La batisseuse

Par Sebours

Parmi les cultes des pierres, les cromlechs possèdent une place privilégiée. Ces lieux de recueillement nécessitent la participation de toute une communauté. Suivant les bannières, leur symbolisme diffère, mais généralement, les cromlechs vénèrent les divinités liées à la terre comme Dmor-Khal, le dieu des sous-sols ou Cess-Khal, le dieu de l’agriculture et surtout Nunn, le créateur du monde. Dans certaines légendes, le premier cromlech aurait été érigé au centre du bouclier-monde, au sommet de la plus haute montagne du territoire des dragons. La forme circulaire représenterait le bouclier-monde. Le premier cercle de pierres symboliserait les Sept, le deuxième cercle correspondrait peuple des dragons et les rangs suivants, les enfants de Nunn.

« Les cromlechs »

Extrait de l’Encyclopedia Gnomnica

 

Depuis sa visite sur le chantier d’Epiphonia, Nomrad s’interrogeait. Pour bâtir son propre clan et pour gagner toujours plus d’or, la matriarche avait renié la règle sacrée qui interdisait l’esclavagisme. Elle, qu’on appelait la bienfaitrice, n’était-elle pas en fait un monstre ? Depuis des semaines, elle se morfondait au fond de sa taverne, à boire la bière de sa brasserie avec le brave Oin, son estafette personnelle. Les regards des derniers nés hantaient les nuits de la maître forgeron, tandis que les propos acerbes de la princesse Epiphone obsédaient les pensées ses jours. Son compagnon insistait pour la faire sortir de ce cycle néfaste.

« Nom d’une enclume ! Maîtresse Nomrad ! Je pense ke nous devrions rejoindre le siège du klan. ! Vous ressassez trop ces pensées ! Il faut arrêter de boire et retourner diriger vos affaires ! Les laissées aux mains de Krim n’est pas raisonnable ! »

« Qu’est-ce que tu dis Oin ! Tu critiques mon fils !?? Tu ne le trouves pas apte à mener à bien la destinée des Marteaux d’Airains ?!! »

« Nom d’une enclume ! Votre fils est surnommé Krim l’inflexible ! Et je dois avouer ke je préfère la politike de Nomrad la bienfaitrice ! Vous êtes juste et dirigez pour le bien de toute la kommunté ! Votre fils ne pense k’à l’or et au pouvoir ! »

« Tu crois vraiment à ce que tu dis?!! Je n’ai jamais pensé qu’à l’intérêt des Marteaux d’Airains pour l’enrichir et en faire un vrai clan officiel ! Moi, une bienfaitrice ! J’ai bâti mon empire sur l’esclavage honni par tous les peuples civilisés du bouclier-monde ! Viens ! Suis-moi Oin le crédule ! »

La remarque avait eu le mérite de sortir Nomrad de sa torpeur. Elle se leva prestement et tira son compagnon de beuverie par la manche. A peine sortis, Solveig et Harold, qui somnolaient roulés en boules, se dressèrent sur leurs puissantes pattes. Les deux nains enfourchèrent les manticornes et la matriarche ordonna : « Emmenez-nous à la réserve de derniers nés la plus proche ! » En trois bons, les formidables félidés déposèrent la maître forgeron et son messager aux confins du territoire qui n’existe pas, devant une immense herse de fer forgé. Les dix gardes de faction se mirent au garde à vous. En un instant, les derniers nés s’agglutinèrent à la grille. Leurs regards transpiraient la haine, leurs mains quémandaient un morceau de pain, leurs épaules pliaient sous la charge de travail et leurs voix revendiquaient la liberté !

Les soldats nains donnèrent des coups du plat de leurs haches pour disperser l’embryon de révolte. Nomrad, d’un mouvement de tête ordonna qu’on lui ouvre les portes. Juchés sur leurs manticornes, la matriarche et son estafette pénétrèrent dans la réserve. Les derniers nés formaient une haie de part et d’autre. Des regards glaçants fixaient la petite équipée. Celle-ci n’était pas la bienvenue. A bout de nerfs, Nomrad explosa soudain.

