La nuit est tombée. Marcel et Paul sont partis depuis une heure. Pierre a très envie de retourner dans le monde de Camille, mais il ne voulait pas quitter ses parents. Il souhaitait posséder un bianimal et partir à la recherche du Dahut et pouvoir découvrir son pouvoir. Il fait nuit noire à présent. Pierre s’endort, il rêve qu’il part à la recherche du Dahut avec Camille et qu’il découvre enfin son pouvoir. Pierre se réveilla à cause d’une chouette qui venait de hululer. Il se rappela le chat-chouette de Camille et il se dit :
– J’y vais.
Pierre prit des pansements, des mouchoirs, un canif, une boussole, de l’eau, du pain et une lampe torche.
Il arriva dans la forêt et là il vit des feux follets bleus qui le guidèrent dans le noir. En voyant une torche, il se dit qu’il était arrivé. Il voit Camille et d’autres personnes avec leurs bianimaux : ils formèrent deux colonnes avec juste assez d’espace pour qu’il puisse passer. À l’extrémité se tient le renard, premier fils du Dahut, qui lui tendit sa patte. Pierre lui donna sa main. À ce moment-là, l’énergie qu’il ressentit lui parut plus forte qu’auparavant, une vague de chaleur se répandit en lui et il se sentit chez lui.
— Pierre, tu fais officiellement partie de ce clan ! dit Camille.
— Que s’est-il passé quand je lui ai pris sa patte ?
— L’énergie que tu ressens vient du Dahut lui-même et tous les gens de ce clan la ressente.
— Mais je ressens plus d’une énergie.
— Quoi ?
— Oui, je ressens l’énergie de ton chat-chouette par exemple.
— Tu es sûr ?
— Oui.
Pierre se fit encercler par des bianimaux. Il ne savait que faire, mais il s’avança devant un bianimal, un chat papillon, car il le trouvait très beau et il avait le sentiment qu’il devait le choisir. Il le prit dans les bras.
— Pierre toute ta vie tu dois jurer de toujours prendre soin de ton bianimal, dit Camille
— Oui.
— Alors ce chat-papillon est ton bianimal pour toujours ! Il faut vous serrer la main : c’est le pacte.
Pierre prit la patte de son chat-papillon et comme par magie un fil d’or entoura sa main et la patte de son bianimal.
— Bravo Pierre.
— Merci, merci beaucoup.
— Maintenant, le banquet peut commencer.
— Oui.
— Pierre, il faut qu’on parle.
— Ok.
— Dis Pierre, tu veux toujours aller à la recherche du Dahut avec moi ?
— Oui.
— Alors nous partirons demain à l’aube.
— Pour aller où ?
— Sur le mont Dahut.
— Mais dans quelles montagnes ?
— Je ne sais pas.
— Alors on va chercher ! dit Pierre avec enthousiasme.
— Oui bonne idée !
— Il nous faut une carte !
— Je vais en chercher une.
— Ok.
— Viens dans ma cabane, dit-elle.
— Tu as une cabane ?
— Oui, on ne dort pas dehors !
Pierre suivit Camille, il monta à une échelle, puis arriva sur une très grande plateforme où il y avait d’immenses et très belles cabanes. Pierre était impressionné par tant de beauté. Ils arrivèrent devant une maison où il était écrit « Camille », avec en dessous indiqué « Cheffe ».
— Je ne voulais pas qu’ils marquent ça.
— Pourquoi ?
— Je ne veux pas être cheffe.
— Pourquoi ?
— Je n’aime pas diriger ! Bon, voilà la carte de France.
— Moi, je pense qu’il faut aller dans les Vosges.
— Pourquoi les Vosges ?
— J’ai le pressentiment qu’il faut y aller, c’est tout.
— Bon, demain, à l’aube, on part pour chercher le mont Dahut.
— Oui, mais il faut combien de temps pour y aller ?
— Trois jours sans pauses, donc quatre jours. Ce soir, tu vas dormir dans la cabane de Nicolas.
— Oui, j’y vais eh… par où je passe ?
— Viens, je vais te montrer.
Pierre suivit Camille. Ils marchèrent dix minutes pour arriver devant une cabane très lumineuse. Par la fenêtre, on pouvait voir deux silhouettes. Sûrement Nicolas accompagné de quelqu’un avec qui il passait la soirée.
— Je ne t’ai pas dit, mais pendant la route, Jeanne va venir nous aider pour les recherches sur le mont Dahut.
— Qui est cette Jeanne ?
— C’est une amie à moi. Bon, à demain alors.
— Oui, à demain.
Pierre frappa à la porte, il entendit des pas se rapprocher et quelqu’un ouvrit, sans doute Nicolas.
— Salut, Pierre.
— Salut Nicolas, je peux entrer ?
— Mais oui, Pierre. Et appelle-moi Nico, répondit-il avec un grand sourire.
— Oui, Nico !
La cabane était grande. Il y avait deux chambres, une cuisine, une salle de bain et des toilettes, un petit salon et sur l’épaule de Nicolas, il y avait un bianimal mi-perroquet, mi-singe.
— Je vais te montrer ta chambre.
— Ok merci, mais je n’ai pas de pyjama.
— Pas grave, je vais t’en prêter un.
— Merci.
La chambre était grande, la peinture, bleue, avec un lit à deux places.
— Voilà où tu vas dormir.
— Je suis fatigué, je vais me reposer.
— Ok si tu as besoin de quelque chose, je suis là.
— Merci pour ton aide.
Je trouve ça incroyable d'écrire à ton àge!
J'aime beaucoup ta manière d'écrire!
moi aussi j'aimerais pouvoir publier!
à bientôt pour le prochain chapitre!
J'aime beaucoup le rythme de ton écriture ; assez rapide, presque parfois comme des constats, avec des énumérations qui me font penser à Claude Ponti. Tout est clair et va à l'essentiel. Dans les dialogues, cela rend quelque chose d'assez amusant parfois !
Attention aux temps, ta narration est parfois au passé et parfois au présent, on s'y perd un peu.
Hâte de découvrir la suite !
Désolée de savoir que parfois je change le temps et j'en suis très désolée mais grâce à toi je vais m'améliorer. Merci pour tes conseils et tes encouragements (merci du papa aussi :) ) !
A bientôt