Une fois rentrés à la maison, Acacio s’occupait de faire la cuisine, pendant que son père vérifiait ses comptes, ses commandes et sa radio. Cela faisait longtemps qu’ils vivaient à deux. La mère du jeune garçon était partie depuis longtemps, à une époque dont il ne pouvait se souvenir. Son père ne lui en parlait jamais, ainsi il ne savait pas pourquoi elle était partie. Avait-elle eu honte de son fils ? Où n’avait-elle plutôt pas supportée de vivre comme une pauvre paysanne, avant que son mari ouvre son port de montgolfière ? Monsieur Patrício avait toujours refusé d’en parler, et même si son fils parfois se demandait ce qu’il avait pu se passer, il n’était pas en capacité de demander.
Même si les repas étaient silencieux, avec un bruit de radio en fond et des raclements de couvert sur les assiettes, le père d’Acacio faisait toujours en sorte de manger avec son fils. Malgré tout son travail, il lui tenait à cœur de prendre soin de la famille qui lui restait, aussi bizarre qu’elle pouvait sembler être. Le jeune garçon ne savait pas vraiment si c’était une véritable preuve d’attachement où un devoir que son père s’était imposé, mais il appréciait l’effort. Il regardait son père engloutir ce qu’il avait préparé et il se sentit un peu plus léger. Reprenant un peu courage, il posa ses couverts et respira profondément.
« P… Père…
– Oui ? »
Acacio dégluti difficilement. Il éprouvait moins d’angoisse à communiquer avec son père, car il savait que malgré tout, il était la personne la plus compréhensive qu’il connaissait. Regardant son fils avec un regard indéchiffrable, il attendit sans mot dire qu’Acacio réussisse à formuler une phrase.
« Un… un j, jour… Je… Je pourrrrrrais… vol..ller ?
– Non. »
La réponse brutale coupa net le courage de l’enfant. Sentant les larmes monter à ses yeux et son cœur s’emballer, il ne pouvait néanmoins rien dire, pas plus que protester.
« Ne me regarde pas comme ça, dit son père avec un ton monocorde. C’est bien trop dangereux pour toi. Si tu as un problème, tu ne serais pas capable de demander de l’aide. Et si tu avais une crise cardiaque, tout là-haut ?
– M…
– Je sais, je sais, coupa monsieur Patrício avec sa main droite. Ça fait bien longtemps que tu n’en as pas eu. Évidemment, un garçon comme toi ne peut pas comprendre ça, mais ce n’est pas parce que ça fait longtemps qu’il n’y a pas eu de problème, qu’il n’y en aura plus jamais ! Si encore tu pouvais appeler à l’aide facilement, l’idée serait peut-être envisageable, mais tu ne peux pas faire ça. Dans les airs, tu serais totalement impuissant. Donc non, Acacio. C’est trop dangereux. »
L’homme se leva brusquement de sa chaise débarrasser ses couverts. Figé, raide pour couvrir les spasmes nerveux qui parcourait son corps. Fermant les yeux pour essayer de contrôler son corps, l’impuissance totale qu'il ressentait se mêlait à de la frustration. Il ne pouvait même pas se défendre.
