La nature autour de moi qui chante,
Les feuilles des arbres dansent,
La vie meurt et la mort renait,
Et mon cœur de notre histoire se remet.
L’art de vivre pour aimer,
A un gout amer de regrets.
Quand bien même tu as pu me toucher,
Tu restes celui qui m’a brisé.
Ô mon ange, je t’ai tant aimé !
Si seulement tu savais,
A quel point je regrette ce passé,
Où je me suis laissé chavirer dans tes filets.
Tu as été une histoire magnifique,
Notre amour était magique.
Tes mains chaudes,
Sur mon corps froid,
Mes yeux couleur émeraude,
Qui se posent sur toi.
Mon sourire qui apparait,
Quand tes bras m’enlaçaient.
Ton visage de bonheur noyé,
Quand on rigolait.
Que j’étais bien cet été,
Quand mon cœur d’amour explosait.
J’ai pleuré tout l’hiver,
Sur ce banc où je t’ai connu.
Mon amour était couvert,
D’un voile de peur et d’inconnu.
Tu as osé me violer,
Tu as osé me faire te détester.
Tu as osé me détruire,
Comme la nature détruit la vie.
Notre histoire ressemble en tout point,
Au spectacle qui se déroule près de chez moi.
Celui de la mort qui sert à vivre :
L’animal cache sa cruauté mais n’en a pas moins,
Avant de tuer pour son besoin,
Sans manquer de la faire souffrir.
C’est comme ça que souffle le vent,
Que passe le temps,
Que fonctionnent les gens,
Qu’existe le vivant.
J’essuie ma dernière larme,
En reprenant mes armes,
J’inspire profondément,
Admirant encore la cruauté d’un printemps.
Certaines formulations sont un peu étranges comme "chavirer dans tes filets", on a du mal à se figurer l'image car ça mélange deux expressions qui n'offrent pas la même visualisation, même si ça fait partie du registre de la mer et du naufrage. Si la métaphore était un peu plus étoffée au lieu de "fusionner" ces deux expressions une seule, ça rendrait la compréhension du poème moins confuse.
Pareil ici :
"La nature autour de moi qui chante,
Les feuilles des arbres dansent,
La vie meurt et la mort renait,
Et mon cœur de notre histoire se remet."
On a un "qui" au premier vers qu'on s'attend naturellement à voir répéter dans les vers suivants, mais qui disparait totalement, et ça crée un déséquilibre dans le rythme des phrases.
D'une manière général, je trouve que le plus gênant dans ce poème c'est vraiment le rythme, la manque de fluidité et de transitions. Tu pourrais jouer entre la douceur et la brutalité, en jouant davantage sur les changements de rythme, et développer davantage les émotions et sentiments, sensations, etc. dans ton poème. Étant donné le thème, je trouve que ça manque vraiment de force émotionnelle.
Finalement j'ai trouvé le poème précédent plus parlant et plus touchant, celui-là semble plus hésitant, plus balbutiant, d'une certaine manière, comme si tu n'assumais pas tout à fait les sentiments ou émotions que tu cherches à ressentir ou faire ressentir au lecteur.
Que le Clair de Lune veille sur toi,
MoonLight