La grande nouvelle

Par Anony

 

Quelques mois passent et je découvre, pour mon plus grand bonheur… je suis enceinte ! J’ai 19 ans ce n’était pas mon projet initial mais Pierre m’en parlait depuis des mois il espérait un enfant, je prenais toujours la pilule mais ce petit miracle est arrivé !

Je me rappellerais toujours le jour où je lui ai annoncé il était si heureux. Il m’a promis de changer du tout au tout, d’être un bon père et d’enfin subvenir aussi au besoin de cette famille ! Et oui bien évidemment j’ai cru à tout cela !

 

Le premier mois j’avais commencé un nouvel emploi dans un supermarché, Pierre avait trouvé un travail à deux pas de la maison, malgré ces fameuses nausées et vomissements à répétition, j’étais heureuse de le voir tenir ses promesses. Un jour, pendant ma pause je remarque avoir reçu 3 appels de la boîte intérim de Pierre qui cherchait à le joindre. Après les avoir rappelés j’ai compris qu’il n’avait pas été travaillé.

 

Il est 20h30, je rentre du travail, il est en train de boire des bières et fumer, je lui demande comment s’est passée sa journée, il me ment en me racontant toute une journée imaginaire ! J’ai vraiment halluciné ! Je lui ai expliqué que je savais tout et qu’il mentait mais malgré tout il insistait et mentait encore jusqu’à ce que je lui raconte pour la boîte intérim. A partir de là ce fut le drame, des cris, des insultes et c’est reparti ! Il réussit à s’ouvrir les tendons des doigts en mettant un coup de poing dans le cendrier. Point positif, je n’ai reçu aucun coup cette fois-ci, point négatif après une journée de travail, plusieurs heures de crise, d’angoisse et pour finir de sang, beaucoup de sang, il est presque minuit lorsque je l’emmène aux urgences.

 

Neuf heures !!! Je l’ai attendu neuf longues heures dans la salle d’attente, je reprenais le travail à 11h00 le matin même. Je le vois revenir enfin ! Je suis fatiguée, soulagée, blasée qu’il m’ait menti, et quand je le vois revenir je vois son regard ! Je connais CE regard. Celui qui dit, CRISE ! Mais je ne comprends pas encore ce que j’ai fait de mal, j’ai vite compris, enfin toutes les urgences ont vite comprises lorsqu’il s’est mis à hurler que pendant que lui souffrait moi je draguais !! Oui, oui, j’ai osé donner quelques pièces à un homme qui voulait un café quand il est arrivé. Le trajet du retour a été des cris pendant que je tentais de me justifier.

 

J’ai eu droit à de grandes excuses par la suite, les mois de grossesse défilent, les nausées avec. J’imagine ou je cherche encore à lui trouver des excuses mais le bébé devait le stresser encore plus. J’ai toujours eu dans l’idée que Pierre était un homme qui ne pouvait pas être heureux. Dès que le bonheur frappait à sa porte il se devait de le détruire.

Ce qui nous créa pour le bébé et moi-même des mois d’angoisse et de violence.

 

Une nuit alors qu’il n’arrivait pas à dormir, il devait être 3 ou 4h du matin, j’étais enceinte de 6mois quand j’ai été dans la chambre d’ami il était sur des sites de rencontre en train de discuter avec des femmes. En me levant, énervé de me voir, il a paniqué et on est reparti sur le schéma habituel, des cris, des insultes et la violence sur moi fait son retour. Il m’a fait tomber le frigo dessus, j’avais tellement peur pour le bébé que je me suis réfugiée dans la chambre j’étais en panique totale. Il a mis un coup de pied dans la porte et m’a jeté contre le bois de lit, j’étais par terre tétanisée en tenant mon ventre, j’essayais de lui parler du bébé mais dans ces moments-là, plus rien ne l’arrêtait. Physiquement il est assez sec 1m70 pour à peine une 50ene de kg mais dans ces cas-là il avait une force impressionnante. Il me renversera le bois de lit et le lit sur moi. J’avais tellement peur je criais qu’il allait tuer le bébé ! Après un certain temps, il eut un moment de lucidité de sa part et me permit d’appeler les urgences mais bien évidemment j’avais interdiction de dire la vérité ! Cette nuit-là je finis donc aux services urgences pédiatrique comme beaucoup de fois durant ma grossesse pour les mêmes raisons. Je ressortais toujours avec une forte tension MAIS le bébé allait bien ! Je me rappel d’un soir ou l’infirmière m’a interdit de venir. Pour elle, j’étais simplement une femme stressée inutilement par sa grossesse !

