Le printemps nous bourdonne ainsi sa canicule :
L'herbe tourne à la paille et le vent se fait rare,
Le ciel est trop brillant, le soleil trop criard,
Seul le couchant saisit le vol des libellules.
Que ce bassin est beau quand il vire à l'orchestre !
Les crapauds les plus laids chantent le bel amour,
L'eau fait des clapotis, les poissons du tambour
Et une guêpe aussi danse sous ma fenêtre...
Quand le jour s'amenuit, quand la lune s'impose,
Je reste sur mon lit sans que la nuit m'hypnose
Et soudain je regarde un coup à ma fenêtre.
Je vois tanguer la bête encore à l'embrasure :
La musique animale ; et le nome et l'injure.
La lucarne est la scène insensée de cet être.