Dans un pays éloigné des plus grandes civilisations , il y avait une fille nommée Larie qui était la première d’une famille de 3 enfants dont 2 garçons et une fille. Cette famille était différente des autres familles dans le quartier où elle vivait par sa maison , sa manière de vivre , sa manière d’être.
Larie était donc une fille qui voulait savoir pourquoi elle et sa famille étaient différentes , elle voulait surtout comprendre pourquoi elle ressentait un vide , la solitude malgré qu’elle avait des frères et qu’elle ne manquait de rien.
Un jour étant chez sa meilleure amie Ornella dont le frère venait d’arriver de l’étranger, elles parlaient et riaient de la situation amoureuse de Larie qui n’avait pas encore eu de relation amoureuse alors qu’elle avait 16 ans ce qui était un temps soi peu bizarre et du jamais vu pour Ornella qui avait eu sa première relation amoureuse à 11ans comme toutes les autres filles de son entourage .
- Je ne pense pas que l’amour c’est fait pour moi et en plus ce n’est pas obligé d’être avec la personne qu’on dit aimé ( roulant les yeux pour montrer que ce n’est véritablement pas important)
- Tu ne sais juste pas comment aimé ma belle , tu te moques de tout et je ne sais pas pourquoi mais on dirait que tu as une colère indéfinissable contre les garçons
- Et voilà tu recommence Ornella arrête de raconter des bêtises , j’ai aussi un cœur et tu le sais très bien
- Bah alors mets toi avec quelqu’un tu attends quoi? Montre moi que tu peux aimer car je ne veux pas que tu reste seule , tu sais très bien que j’ai une maladie grave
- Orné , je sais que tu vas guérir, on va toujours continuer de prier et toi tu vas suivre les prescriptions de ton docteur.
Après des secondes où ces deux amis étaient en train de rire , le frère de Ornella arriva . Il avait 2 ans de plus que les filles et s'appelait Ray . Ray était un garçon avec un teint métisse rayonnant , il souriait toujours laissant voir sa belle dentition et sa brèche dont il était fière.Comparer à avant , il avait plus d’assurance étant un jeune garçon , il faisait 1m85 et avait vraiment pris en muscle ce qui choqua pendant un moment Larie lorsqu’elle l’a vu .
- Salut les filles , vous allez bien ?
- Bien bien et toi Ray ( ne pouvant pas détourner son regard et balbutiant)
- Très bien Larie ( en souriant légèrement)
- Qu'est ce que tu nous veux encore mon chère frère
- Bah rien ma tendre soeur ne soit sur la défensive tu sais à quel point je t’aime
- Oui c’est ça , pourtant tu ne m’as rien ramené de ton long séjour
- C’est là que tu te trompe (sortant de derrière les meubles 4 grands sacs )
- Waouh tu vas toujours me surprendre (sautant de joie et lui faisant un bisous sur la joue)
- Calme toi mademoiselle ma soeur
- Eh oh je suis là moi (étant mise à part)
- Mais oui ma Larie voyons voir ce que mon frère a envoyé de son voyage
Au moment où Ray voulut présenter le contenu des sacs , son portable se mit à sonner et le nom qui apparaît lui paraissait choquant: c'était Monie (une fille avec laquelle il eut une relation amoureuse depuis fort longtemps).Ray fixa l’écran de son téléphone où s’affichait le nom "Monie". Ses doigts tremblaient légèrement, mais il n’appuya pas sur le bouton pour décrocher. Il se perdit dans un souvenir qui remontait à plusieurs années.
Monie était assise sur un banc de la cour de l’école, entourée de rires moqueurs. Un groupe de garçons s’amusait à lui jeter des bouts de papier tout en l’imitant de façon grotesque. Ray, qui passait par là, n’avait pas hésité une seconde.
- Ça suffit ! Vous n’avez rien de mieux à faire ? s’était-il écrié, s’interposant entre eux et Monie.
Les garçons s’étaient dispersés, marmonnant des insultes, mais Monie était restée immobile, les yeux baissés, les joues rouges de honte.
- Tu vas bien ? avait demandé Ray, sa voix douce.
Elle avait hoché la tête sans un mot.
Ce fut le début de quelque chose d’inattendu. Ray se mit à la défendre régulièrement, devenant un pilier dans sa vie. Il croyait naïvement qu’il la protégeait uniquement par bonté, mais au fil du temps, il avait compris que ce qu’il ressentait pour elle allait bien au-delà de l’amitié.
Monie, de son côté, commença à s’ouvrir à lui, lui racontant des fragments de son passé. Un jour, lors d’un après-midi d’étude, elle lâcha une vérité qui le bouleversa.
- Tu sais, j’avais un frère jumeau(en versant quelques larmes). Il est mort dans un accident quand on avait dix ans. Depuis, je ne sais plus ce que ça fait d’avoir quelqu’un sur qui compter jusqu’à toi.
Ray avait été ému par cette confidence, mais il avait mal interprété ce qu’elle signifiait. Pour Monie, l’amour qu’elle ressentait pour lui était fraternel, une consolation pour la perte de son jumeau. Ray, lui, croyait que c’était de l’amour dans le sens romantique.
Un jour, il lui avait proposé qu’ils soient ensemble.
- Monie, je crois que je t’aime. Je veux qu’on soit plus que des amis.
Elle avait hésité, mais finalement, elle avait accepté, non pas par amour, mais par peur de le perdre.
Les mois qui suivirent furent à la fois doux et amers. Ray donnait tout dans leur relation, tandis que Monie semblait distante, absente. Ce n’est qu’un an plus tard qu’il découvrit la vérité, dans une conversation qu’il n’oublierait jamais.
- Je t’ai accepté parce que je te dois tellement, Ray, mais je ne t’aime pas comme tu m’aimes… Je t’ai toujours vu comme un frère.
Ces mots avaient brisé quelque chose en lui. Depuis, il n'a plus jamais été le même.