 

Il me fallait une solution pour m’assurer que le bébé aille bien ! Cette histoire date de 15ans et à cette époque ce n’était pas évident de trouver un doppler (un appareil pour écouter le cœur du bébé). J’ai fait une heure et demie de route, j’ai acheté mon doppler et j’ai réussi à me rassurer sur mon bébé pour le reste de ma grossesse de cette façon.

 

Toujours le même procédé, alcool, drogue, insultes, violence, et puis il s’excuse en me parlant de ses malheurs, qu’il ne me mérite pas que je suis exceptionnelle, que j’allais finir par le quitter pour un autre, je devais le rassurer lui dire que je l’aimais et lui m’assurait qu’il allait changer.

J’ai 19 ans et j’ai tellement envie d’y croire que je fais parfaitement bien l’autruche. Je fais en sorte que personne ne sache ce qui peut se passer lorsque notre porte est fermée. Je ne me confie à personne, je sens que je m’efface de plus en plus comme si j’étais hors de mon corps. La seule certitude que j’ai est de protéger mon fils !

 

Nous sommes à présent en décembre, je suis enceinte de 7mois, nous retournons chercher sa grand-mère pour les fêtes. Je crois que c’était encore pire que l’année d’avant niveau comportement. Elle passait son temps à dire à Pierre devant moi que j’étais très grosse ! Que je n’étais pas assez gentille avec lui, et chaque nuit elle allait aux toilettes collées à notre chambre et laissait chaque nuit la lumière allumée pour que j’aille l’éteindre en « faisant attention de pas réveiller Pierre il a besoin de sommeil. »

 

Un soir, alors qu’elle était présente, il insistait pour que j’aille lui acheter une bouteille de Ricard alors qu’on était déjà dans le rouge financièrement sachant qu’il n’avait jamais repris le travail et que je connaissais déjà la fin de la soirée !

Alors elle m’a dit que j’étais ingrate et qu’elle lui payait sa bouteille ! Je vous passe les détails de la fin de soirée… en apparence tout allait bien jusqu’à ce qu’on aille se coucher.

Je dois avouer et paix à son âme que j’ai détesté cette femme très, très fort !

 

 

Pendant cette grossesse, il a fallu à nouveau déménager, j’étais en congés maternités Pierre quant à lui ne tenait pas un travail plus d’une semaine il était donc impossible de garder cette maison, il m’a fallu chercher un appartement à mon nom, je l’aimais mais j’étais à bout, la solution était la suivante j’avais mon chez moi, lui le sien tout en restant ensemble. Cela me permettait de me sentir davantage en sécurité…. A tort !

 

Arrive le grand jour de l’accouchement, avec une semaine d’avance mais ma tension était beaucoup trop haute j’étais à plus de 18 ! La pédiatrie décide de me garder, mon bouchon muqueux tombe, je perds les eaux à partir de là je dois accoucher le soir même. Pierre demande un lit et reste avec moi, je souffre toute la nuit, les infirmières passent me voir toutes les demi-heures mais mon col ne s’ouvre pas encore assez. Vers 4 ou 5h, la pauvre infirmière s’est gentiment fait engueuler ainsi que moi-même parce qu’on faisait trop de bruit pour lui ! L’infirmière l’a regardé avec un tel mépris que j’en avais presque envie de rire de nerfs !