« Regarde Oin ! Vois comme je suis magnanime et bienfaitrice ! »

« Vous êtes une bienfaitrice, maîtresse Nomrad ! Nom d’une enclume ! Je suis Oin, fils de rien ! Et grâce à vous je suis devenu quelqu’un ! Nous sommes tous devenus quelqu’un ! »

« Tu parles des nains, mon bon Oin ! Et pour les peuples alliés ! Mais pour ces malheureux ? Nous les avons juste sauvés de l’esclavage orc pour les exploiter et nous enrichir !  »

La foule se faisait plus pressante. Des menaces commençaient à être proférées. D’abord un murmure, puis un grondement. Les derniers nés de Nunn allaient-ils les lyncher ? Solveig voulut faire demi-tour, mais la retraite semblait coupée. Alors, le manticorne parti au galop, droit devant, suivi par Harold. Une chevauchée échevelée s’engagea. Les fauves bondissaient par-dessus les rangs d’esclaves décharnés sans que ceux-ci ne parviennent à les atteindre. Les félins prirent au hasard des galeries, à gauche, puis à droite pour accumuler un maximum de distance entre eux et les révoltés. La réserve était plus grande que Nomrad ne le pensait.

Au détour d’un tunnel, ils se trouvèrent bloqués dans une grande salle obscur. Solveig voulut faire demi-tour mais la matriarche refusa. Elle était intriguée. Il n’y avait aucune mousse phosphorescente en ces lieux. Pourquoi les derniers nés les désherbaient-ils donc ? Oin repéra à gauche de l’entrée de la caverne des torches. Il en alluma deux pour lui et sa maîtresse. Après avoir mis pied à terre, la troupe avança lentement, précautionneusement dans cet espace qui semblait dédier à quelque chose de spécifique. A la lueur des flammes, Nomrad devina des rangées de pierres dressées à l’infini. Ici, les derniers nés avaient construit un cromlech. Pour quel culte litolathrique ? De tels alignements de mégalithes ne se trouvaient théoriquement qu’en surface !

« Mes amis, avez-vous déjà entendu parler d’un tel lieu, ici, dans l’inframonde ? »

« Nom d’une enclume ! Pour sûr non, maîtresse Nomrad ! Ki d’autre saurait que les derniers nés de Nunn ! »

« Maîtresse Nomrad ! Il est hors de question d’interroger ces forcenés pour l’instant ! Nous venons juste d’échapper au lynchage ! » feula Solveig.

« Tu as raison Solveig ! Ramène-nous au krak ! »

Les deux nains enfourchèrent à nouveau les manticornes. A pas feutrés, les deux félins se déplacèrent avec célérité jusqu’à atteindre une des grilles délimitant la réserve des esclaves. Un mot et ils furent dehors sans que nul n’ait le temps de les agresser. En quelques instants, ils arrivèrent à la demeure officielle des Marteaux d’Airains, le grand jrak contrôlant l’accès à Muggulor. Nomrad rentra tel une furie, suivie de prêt par son estafette.

« Destinée ! Où es-tu ? Destinée ! J’ai à te parler ! »

La servante accourut des cuisines en s’essuyant les mains sur son tablier.

« Bonjour, maîtresse Nomrad ! Je suis heureuse de vous voir de retour si tôt à la maison ! Vous comptez déjeuner ici ce midi ? »

« Pourquoi pas. Quelle heure est-il ? » demanda sèchement la maître forgeron.

« Un peu plus de dix heures et kart. » répondit son estafette.

« Maîtresse, vous désirez me parler ? Voulez-vous le faire autour d’un en-cas ? Que souhaitez-vous déguster ? J’ai un gâteau de miel au four qui sera prêt dans cinq minutes. » L’avenante esclave précédait la plupart des réponses de sa maîtresse.