« A quoi penses-tu, mon garçon ? Demanda son père en lui tenant les épaules. On est très bien sur le plancher, crois-moi. Voler, ça n’a rien d’extraordinaire. Ta place ici, et elle n’est pas si mal. Tu es habile, tu apprends vite, tu es travailleur. C’est suffisant pour vivre convenablement, et tu n’as pas besoin de plus. Alors pourquoi rêver à des choses impossibles ? »
Au contact, la tension accumulée dans tout ce petit corps descendit assez pour laisser apparaître des tremblements dans les bras et les jambes. Le sang monta aux joues d’Acacio, qui se sentait incapable, stupide. L’homme soupira et sans un mot, porta l’enfant dans ses bras. L’enfant laissa échapper un cri de surprise, mais l’homme déclara par dessus :
« Et bien quoi, tu crois que je peux te laisser monter l’escalier dans cet état ? Tu es fatigué et tu as besoin de repos, c’est tout. Ça ira mieux demain, crois moi ! Je ferai en sorte que les clients n’aillent pas vers toi. »
Essayant d’abord de se débattre comme une anguille pour toucher le sol, Acacio savait néanmoins qu’il n’avait aucune chance face à la force de son père. Acceptant son sort, il fini par s’accrocher timidement à son cou alors que l’homme montait l’escalier de la maison sans un mot. Il ouvrit la porte de la chambre d’un coup d’épaule et posa son fardeau sur le lit. Sans lui accorder un regard, il sorti de la pièce. Nerveusement, Acacio gigota dans tous les sens dans son lit avant de trouver le sommeil. Mais même endormi, son père pouvait entendre l’angoisse de son fils geindre et crier à cause de toutes sortes de cauchemars, où il n’arrivait pas plus à contrôler sa voix et ses mots qu’à l’accoutumée. Le vent nocturne tapait sur les fenêtres de la maison et Acacio, entre le cauchemar et l’éveil, rêvait de s’échapper et de s’envoler, loin, comme si il pouvait se fuir lui-même.
Le matin, son père partait avant l’aurore. Il avait toujours laissé dormir son fils autant qu’il le souhaitait. Mais Acacio n’était jamais un traînard et il arrivait ainsi souvent avec le soleil. Ainsi les jours s’enchaînaient, tous identiques aux yeux du garçon silencieux. Il regardait le ciel bleu et les ballons aux toiles vives voler dans le ciel et malgré l’interdiction absolue, son cœur battait plus fort en regardant ce spectacle qu’il ne pouvait s’empêcher d’envier, chaque jour qui passait.
Quand la douleur se faisait trop forte, il s’éloignait dans les montagnes. Cherchant la tranquillité entre la terre nue et le soleil, il respirait calmement, écoutant sa voix intérieure et les battements de son cœur traître qui résonnait jusqu’au bout de ses doigts. Mais un jour, alors qu’il respirait le plus lentement possible, la tête dans ses genoux, quelque chose sembla comme lui tomber sur le crane. Surpris dans un de ses moments les plus intimes, il laissa échapper un cri strident.
« Ah ! Arrête de crier, tu me déchires les tympans ! Ça ne va pas, de faire autant de bruit pour une si petite chose ? »
Quand le jeune garçon releva la tête, il ne vit qu’en face de lui était une créature reptilienne d’un vert vif. Ses écailles avaient beau se fondre avec la couleur des collines, ses yeux globuleux étaient parfaitement visible et étranges. Bien qu’il semblait en train de fixer le garçon, il y avait toujours un œil qui avait besoin de regarder ailleurs, indépendamment de l’autre. Ses pattes, mal à l’aise sur le sol, semblaient peiner à tenir autre part qu’une branche. Sa langue, prête à partir en un instant, sembler lécher furtivement les babines de l’animal vert. Acacio faisait face à un petit caméléon, et cherchait partout du regard qui avait bien pu parler de cette voix nasillarde et moqueuse. Mais ne voyant personne, ses yeux s’ouvrirent en grand.
« Tu…
– Eh bien quoi ? Tu n’as jamais vu de caméléon, gamin ? Tu n’as pas l’air bien réveillé… J’ai peut-être encore le temps de décamper ! »
Mais alors qu’il sembla essayer de s’éloigner, Acacio lui tomba presque dessus :
« M… Mais… Tu… Tu…
– Oui, je parle, répondit la voix nasillarde du caméléon, et bien mieux que toi, il semblerait ! Qu’est-ce qu’il m’a pris de tomber sur un imbécile pareil… Laisse moi partir, je ne t’ai rien fait de mal !
– Je parle parfaitement bien, d’abord ! »
Le caméléon le regarda avec ses gros yeux inexpressifs. Acacio, choqué par sa propre voix, resta pantois quelques instants, fixant le caméléon comme un faiseur de miracle.
« Attends… Je parle parfaitement bien ? Je… Je parle ! Tu m’entends, caméléon ? Je parle parfaitement bien !