 

Après une nuit blanche pour ma part et une « petite » nuit pour Pierre, arrive 7h, c’est le moment !! Une petite douche en vitesse et c’est partie pour la salle d’accouchement, en théorie !

En réalité, il a prévenu l’infirmière qu’il devait déjà boire un café, aller aux toilettes et aller fumer ! Que l’on se donnait rendez-vous à 8h !! Je pense que là s'en était trop pour elle ! J’avais honte…Elle lui a gentiment dit que sa femme allait accoucher qu’il ne devait sûrement pas réaliser mais il allait être papa !

Des heures et des heures passent, le temps est long je souffre la péridurale après une heure d’essai ne fonctionne pas sur moi, il est midi j’ai soif, j’ai faim j’ai mal et tout ce que j’entends ce sont ses plaintes ! Il en a marre, il me dit qu’il me prend un peu d’argent (j’ai cru qu’il allait m’offrir un petit cadeau ! Mais non… seulement un pack de bière pour lui passer le temps !)

A 15h02 mon bébé d’amour pointe le bout de son nez, je fais une hémorragie interne, je suis un cas « rare » je me retrouve avec 11 internes devant ma position très désagréable pendant que le médecin montre aux internes comment insérer son bras (jusqu’au coude !!) Pour récupérer les morceaux de placenta ! Un sacré accouchement mais le plus beau jour de ma vie ! MON FILS !!

 

Quelques jours plus tard, c’est le retour à la maison, épuisée bien sûr il ne fait pas encore ses nuits et je l’allaite. Même pas une semaine plus tard je vois un paiement de 75€ sur mon compte, j’appelle ma banque, je n’ai jamais fait ce paiement en ligne ! Et là non j’apprends que Pierre s’était inscrit sur un site de rencontres avec mon argent ! Une semaine après l’accouchement de son fils. Je ne sais pas si c’est la fatigue, la lassitude ou le fait que plus rien ne me surprenait mais j’ai de nouveau pardonné. Pourquoi ?? Je crois que je fuyais les crises, les potentiels dangers et que j’étais comme présente physiquement mais morte intérieurement.

 

Cependant, une chose avait changé, j’étais mère à présent et mon devoir est de protéger mon fils, il devient la personne la plus importante à mes yeux. Pierre découche de plus en plus pour lui il est avec ses copains, pour moi je n’ai aucune confiance, nous cohabitons tout juste.

Un soir alors que je lui donne son assiette, pendant que mon fils dort Pierre n’apprécie visiblement pas ce que je lui ai fait à manger, Il a donc tout cassé. Il a jeté les assiettes, il m’a jeté le micro-onde sur la tête, il m’a arraché des mèches de cheveux, ensuite comme il ne s’était pas assez dépensé il a commencé à me frapper jusqu’à ce qu’on réveille mon fils qui s’est mis à hurler. Pierre l’a jeté sur le lit, j’ai eu la peur de ma vie ! Et dans un élan de lucidité il m’a demandé d’appeler la police sinon il allait me tuer.

Ce fut à partir de ce jour que je n’ai plus jamais eu confiance en la police. Plusieurs gendarmes sont arrivés, ils ont vu l’état de mon appartement et m’ont conseillé de partir (de chez moi) pour qu’il puisse se calmer que ça irait mieux demain….

J’ai pris mon fils et mon chien sous le bras et j’ai dû quitter MON logement. J’ai enfin dit STOP ! Je devais rester en vie pour protéger mon bébé ! Ma mère m’a accueilli chez elle pendant un mois, mon fils a fait des cauchemars presque chaque nuit.

Ce soir-là j’ai pris la décision de le quitter, malgré tout, mon amour pour lui était toujours si fort… c’est un sentiment pour lequel je m’en suis beaucoup voulu ! Comment se sentir en tel insécurité avec l’homme que l’on aime et paradoxalement ressentir un tel manque en n’étant pas avec lui.

