant.

- Je suis Myvn, esprit de la mort et du renouveau. Je suis l’un des plus puissants de ce monde. Il existe un moyen, je ne t’ai pas menti, mais il aura un coût. Pour nous deux.

Varn prend un moment de réflexion, essayant de démêler les pensées qui affluent en elle. C’est Waldrad, étrangement, qui prend la parole :

- Si tu es si puissant, pourquoi n’avons-nous jamais entendu parler de toi ? Cesse de tergiverser et parle franchement, les nôtres sont sur le point d’être exterminés !

- Je le sais bien, c’est précisément pour cela qu’il nous faut agir. Les romains sont pour nous une menace moindre mais bien réelle. Ils ne nous respectent pas comme vous, quelques uns parmi leurs prêtres utilisent même certains d’entre nous comme de vulgaires sources de puissance.

- Ne m’as-tu pas entendue ? Je n‘ai jamais entendu parler de toi ! Mon peuple ne vous respecte pas, il ignore tout de toi et de tes semblables !

- Tu prends ton cas pour une généralité, répondit simplement le cerf.

 

A ce moment-là, Varn sent qu’elle perd le contrôle de la conversation. Alors elle se tait simplement, invitant par son silence l’esprit à continuer. Il semble s’en rendre compte et commence doucement à s’éloigner. Varn et son frère, sans trop y réfléchir, lui emboîtent le pas.

- Comme je te le disais, poursuit-il en avançant, les peuples de ces forêts nous respectent. Si les tiens ne nous connaissent pas, c’est l’œuvre d’une seule personne, qui nous voudrait effacés des mémoires.

- De qui s’agit-il ? demande Waldrad. Les mots lui ont échappé, trop surpris par cette déclaration pour se souvenir de ses appréhensions vis-à-vis de cet être, et il semble vite regretter son audace. Mais Myvn n’y prête pas attention, et lui répond de son ton toujours égal :

- Oh vous la connaissez. Il s’agit de votre prêtresse, Dvula. En fait, l’histoire est assez ancienne, à votre échelle. Sa haine envers nous lui vient en droite ligne de sa grand-mère.

Il tourne la tête vers les deux humais, comme pour mesurer l’effet de ses paroles. La sœur et le frère ne lui opposant qu’un silence béat, il continue.

- Toute jeune, sa grand-mère est venue ici avec sa propre mère. Elle s’appelait Vonia et était très malade. Sa mère m’a supplié de la sauver, sachant pertinemment quel en serait le prix et n’a pas hésité un seul instant à le payer mais, en grandissant, Vonia  a occulté tout cela. Je crois qu’à partir de souvenirs juvéniles incomplets, elle a fini par se persuader que les esprits avaient tué sa mère. Elle nous a dès lors voué une haine certaine. Elle a habilement manœuvré, au point de devenir prêtresse, évinçant les anciennes et ne délivrant qu’une formation incomplète aux jeunes, profanant les cercles de pierres, encourageant de fausses croyances et surtout, limitant les contacts autres que commerciaux que vous pourriez avoirs avec vos tribus sœurs. Vous autre humains avez la mémoire courte, sa fille et sa petite fille après elle ont poursuivi son but, et ces quelques générations vous ont suffi à nous oublier.

 

En d’autres circonstances, Varn aurait été comblée de ses révélations, de savoir qu’elle avait vu juste à travers le voile de mensonges tissé par Dvula et ses ancêtres. La joie aurait ensuite laissé la place à la colère et au désir de vengeance et de justice. Elle aurait peut-être prononcé un vibrant serment vis-à-vis des siens. Elle ressent tout cela comme si elle regardait une étrangère car, à la vérité, elle s’en moque aujourd’hui.

Alors elle enregistre simplement le fait en hochant la tête et recentre l’esprit vers le sujet qui l’occupe toute entière :

- Il est donc plus que temps de rétablir nos liens, mais si nous ne nous occupons pas de l’envahisseur maintenant, il n’y aura plus d’alliance à forger avec personne. Comment peux-tu nous aider ?

Elle le voit, Myvn, qui hésite une fraction de seconde avant de finalement répondre à cette question qu’il élude depuis si longtemps.

- Le seul moyen pour moi d’avoir des pouvoirs physiques dans ton monde est d’avoir une enveloppe humaine. Si tu veux mettre ma puissance au service de ton peuple, toi et moi allons devoir fusionner.

Varn reste un moment sans voix. C’est tout ? Tout cela pour ça ? Elle qui est prête à tout, elle trouve le prix à payer pour sauver les siens plutôt faible.

- Vous voulez dire que vous allez occuper le corps de ma sœur ? Et elle que va-t-elle devenir ? s’insurge Waldrad avant qu’elle n’ait le temps d’accepter.

- Allons, répondit Myvn d’un petit rire cristallin, tu m’as mal compris, il me serait impossible de vivre dans vos corps primitifs ! Ta sœur va changer, ce qu’elle était va disparaître et il en sera de même pour moi.