« Va pour le gâteau ! Et du thé pour akompagner. Merci beaukoup Destinée ! Et viens avec une tasse pour toi. »

La matriarche fit la moue suite à la réponse de son nain de confiance. Nomrad ne faisait pas attention à l’heure, contrairement à Oin. Pour elle, il était toujours le moment de boire une bière. C’est le brave nain, qui la suivait comme son ombre, qui rythmait ses journées et lui donnait un cadre de vie raisonnable. Sans nul doute aurait-elle demandé dans le cas contraire à boire une liqueur ou de l’eau de vie. De messager, Oin se transformait de jour en jour un peu plus en nourrice. La maître forgeron l’acceptait car ainsi, elle était moins seule. Sans être un époux, c’était déjà mieux que rien. Les deux acolytes s’assirent à la table du patio. Destinée ne tarda pas à revenir avec un plateau au milieu duquel fumaient une théière et une appétissante pâtisserie. Elle disposa les tasses et les cuillères, coupa une part de gâteau et versa de la boisson chaude à chacun. Bien qu’impatiente, Nomrad attendit que la servante prenne place avant de l’interroger.

« Destinée, que pensez-vous de moi ? »

« Comment maîtresse ? Je ne comprends pas ! Quel est le but de votre question ? »

« Suis-je pour toi, comme pour tous les peuples du territoire qui n’existe pas, Nomrad la bienfaitrice ? »

« Mais bien sûr maîtresse ! Comment pourrait-il en être autrement ? Vous m’avez sorti des mines ! Sans ça je serais morte à présent. Et vous vous êtes toujours montrée généreuse avec moi ... et avec Mut. Je remercie Dmor-Khal tous les jours de notre rencontre. »

« Tu pries Dmor-Khal ? Tiens donc. Est-ce le cas de tous tes semblables ? »

« Malheureusement non, maîtresse! Les derniers nés n’ont à faire qu’à leurs gardiens. Ils ne vous connaissent pas. Ils ne sont que des esclaves assignés aux travaux de forçats. Ils excavent les tunnels et filons de vos mineurs. Leur existence se limite à travailler et à dormir. Chez les elfes ou les orcs, ce n’était pas mieux. Alors ils ne prient aucun des Sept. Moi je prie Dmor-Khal car c’est votre dieu, et je vous dois tout ! »

« Pourtant, nous sommes allés ce tantôt dans une réserve pour tes semblables. Tu dis qu’ils ne prient personne et nous avons découvert une caverne où les esclaves ont érigé un cromlech. »

« Et tout le monde sait ke les kromleks sont kréer à la surface pour les divinités ktoniennes ! Alors, ki tes semblables vénèrent-ils ? »

« Mais personne, sir Oin ! Ils ne prient que leurs morts! Chaque pierre plate représente un ancêtre. Les derniers nés de Nunn sont mis au ban de la société de toutes les bannières ! Ils ne possèdent rien à part leurs souvenirs ! Alors, non ! Mes semblables ne prient pas les Sept ! Ils commémorent simplement leurs défunts ! »

« Mais pas toi, ma bonne Destinée ! » coupa affectueusement l’éclairée Nomrad. »Je te remercie pour tes réponses fort éclairantes. »

L’escapade de ce matin et cet échange ouvraient les yeux de la matriarche sur l’élément qui depuis quelque temps déjà la taraudait. Les derniers nés de Nunn haïssaient les nains comme toutes les autres créatures du bouclier-monde. Et ils avaient des raisons valables de détester les protégés de Dmor-Khal. Elle, la cheffe des Marteaux d’Airain les exploitaient ! Certes, ils n’étaient que des esclaves qu’elle achetait aux orcs. Ils lui appartenaient ! Elle était dans son droit ! Ce système avait permis d’édifier un empire, le territoire qui n’existe pas. C’était néanmoins un géant aux pieds d’argiles. La visite dans la réserve l’avait clairement illustré. Ils avaient beau être chétifs et faibles, les derniers nés s’avéraient innombrables et leur soulèvement menacerait indubitablement le fragile édifice. Et qu’adviendrait-il plus tard ? Lorsque les Marteaux d’Airain se révéleraient au monde, comment les autres clans pourraient-ils accepter cette pratique de l’esclavage ? Et lorsque les guerres lemniscates reprendraient, comment le territoire qui n’existe pas gérerait-il cette menace latente ? Sans oublier que les nouveaux alliés dryades affichaient une réticence grandissante à traiter avec des personnes pratiquant le commerce de la chaire vivante.

