La maison, c’est une machine à habiter.
Des travailleurs petits et grands y œuvrent ensemble, se croisent, s’apprivoisent. Autour d’un feu flamboyant, nuée de poussière et suie de charbon, une histoire commune se crée, se mélange, se transforme. La tuyauterie du sous-sol crachote et le grenier grince, au rythme de ses habitants qui grincent des dents et crachotent au fil du temps.
La maison, c’est une machine à habiter.
On l’entretient, on la repeint, on y revient. Cœur chaleureux et tendresse intime, la machine se transforme en cuisine. Cuisine de l’envie, de l’ennui, du défi, de l’esprit.
Machine à habiter, machine à humanité.