Il tourne la tête vers Varn, considérant sa discussion avec Waldrad terminée. Ce dernier ouvre la bouche mais la referme, vexé, devant l’indifférence de son interlocuteur.

 Le temps de leur bref échange, Varn a pris sa décision. Ses yeux dans ceux de Myvn, elle hoche la tête en signe d’acceptation. Une douce lueur se met alors à émaner du corps du cerf. De fin tentacules de lumière s’échappent du corps de l’esprit tandis que la lueur gagne en intensité. Sans peur, la jeune fille s’approche et tend la main vers les filaments lumineux. Ils s’enroulent d’abord autour de sa main et de son poignet puis, toujours plus nombreux, finissent par l’envelopper totalement. D’un coup, elle ressent une insoutenable douleur mais avant d’avoir pu en identifier la source, avant qu’un cri ne naisse même dans sa gorge, elle perd connaissance.

 

Lorsque Varn rouvre enfin les yeux, Waldrad cesse de faire les cent pas. Il l’aide à se dégager des racines du chêne.

- C’est toujours moi, le rassure-t-elle.

Waldrad hoche la tête, il semble avoir perdu sa verve habituelle. Une lueur de respect teintée de peur brille dans ses yeux et il semble ne jamais vouloir mentionner ce qui vient de se passer.

Elle aimerait s’en convaincre également. Elle se sent elle-même, mais légèrement décalée. Sa tête lui tourne, elle est envahie par une entêtante nausée, mais l’heure n’est pas à l’introspection. Tous deux se remettent en route vers la ville sans un regard en arrière.

 

Ils finissent par quitter l’abri des arbres et déboucher sur la plaine transformée en champ de bataille, Varn en tête, mais trop tard. Une partie des guerriers bructères a tenté une sortie hors de la ville assiégée et a été broyée par les phalanges romaines. Partout gisent leurs corps désarticulés, au moins dix pour chaque cadavre romain. La légion porte maintenant le combat sur les murailles de bois, avec des béliers protégés par les boucliers des légionnaires. Plusieurs soldats de l’arrière garde les aperçoivent, et l’un d’eux se porte à leur rencontre, lance en avant et sourire confiant aux lèvres, sous les exhortations de ses camarades.

Tout se passe alors très vite. Varn se sent glisser dans une temporalité différente, où la conscience et les perceptions de Myvn se superposent à la sienne sans que l’une ne prenne le pas sur l’autre. Elle ressent autour d’elle tout ce qui vit, chaque humain, de son frère qui se raidit et se prépare au combat derrière elle, aux légionnaires au devant d’elle, et jusqu’à chaque habitant de Théran, figés dans l’attente de la curée ou se lançant dans une dernière charge. Elle se perd dans l’exploration de ses perceptions, glisse vers les plantes, puis les insectes. Se délecte de les sentir percevoir les corps étendus dans la plaine et se diriger vers eux. Lorsque son attention revient enfin vers le légionnaire, il est presqu’à portée de lance d’eux.

Varn-Myvn laisse glisser son manteau à terre, baisse la tête et le fixe. Waldrad voit une trainée noire de mort se diriger à toute allure vers la menace, qui est fauchée alors qu’elle levait sa lance. Le soldat tombe raide dans l’herbe morte et commence à noircir. Celle qui était sa sœur écarte les bras et la zone de mort s’étend. Une aura brumeuse croit autour d’elle, ses cheveux, soudain dénoués, volent autour de son visage, soulignant un regard noir, empli de haine et de désir de tuer.

Elle commence à s’avancer vers la cité, fauchant les romains sur son passage. Dans une noire trainée de mort, elle se taille un chemin jusqu’à l’endroit où la palissade, fatiguée par les coups de béliers, est le plus susceptible de céder. Plusieurs dizaines de légionnaires, surpris, se font piéger dans la zone et tombent raides, mais la plupart parviennent à s’écarter à temps. Des lances volent, la frôlent, si lentement qu’elle les esquive sans peine. Une fois la surprise passée, Waltrad s’est prudemment replié à couvert de la forêt, d’où il ne peut qu’observer impuissant.

Parvenue au pied de la palissade, Varn-Myvn s’y adosse. Elle rappelle toute la puissance qu’elle a déchaînée, la concentre autour d’elle, en puise d’avantage dans ce qui l’entoure. La température baisse, l’orage tonne au dessus d’eux et le soleil disparaît pour de bon.  Elle semble piégée dans une sphère où l’air scintille et frémit, bout presque. Sur le champ de bataille, les soldats se rassemblent. Waldrad en a vu une poignée à peine s’enfuir vers la forêt. Des centurions vindicatifs poussent les autres à reprendre les formations et à se rapprocher de la ville. Petit à petit, constatant à chaque pas que la zone autour de la prêtresse n’est plus dangereuse, la machine de guerre avance, prête à la broyer avec la ville. Elle les attend, concentrant toujours plus de puissance et luttant pour la contenir, toute son attention focalisée sur l’ennemi. Et, lorsqu’ils ne sont plus qu’à quelques mètres des murs, elle lâche tout. Un éclair déchire le ciel au même moment où un autre, en forme de demi-cercle, est libéré par la sphère et fauche l’entièreté de la légion sur son passage.