Valait-il mieux un esclave rétif et mutin ou un allié reconnaissant et fidèle pour les conflits à venir, tant politiques que militaires ? L’opinion de la matriarche était faite, l’esclavagisme devait cesser. Cependant, il fallait une solution pour réaliser une révolution en douceur et que les derniers nés restent dans le territoire qui n’existe pas. Et la religion semblait être une entrée envisageable. Le royaume des Marteaux d’Airain manquait de lieux de célébration. Les derniers nés ne possédaient aucun culte autre que celui des ancêtres. Proposer l’affranchissement contre une participation à un grand programme de chantiers religieux apparaissaient comme la meilleure réponse à la problématique.

Déjà les idées s’entrechoquaient dans l’esprit vif de Nomrad. Tout d’abord, il fallait développer un culte qui attacherait les esclaves libérés au territoire qui n’existe pas. Conserver le ou les cromlechs semblait évident, mais il fallait plus. Depuis longtemps, la maître forgeron voulait utiliser les monumentaux piliers de soutènement des galeries pour un culte. A présent, elle avait trouvé leur destination. Ces gigantesques colonnes seraient transformées en arbre de vie et du souvenir. Pour obtenir leur affranchissement, les aliénés graveraient le nom de tous ceux des leurs décédés pour construire le territoire qui n’existe pas. Ainsi, les libérés resteraient pour vénérer leurs ancêtres. Et cela ne coûterait rien, au contraire de la suite du projet. Il faudrait beaucoup d’or pour ramener ces créatures dans le giron des fidèles de Dmor-Khal. Nomrad décida qu’elle paierait grassement les derniers nés qui bâtiraient pour elle des temples à la gloire du dieu des sous-sols et des morts. Ces créatures démontreraient peut-être plus de raffinement dans la sculpture et l’ornementation que les fonctionnels et pragmatiques nains.

De toute manière, il était essentiel que les affranchis restent derrière la porte de Muggulor. L’emploi d’esclaves par les Marteaux d’Airain devait rester secret au moins jusqu’à la reconnaissance officielle du clan. Cela coûterait beaucoup d’or de les retenir. La matriarche ne voyait guère que la cession de privilèges et de monopoles pour inciter les derniers nés à rester. Pour commencer, elle financerait leur emploi aux offices des temples, en plus de leur embauche sur les chantiers. Il faudrait aussi lancer des programmes de construction de, logements. Pour l’instant, les nouveaux territoires n’étaient qu’un réseau de galeries vides. Des villes nouvelles devaient être créées. Les affranchis avec leur démographie galopante peupleraient rapidement ces espaces vierges. De toute façon, il était impossible de continuer à stocker les derniers nés dans des réserves comme du bétail. Le fumet du gâteau au miel déclencha une autre réflexion. Elle leur offrirait le monopole sur les pâtisseries. Destinée comme ses semblables cuisinaient des gourmandises qui dépassaient de loin tout ce qu’un nain était capable de réaliser. La cheffe des Marteaux d’Airain donnerait également des monopoles sur des matériaux que l’on ne parvenait pas à valoriser comme le mercure. Ce métal qui atteignait son point de fusion à température ambiante n’avait aucune raison d’exister pour un nain ! Peut-être que les derniers nés lui trouveraient une utilisation possible. Oui, cela coûterait beaucoup d’or, mais elle bâtirait pour l’avenir, pour son clan, pour son royaume et pour son dieu !

