C'est difficile d'être présent tout en appartenant au passé,
De ne pas se rappeler de ce qui s'est passé pour l'arrêter,
Arrêter le moteur d'un véhicule en direction du même enfer,
Savoir qu'on fonce dans le pétrin et n'avoir rien à en faire
Dépressif par cette monotonie, j'ai vite fait d'en être agacé,
Vite fait de défaire les valises et de les refaire pour quitter,
Aller loin de cette vie, une existence que j'ai dû surfaire,
Une existence polluée, un train de vie qui revient en sphère
Au fond de moi, sommeil un gamin extrêmement capricieux
Un bambin débile qui veut son jouet même s'il est pernicieux
On fait du mal parce qu'on ne regarde jamais vers les cieux,
On ne regarde jamais vers notre futur d'un œil suspicieux
J'en ai rencontré des gens profondément débiles mais vicieux,
Des personnes qui ont la capacité d'être gentil et malicieux
La plupart des gens sont bien loin de mon petit cœur précieux
Je les critique, mais c'est moi qui suis le plus superstitieux
Je m'étouffe dans ma solitude comme une vipère avec son venin
C'est là où se trouve ma torture, là où se dessine mon chemin
J'ai salué tous les passants du regard sans leur tendre la main
J'ai l'habitude d'être sans égard envers tous ces grands nains
Pourquoi parler de ses sentiments quand on peut faire un dessin ?
Ils demandent ce que tu penses comme s'ils en avaient de l'intérêt
Je suis une âme en peine selon les analyses des “grands” certains
Qu'il soit beau ou pitoyable, je ne compte plus renier mon destin
La boucle ne sera pas bouclée tant que je marcherais avec vous
Je ne veux plus jamais être complaisant, je suis à bout de souffle
Tu ne sais plus ce que tu dis quand ces charognards t’écoutent
Ces saletés d'hypocrites, mon merci, ils n'en valent pas le coup
On a vu nos frères périr. Nous sommes restés. À qui le tour ?
À qui appartient la vilaine gargouille perchée sur ma tour ?
Je ne suis plus résolu à atteindre mes objectifs sans détour
Je suis parti et je suis revenu, mais rien n'a changé autour
j'aime beaucoup celui ci.
J'aime beaucoup ce qui claque et les deux vers suivants sont géniaux.
"Je m'étouffe dans ma solitude comme une vipère avec son venin
C'est là où se trouve ma torture, là où se dessine mon chemin".
B.