Un plongeon dans la mer,
Prêt à rejoindre les Enfers.
Les sons étouffés,
Par les flots déchainés,
Rarement me parvenait,
Dans leur entièreté.
Et dans ce silence installé,
Auquel je m’étais forcé,
Je me replongeais,
Dans mes plus sombres pensées.
Cette saison passée,
J’avais cru,
Être une âme qui renait ;
J’étais, envers moi-même, de sincérité dépourvu.
Je pensais à toi,
A la douceur de ta voix,
Je pense à tout,
Et à la beauté de "nous".
L’eau dans mes poumons,
M’arrachait un sourire.
Venait à moi une réalisation :
Je ne craignais plus de mourir.
J’étais prêt à me sacrifier,
Pour t’oublier.
Finalement,
Ma tête refait surface,
Je respire fortement,
Mon expression figée dans la glace.
Et là,
J’entendis sa voix.
Elle ne me lâchait pas,
Comme mes souvenirs avec toi.
Je réentendais,
Et je savais,
Que j’aimerai à jamais,
Les bruits si forts de cet été.
C'est ceux vers quoi doit tendre un poème, je pense, et c'est ce qui manquait dans le poème précédent.
Que le Clair de Lune veille sur toi,
MoonLight