– Oui, il semblerait, siffla le caméléon avec un ton narquois. Chose plutôt commune chez les créatures de ton espèce. »
Mais Acacio ne l’écoutait plus. Tenant fermement le caméléon dans ses bras, comme si il avait oublié de le lâcher, il parti en courant vers le port des montgolfière.
Monsieur Patrício était en pleine affaire quand il vit son fils débouler, courant bien plus vite qu’à l’ordinaire. Il prit congé de ses clients pour quelques instants, allant d’une marche ordinaire à la rencontre de son fils.
« Que se passe-t-il, Acacio ?
– P… Père ! »
Il s’arrêta et reprit son souffle, mais son visage qui semblait presque heureux alors qu’il accourrait devint livide. L’homme le laissa prendre son temps, comme à son habitude.
– P… Pèèè, èrrr…
– Hé bien, quoi donc, Acacio ? »
Le visage livide de son fils sembla alors se décomposer. Cherchant du regard ce qu’il pouvait avoir de si urgent à lui dire, il tomba sur l’étrange créature que tenait le jeune garçon fermement contre lui. Surpris, il s’exclama :
« Mais c’est un caméléon ? Que peut-il bien faire ici, ce n’est pas son milieu naturel ! Où l’as-tu trouvé ? »
Pour toute réponse, la tête d’Acacio se baissa vers l’animal. Comprenant qu’il avait laissé tomber, l’homme reprit :
« Tu peux t’en occuper pour l’instant, je vais demander si il n’y a pas des excentriques qui voyagent avec des caméléons dans les poches… A plus tard, Acacio ! »
Et sans plus de regard pour son fils, il alla retrouver tranquillement ses clients, comme si de rien n’était. Choqué, le jeune garçon prit à peine le temps de s’éloigner un peu des inconnus avant de s’effondrer au sol. La voix nasillarde du caméléon reprit :
« Eh bien, toi, on peut dire que la phonétique t’étouffe !
– Tais-toi… »
Là encore, il avait réussi à murmurer ses mots sans aucun effort, mais cela ne l’intéressait plus, désormais.
« Tu vas me laisser partir, alors ? Déclara le caméléon avec une pointe d’espoir.
– Non.
– Mais pourquoi ? Que t’ai-je donc fait pour que tu décides de me faire souffrir de la sorte !
– Arrête un peu. Pourquoi tu parles aussi bien ? »
En effet, le caméléon avait beau avoir une voix nasillarde, sa langue exceptionnelle articulait chaque mot avec une facilité déconcertante, et le ton de sa voix savait varier pour exprimer son ironie. Mais à cette question, il ne répondit pas.
« Mais surtout, pourquoi avec toi je parle aussi bien ! s’exclama Acacio avec désespoir.
– Tu es donc avec le reste du monde comme avec ton père ?
– Pire encore.
– Eh bien, en voilà une difficulté… »
Le caméléon arriva à sortir des mains du garçon et le regarda profondément de ses yeux globuleux. L’enfant semblait abattu. Mais se détournant, il déclara :
« Bon, alors bon vent, l’ami, et bon courage pour ta phonétique !
– Non, attends, ne pars pas comme ça, toi ! »
Et alors qu’il posa sa main sur le caméléon, celui ne put retenir un cri de désespoir.
« Et pourquoi pas, tiens ? Il n’y a rien que je puisse faire pour toi !
– Moi, je crois que si, au contraire ! Tu parles parfaitement bien et tu es le seul avec qui je peux communiquer.
– Et alors ?
– Alors ? Et bien apprends moi. »
Sûr de lui, une flamme de persévérance brûlait dans les yeux du garçon, mais elle n’attendrit pas l’animal acariâtre.
« C’est un travail de maman ça, pas de caméléon ! Allez, laisse moi tranquille, tu sauras bien t’améliorer tout seul.
– Non ! Aide moi, caméléon, tu es le seul qui peut m’aider.