Varn reste un moment interdite, le souffle coupé. Elle baisse la tête et ses yeux accrochent la pointe de lance rouge qui dépasse de sa poitrine avant de s’effondrer. Elle n’a que le temps d’apercevoir le visage révulsé de Dvula à travers le trou dans la palissade avant de se sentir partir et que tout ne devienne noir.

 

 

 

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Romiklaus
Posté le 19/07/2020
Une histoire vraiment intéressante.
J’ai été surpris par l’utilisation du présent mais, me laissant emporter par l’histoire, je m’y suis fait rapidement. J’ai grandement apprécié la surprise de la fin, d’autant plus qu’elle laisse un doute sur le sort de Varn : pourrait-elle être sauvée par son frère grâce aux pouvoirs des esprits au chapitre suivant ? L’univers que tu construit est assez intriguant et je suis curieux de lire la suite. J’aime bien les noms que tu crées, notamment ton utilisation du « v » avec d’autres consonnes pour Dvula et Myvn. C’est un détail mais il aide à se plonger dans l’histoire, je trouve.

En revanche, je suis un peu resté sur ma faim au niveau du descriptif des actions. L’histoire en général est plutôt bien rythmée mais les scènes d’actions semblent passer en un éclair et je trouve qu’elles manquent de précision. Je ne sais pas si c’est voulu ou si tu t’es laissé emporter par ton inspiration en écrivant mais c’est l’unique aspect de ta nouvelle qui m’a gêné.

Un avis plutôt positif donc !
Uciel
Posté le 19/07/2020
Wouah, merci ! Tu touches du doigt un de mes défauts majeurs dans le domaine, j'ai toujours trop tendance à synthétiser. Je suis en train de réécrire totalement ce chapitre et j'essaye de corriger cet aspect ^^ En tout cas, merci pour ta critique !
Ana
Posté le 26/04/2020
J'ai apprécié cette nouvelle. Elle est bien rythmée. Après celle-ci pourrait carrément être plus étoffée et devenir un roman, en tout cas il y a une idée de base pour un roman. Tu mets des éléments dans ton histoire sur le passé du village, sur la relation entre le frère et la sœur, etc. Ce qui donne vraiment envie d'en savoir plus. Il y a quelques petites fautes de frappes ou d'orthographe mais elles sont minimes.
En tout cas si tu fais une suite j'espère que je le verrais pour pouvoir la lire 😊
Uciel
Posté le 19/07/2020
Merci beaucoup !
Géraud
Posté le 16/04/2020
Une fin surprenante, je ne m'y attendais pas. Je m'attendais à la mort de Varn comme prix à payer, mais pas de cette manière.

Un autre chapitre est-il prévu, ou bien c'est une histoire terminée ? Car il semble clairement établi que les Romains connaissent aussi l'existence de ce genre de puissance. J'imagine qu'un nouvel assaut serait accompagné de spécialistes pour contrer cette menace !
Uciel
Posté le 17/04/2020
Les deux en fait ! Je l'ai conçue comme une nouvelle ET je m'en sers de 1er chapitre pour un truc plus long, plus du tout à la même époque.
Dieumon
Posté le 16/04/2020
Il s'agit d'un chapitre vraiment très intéressant et très bien écrit, cependant, ce n'est pas le chapitre idéal pour débuter l'histoire puisqu'elle parle d'un malheur pour les habitants de ce village mais, comme nous ne connaissons rien de ce village, nous n'avons aucune attache et le danger se rapprochant d'eux ne nous inquiète pas tant que ça, tu pourrais par exemple créer quelques chapitres de vie quotidienne qui permettront aux lecteurs d'apprécier les villageois donnant plus d'enjeux au événements du chapitre. Après les thèmes abordés semblent très intéressants et on voie que tu une idée très complète sur la mythologie (très inspirée des celtes) que tu proposes. Enfin, décrit mieux ce qui se passe pour le sort en fin de chapitre, tu peux par exemple décrire une météo changeante ou un ciel totalement dégagé ce qui donnerait plus d'impact à la puissance de ta magie(ce dernier conseil n'est clairement pas le plus important mais donne plus une impression de puissance contrôlant la nature et surpassant le commun des mortels ce qui est un grand). Mais sinon je le répète, le chapitre est excellent en lui même avec une excellente narration.
Bon courage pour la suite
Uciel
Posté le 17/04/2020
Merci pour tes conseils. Là se pose la question de l'organisation de la trame du récit. J'ai conçu cette histoire comme une nouvelle, et j'en planifiais d'autres pour explorer l'enfance et l'adolescence de Varn. Comme je prévois d'intégrer tout ça dans quelque chose de plus grand, je comptais les incruster dans un ordre anti chronologique. Je ne sais pas si ça marchera. Au pire, avec quelques ajustements, je devrais pouvoir les changer de place.
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