L’ombre de la mort se rapproche. Elle se fait plus pesante. L’oiseau est là, sur son perchoir, attendant seul le moment ultime. La vie l’abandonne. L’essence même de sa courte existence est sur le point de s’échapper. Le plumage rayonnant de cet oiseau de légende perd peu à peu de son éclat. La fièvre ardente de l’animal se fait plus douloureuse. Son cœur brûle, son corps se consume, son âme est en feu. Un cri aigu déchire l’univers et les cendres de ce ridicule petit être tombent sur le sol, aussi simplement que de la poussière se répandant dans l’air. Tout est fini. L’ombre s’éloigne, victorieuse.
Elle est partie. Son œuvre assassine est accomplie. Mais elle devra revenir, car le légendaire phénix est immortel.
Je suis assez d'accord avec Mart. Tu arrives comme toujours à décrire de grandes choses avec peu de mots. Je suis réellement impressionnée par ton talent. J'ai hâte de lire la suite de ton oeuvre.
Bien à toi,
Trisanna.
Merci encore une fois, j'espère que le reste du recueil te plaira tout autant !
Non d'avoir à tuer le phénix, mais de ne pas réussir l'accompagnement de cette tâche, chez tout autre si simple.
Je l'imagine coupable à l'idée de ne réussir pas à défaire le phénix de ce cycle éternel, douloureux et pas assez fatal. Triste à l'idée de le voir toujours souffrir sans pouvoir le défaire de cette inutile souffrance.
Car elle mieux que quiconque sait la valeur de la vie. Elle, mieux que quiconque, est consciente que la valeur de la vie réside dans sa finitude.
Bonne journée, et merci d'avoir pris le temps de me lire :)
Bonne journée à toi, ce fut un plaisir.