J'ai pu récupérer ma maison un mois après, quand il a fini par partir. Le retour chez moi, avec mon fils et mon chien m’ont fait un bien fou. Je me suis réappropriée mon petit chez moi, en faisant toujours attention de bien tout fermer à clé ! Ce jour-là, je me suis sentit moi-même et « sereine » avec mon fils. Ça a été un vrai bonheur, et paradoxalement mes sentiments envers Pierre n’avait aucunement disparu… comme s’il pouvait me détruire autant de fois qu’il le voulait je serais toujours la même femme soumise.

Mais le bonheur fut de courte durée, pour lui la relation n’était pas finie ! Il ne voulait pas voir mon fils ou lui parler il voulait « retourner avec moi ». Les mois passaient et j’avais tous les jours des visites, des messages ou encore de l’espionnage ! Il pouvait rester pendant des demi-journées sur le parking qui surplombait mon appartement. C’était oppressant, stressant et très anxiogène. S’en est suivi des mois de harcèlement, d’excuses, de violence, de menace de suicide…. J’ai appelé les pompiers je ne sais combien de fois, en leur expliquant qu’il venait de me dire qu’il allait passer à l’acte, les pompiers ont fini par me demander de régler mes problèmes seule, il allait bien et jouait juste avec moi…Il me surveillait souvent de loin, je recevais plus d’une soixante de messages en tout genre (menace surtout). Je me souviens d’une journée que je passais avec mon amie Lissa qui est comme ma sœur, la seule à être au courant de certains comportements, au programme après-midi promenade avec mon fils, magasins et on prévoyait de manger ensemble et de se finir la soirée à refaire le monde ensemble. Mais Pierre en avait décidé autrement ; il était là à nous attendre dans le coin en dessous de mon escalier de hall, il s’est mis à hurler, il était plus qu’alcoolisé comme souvent, il a commencé à s’en prendre violemment en parole à Lissa, (il a bizarrement toujours été jaloux d’elle et de notre complicité) la pauvre a eu le droit au grand spectacle de Pierre. Nous avons réussi à nous enfermer chez moi, il s’est donc énervé sur ma porte d’entrée, les escaliers et même la voiture de ma copine. La police est arrivée, il est parti, le lendemain, nous avons été déposées plainte, j’en ai profité pour parler des messages et du harcèlement permanent, mais cela n’a rien donné…encore.

 

 

Beaucoup d’autre situation de ce genre se sont produites, y compris au un an de mon fils. Rien ne l’empêchait de nous gâcher la journée, de nous faire peur, il s’estimait surement plus malheureux que tous.

 

J’ai tenté d’avancer, j’ai commencé à m’inscrire sur un site de rencontre sans grande conviction, j’avais 20ans, j’étais mère célibataire, j’avais un ex taré (que je me forçais à ne plus aimer), un corps que je haïssais et un énorme manque de confiance en moi. Entendre régulièrement que l’on ait moche et grosse que personne à part lui ne voudra de nous, nous apprend à vivre dans sa propre ombre.

Je n’ai accroché qu’avec un seul homme, le contact était présent, le feeling au top, il paraissait si gentil, si compréhensif, si sain d’esprit, le mec idéal sur le papier mais beaucoup trop bien pour moi, pour le rencontrer ! Après plusieurs propositions, j’accepte, j’étais tellement stressée ! Qu’est-ce que j’aurai à lui raconter ? Est-ce que je dois lui raconter ma vie ? Mes problèmes ? Vais-je lui plaire physiquement sachant qu’il m’était impossible de perdre 20kg d’ici la fin de la journée ! Je lui donne rendez-vous le soir lorsque mon fils dort, je l’ai accueilli sur le palier extérieur de chez moi, sans jamais le faire rentrer ! Résultat de notre rencontre, un homme qui me plait beaucoup, il me fait rire, il est tendre et gentil mais je sens arriver le moment du premier bisou je me souviens avec ma grande délicatesse lui avoir dit « je te vois venir à 15bornes » …. Bref, pas de bisous mais ça ne l’a pas refroidi, j’ai beaucoup douté, je ne voulais pas l’impliquer dans mon « monde bancal ». Il a été d’une grande patience et persévérance, j’ai craqué, il me plaisait beaucoup !