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Peridotite
Posté le 20/05/2024
Coucou Sébours,

J’aime bien l’idée de ce chapitre, que Nomrad s’en veuille d’exploiter les derniers nés, tout en reconnaissant que sans cette force gratuite, elle n’aurait rien pu bâtir.

En revanche, je trouve ton chapitre un peu trop « raconté » via des blocs de texte. Je pense qu’on comprendrait mieux le revirement de Nomrad yn fois mis en situation. Ajouter quelque chose qui arrive avec les humains ? Une révolte qui éclate justement ? Enfin quelque chose qui la pousse à la réflexions ? Ça serait plus dynamique et ce changement pourrait même faire partie de l’arc narratif de Nomrad ?

Aussi, tu as très peu de descriptions de la réserve ou du bar, des lieux en général, si bien qu’il est difficile de se les représenter mentalement.

Mes notes

« e deuxième cercle correspondrait peuple des dragons”
> au

“avec le brave Oin”
> Un nouveau perso ?

“les propos acerbes de la princesse Epiphone obsédaient les pensées ses jours »
> Phrase bizarre

« Je pense ke nous devrions “
> que ? 😊

« Les laissées aux mains de Krim »
> -er

« En trois bons, les formidables félidés déposèrent la maître forgeron et son messager aux confins du territoire qui n’existe pas »
> Tu ne les as jamais introduits avant non ? Pourtant, posséder de telles montures me paraît bien pratique. Pourquoi ne les utilise-t-elle pas plus ?

« la réserve de derniers nés “
> Elle a créé des réserves ? Ils ne sont pas censés être esclaves ?

« Les fauves bondissaient par-dessus les rangs d’esclaves »
> Attends-voir, en un bond, ils pourraient s’échapper non ?

« C’est le brave nain”
> C’était

“La servante accourut des cuisines »
> Je n’ai compris qu’après qu’elle était humaine. Peut-être le repréciser ?

« Un peu plus de dix heures et kart »
> C’est pas logique qu’ils aient la même façon de compter le temps que nous.

« Tout d’abord, il fallait développer un culte qui attacherait les esclaves libérés au territoire qui n’existe pas. »
> C’est marrant, elle souhaite abolir l’esc lavage mais garder les derniers nés sous tutelle.

Au plaisir de lire la suite :-)
Sebours
Posté le 21/05/2024
Je suis d'accord avec toi. Avec ma première relecture, je me suis rendu compte que j'ai du mal avec tout ce que fait Nomrad. Soit le chapitre est un dialogue, soit c'est du raconter. Pire, il y a souvent du raconter dans des dialogues!

J'avais tellement besoin de montrer le clan, le clan, le clan que j'en ai oublié la base "show don't tell".

Il va falloir reprendre pas mal de choses. Les idées sont là, mais mal exprimées. Avant, je termine les chapitre qui complètent le troisième tome. (Oui, je pars sur une trilogie pour l'instant.)
Peridotite
Posté le 22/05/2024
Oui, n'oublie pas de décrire son clan et ce qu'elle a bâti. J'aimerais beaucoup découvrir ce royaume sous-terrain, voir à quoi il ressemble.

Tu m'avais dit pour ta volonté d'écrire une trilogie. Je serais toi, je condenserais un peu, car tu t'es beaucoup étalé. Certains axes narratifs sont bien ficelés quand d'autres partent encore dans tous les sens (je pense à Gal notamment dont le but ne semble pas répondre à celui des autres pour l'instant).
Sebours
Posté le 22/05/2024
J'ai beaucoup retravaillé Gal. Il a un arc narratif en deux parties. 1/ La conquête des villages à coté d'Udgog.
2/La recherche des sept présents des Sept + préparation de la reprise du conflit.

J'ai essayé d'intégrer plus de rêves comme tu me l'avais conseillé.
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