Le cheval galopait à travers la plaine. L’herbe et la prairie s’étendaient devant lui à perte de vue. Le vent soufflait sur lui mais il continuait d’avancer. Il sentait sur son dos la chaleur du soleil. Il ressentait l’exaltation d’un galop à pleine vitesse. Il ressentait la puissance de la liberté.
Un bruit de tonnerre déchira le ciel, pourtant calme quelques instants plus tôt. La pluie approchait. L’obscurité ne tarderait pas à la suivre avec la fin d’après-midi.
Le temps passa. Le soleil et la chaleur disparurent. Le vent se mit en colère. Le ciel gronda et déversa sur la terre un torrent glacé. La force des foulées de ses semblables rejoignit celles du cheval solitaire.
Alors qu’il essayait d’oublier son malheur quelques instants plus tôt sous un ciel rayonnant, il sentait la vitalité du groupe revenir en lui dans une obscurité grandissante. Il n’était plus seul. L’orage passerait.
Il est important d'être entouré des gens qu'on aime lorsque les choses vont mal et ç a cela que ta poésie m'a fait penser !
:)
Encore une fois, tu m'as fait penser à des choses que j'ai écrites (je ne pensais pas être aussi égocentrique, pardon ^^')... Je ne pense pas avoir publié ici le récit en question, puisque je ne l'avais pas écrit en français. Ça m'a fait plaisir d'y repenser, merci !
Je te remercie pour ton commentaire. Je suppose que c'est normal que ça te fasse penser à tes propres écrits. Lire les autres nous permet d'améliorer notre propre travail, donc il n'y a rien d'alarmant ;)
Je ne l'ai pas écrit sur mon profil mais j'aime beaucoup les chevaux. Galoper est la première image qui me vient à l'esprit quand je pense à la liberté.
C'est un format très court, comme La mort du phénix et Le chant du loup, mais c'est sympa à écrire je trouve.
Merci encore pour ton avis :)