La lune
Quand elle se lève, ronde et belle, dans le ciel noir, on est content. On sort à l’air frais, on la regarde, on lui parle, on lui confie tous ses secrets, ses peines et ses joies. Si on est un peu poète, on sent sa réponse, ou bien même, on l’entend…
Quand elle se regarde dans le lac, son image nous tente. On hésite, et on plonge ; on s'élance à sa rencontre mais elle nous échappe…
Quand on ressort de l’eau, penaud, on la voit qui s’éloigne ; on la rappelle, mais elle ne nous entend plus et continue son chemin… Un nuage la cache, elle disparaît, puis l’aube se lève…
— Lune, douce lune, où t’es-tu donc cachée ?…
J'ai lu plusieurs de tes écrits, et je les trouve fluides et faciles à lire. Ils sont très poétiques, selon moi... :-)
C'est vrai qu'avoir écrit ce petit bout de texte à douze ans est remarquable (sans l'indication j'aurais pensé à plus âgé) ! :-)
J'aime beaucoup ! ^^
Les commentaires que je reçois confirment que j’ai bien fait de donner une deuxième vie à ces textes, qui traînaient dans un cahier ou un classeur. :-)
Je n'ai rien gardé de mon adolescence si ce n'est des pages de journaux intimes. Ceci dit, je suis à peu près sûre que je n'aurais jamais eu la maturité pour écrire une telle beauté à 12 ans. C'est fort joli !
Il faut croire que c'était un soudain état de grâce. Heureusement qu'il n'y avait pas de longueur minimale, parce que ce jour-là, je n'aurais certainement pas pu écrire plus.
Merci pour ton passage et pour le compliment.