– J’aurais quoi, en échange ? »
L’enfant, surpris, n’eut aucune réponse. L’œil de l’animal eut un mouvement de mépris.
« Ah ça, pour supplier de l’aide, vous êtes très fort. Mais dès qu’il s’agit de payer, il n’y a plus personne !
– Pourquoi tu es ici ? »
Le caméléon arrêta de se débattre sous la main du garçon. Bougonnant, sa première réponse fut inintelligible.
« Pardon ? Je n’ai pas compris.
– Je fuis.
– Tu fuis ? Quoi donc ?
– J’étais dans un zoo itinérant, avant. On m’a pris, comme tu es en train de le faire. Puis on m’a mis en cage, on m’a montré à plein de petits humains comme toi. On a essayé de m’apprendre des tours. Mais on ne m’a jamais rendu mes arbres. Alors, j’ai fui.
– Oh, donc tu n’aimerais pas que je te ramène dans ton zoo, hein ?
– Tu es cruel, petit homme, s’exclama le caméléon. »
Il tentait de rester fier, mais la crainte commençait à se faire sentir dans sa voix nasillarde.
« Tu l’es tout autant, car tu as voulu m’abandonner alors que je te demandais de l’aide.
– Je ne te dois rien du tout !
– Alors, si tu ne me dois rien, je ne te dois rien non plus. Je suis sûr que ce zoo me donnerait un peu d’argent si je te rendais à eux… »
Acacio ne pensait pas un mot de ce qu’il disait. Mais avec la peur de perdre sa porte de sortie, il apprenait vite à voler le ton moqueur qu’utilisait le caméléon auparavant. Le caméléon se secoua dans les mains du garçon, et déclara d’une voix agacée :
« D’accord, d’accord ! Tu ne me ramènes pas là bas, et je t’apprendrai à parler. Est-ce que ça te va ?
– Parfaitement. Merci, caméléon.
– Alors, lâche moi, maintenant !
– Tu ne t’enfuiras pas ?
– Je te donne ma langue si je trahi ma parole. Ça te va ? »
Avec un peu de crainte, Acacio lâcha l’animal, qui s’ébroua.
« Décidément, de nos jours, les humains n’ont vraiment plus aucun respect pour les animaux… Bien, alors commençons !
– Quoi, maintenant ?
– Tu as autre chose à faire ?
– Non, pas vraiment, mais…
– Alors qu’on en finisse vite ! »
Le caméléon sauta pour se trouver face à l’enfant. Il ouvrit la gueule comme si il voulait bailler, laissant apparaître au jeune garçon une langue immense et musclée.
« Tout d’abord, on va chercher à comprendre pourquoi tu arrives à me parler à naturellement et pas avec les autres. Pourquoi moi ? Hein, oui, je me le demande…
– Comment je pourrais le savoir ? S’exclama Acacio.
– Tu n’as pas conscience de l’effort que tu produis pour me parler, non ?
– Non… Je n’ai aucune idée de comment je fais… »
Il réfléchit un peu, levant les yeux au ciel. Rien n’était plus important pour le jeune garçon que ce qui était en train de se produire.
« Je crois que depuis le début je cherche simplement à t’imiter.
– Tu m’imites… Et ça marche ?
– Peut-être.
– Pourquoi n’imites-tu pas ton père, ton voisin ou ton facteur, dans ce cas ?
– Comment je pourrais les imiter !
– Comme tu imites un caméléon, pardi ! »
Sentant son cœur palpiter dans sa poitrine, explosant d’émotions nouvelles, il réfléchit encore.
« Ce ne peut pas être pareil. Quand j’essaie de parler à un humain… Quelque chose, quelque part, se bloque.
– Quoi donc ? Sois précis, bon dieu !
– Je ne sais pas précisément. Mais mon cœur se met à courir, et d’un seul coup, mon cerveau devient vide. Et même si je veux que quelque chose sort, c’est à peine si quelque chose passe. Tout se bouscule, ça bouchonne, où parfois les sons sortent tous en même temps… Ce qui me rend incompréhensible…
– Mh… »
Le caméléon semblait désormais prendre son rôle de sauveur au sérieux. En pleine réflexion, ses yeux s’agitaient indépendamment de tous les côtés, alors que son corps s’immobilisait.