Il avait 22ans, il n’avait aucunes connaissances des enfants, mais il essayait, à mon rythme, mais il essayait vraiment ! Je me sentais très bien avec lui, j’étais épanouis, il me rendait belle, je me trouvais belle dans ses yeux. C’est un homme avec un gros caractère, il savait exactement ce qu’il voulait, et dès qu’il ne pouvait pas venir me voir, je le prenais mal, je pensais qu’il s’était rendu compte que je ne lui plaisais pas etc…

Concrètement, je n’étais pas prête, pas remise de mon histoire passée, pas remise de mes blessures et le pauvre en payait le prix. Parallèlement à cela, au début Pierre restait souvent sur le parking juste en face de chez moi (j’avais déménagé dans l’été dans une maison) il surveillait les allées et venues, ce n’était vraiment pas évident pour mon nouveau copain, il le gérait comme il le pouvait, ce n’est pas le genre d’homme à aimer les conflits. Je culpabilisais d’autant plus de le mettre face à tout cela.

 

Quelques petits mois après, l’hiver arrivait, mon fils avait 2ans, Pierre avait changé du tout au tout, il était de nouveau l’homme de nos débuts, il avait des nouveaux amis sains, il me promettait beaucoup de changement et malgré le bonheur avec mon nouveau copain malheureusement je l’aimais toujours. C’était plus fort que moi, c’était le père de mon fils je devais tenter de retourner avec lui, il pouvait changer ; pour nous ! La séparation avec cet homme a été très cruel pour lui et compliqué pour moi, je m’en voulais d’autant plus de l’avoir traité de cette façon.

Alors oui, Pierre a changé, effectivement, les premières semaines étaient géniales et puis le retour de l’homme alcoolisé, sans emploi qui allait chercher des mégots dans les rues pour récupérer le tabac pour s’en refaire des cigarettes.

Le retour de l’homme qui me laissait gérer la maison plus mon travail, l’anniversaire de mon fils approchait, je lui avais tout préparé, le gâteau, les jeux, Pierre n’avait pour seule mission monter le quad que j’avais acheté la semaine précédente. Le hic était que la veille de son anniversaire ce fameux quad n’était toujours pas monté, je m’agace, lui reproche et commence à le monter moi-même ! Quel scandale ! Le confronter à ses erreurs, sa fainéantise était une erreur de débutante ! Une crise catastrophique a explosé, il a tout jeté, le quad a miraculeusement survécu, la nuit fut courte, elle s’en conclu par des pleurs et des excuses de sa part, retour aux vieilles habitudes. J’avais besoin de cela pour en finir avec cette histoire, je me suis tue j’ai souri et j’ai parfaitement joué le jeu pour le plus grand bonheur de mon fils le lendemain pour son anniversaire. Dans ma tête la décision était prise et définitive je devais le quitter !

 

Après cet anniversaire et les yeux émerveillés de mon fils, une fois que tous les invités sont partis, j’ai pris mon courage à deux mains, j’étais déterminée et sûre de moi, j’étais calme, sereine et je lui ai dit que c’était fini, il avait trop joué et il avait perdu. Attention, je suis loin d’être parfaite, j’ai aussi mes torts dans l’échec de cette relation mais une chose qu’il ne pourra jamais me reprocher c’est d’avoir essayé et de l’avoir aimé du plus profond de mon cœur.

La suite fut catastrophique, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi, je l’ai laissé revenir dans nos vies !

 

 

 

 

 

 

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