« C’est comme ça depuis longtemps ?
– D’aussi loin que je me souvienne, oui.
– Et bien mon cochon, on a du pain sur la planche !
– … Pardon ? »
Le caméléon eut un mouvement de tête vers lui et sembla comme soupirer.
« Vu que tu arrives parfaitement à me parler, le problème ne réside pas dans une difficulté musculaire ou intellectuelle. Tu le sais, ce qu’il faut faire, quoi que tu en dises. Le problème, il est là dedans. »
Et alors qu’il parlait, l’animal pointait de sa longue queue en spirale le cœur du jeune garçon.
« Toutes les proies connaissent ce problème. Quand tu as peur, tu ne peux plus parler. Comme là. »
D’un coup vif, à peine visible, la langue du caméléon s’étira jusqu’à une mouche voletant à coté du visage d’Acacio. Surpris, il ne trouva rien à dire.
« Ce qu’on peut faire ensemble, repris le caméléon comme si de rien n’était, c’est te faire prendre conscience de comment on parle. Comment il faut utiliser sa bouche, sa langue, sa gorge. Après tout, tout ça, c’est mécanique ; comme ça, même si tu paniques, tu pourras te raccrocher aux branches. Et ensuite, on pourra voir pour vaincre ton comportement de proie.
– Pour ça, ce sera sans doute impossible, murmura le jeune garçon.
– Pourquoi donc ?
– J’ai toujours eu des problèmes cardiaque. Ces palpitations… C’est causé par mon cœur. Il paraît qu’il n’a jamais vraiment bien fonctionné. Parfois… Il déraille. C’est comme ça.
– Mais qu’il est bête ! Tu n’es pas né souris, que je sache ! Non ? Alors ne me fais pas croire que ton cerveau de pois chiche n’est pas capable de contrôler ton corps !
– Mais des fois, caméléon, il y a des choses qui sont réellement incontrôlables. Par exemple, tes yeux, ils ne peuvent pas s’empêcher de bouger, non ?
– Si je veux, d’abord ! »
Et il sembla se concentrer pour arrêter de bouger ses yeux, mais après quelques secondes seulement il sembla déjà laisser tomber :
« Oui et bien, ce n’est pas pour autant qu’il faut laisser tomber avant de laisser tomber ! Non mais c’est pas possible, ces gosses… Tu veux apprendre à parler, oui ou non ?
– Oui !
– Alors de la motivation, que diable ! Si on y arrive pas, alors là tu pourras me dire que c’est impossible ! Mais je veux pas t’entendre geindre alors qu’on a même pas commencé ! Non mais je vous jure, et après il me demande de l’aider… »
Voyant l’animal grommeler en secouant sa queue, Acacio ne put s’empêcher de rire. Ainsi, ses cours de phonétique commencèrent.
J'ai bien aimé le moment où le caméléon explique pourquoi il finit par ne pas réussir à parler correctement avec les autres à contrario d'avec lui. On y pense pas forcément, mais pourtant, ce n'est pas si faux que ça quand on y réfléchit.
J'ai bien ri au : – Je te donne ma langue si je trahi ma parole. Ça te va ? » c'était le cas de le dire hahahah.
Autres minimes coquilles (et pour de vrai ma connexion internet a planté j'ai dû refaire le commentaire et mtn je retrouve plus tout ce que j'avais relevé, mais dans mes souvenirs il y avait:
-crois-moi ! (tiret entre crois et moi)
-tension accumuléE
-l’impuissance totale qu' IL ressentait se mêlait à de la frustration
-ses yeux s’agitaient indépendamment de tous les cÔtés, (chapeau sur le o)
-et y'en avait encore une je crois mais je me souviens plus :'( c'était deux adjectifs côte à côte, l'un était au singulier et l'autre pluriel, il fallait mettre les deux au pluriel
Voilààà à bientôt !