Me réveiller dans tes bras,
Devoir me séparer de toi.
Tomber au plus bas,
Me demander « Pourquoi ? ».
Ouvrir les yeux dans ses draps,
Heureux de l’avoir trouvé,
Pleurer une dernière fois,
Guérir de mes peurs.
Rigoler entre ses bras,
Enfin la mort ne plus espérer.
T’éloigner de moi,
Sécher mes pleurs.
Son baiser dans mon cou,
Me fait sourire.
Je regarde se lever le jour,
Et efface ton souvenir.
Il m’a sauvé,
De l’océan qui m’emportait.
Je l’avais fixé,
Submergé par sa beauté.
Nous sommes deux hommes,
Qui s’aiment.
Aujourd’hui, plus de haine,
Grâce à la tendresse de l’automne.
Le changement de personne et de propos au dernier vers étonne aussi un peu. Peut-être qu'un vers supplémentaire pour faire une transition entre le "toi", le "lui" puis à la fin le "nous", pourrait rendre ce changement moins brutal. Et je sais pas si c'est fait exprès, mais le "nous" au final pourrait aussi bien désigner ce nouvel amant à la 3e personne que l'ancien amant à la 2e personne. Si tu veux brouiller les pistes, il faudrait peut-être davantage jouer sur cette confusion ou cette fusion entre les deux. Si au contraire le nouvel amant efface totalement le premier, ce serait intéressant que la 3e personne du début devienne la 2e personne, et inversement, et qu'à la fin le "je" fusionne avec le nouveau "tu" pour créer le "nous" uni du couple.
Je ne sais pas si le fait à la fin d'évoquer explicitement qu'il s'agit d'une relation entre deux hommes soit vraiment "utile", si ce n'est pas le propos du poème. C'est pas une mauvaise chose de la mentionner non plus, mais peut-être que cela pourrait être fait de manière plus subtile est introduit dès le début du poème ou tout au long du poème, que poser là comme ça à la toute fin, alors que le thème du poème semblait plus axé sur la guérison grâce à une nouvelle relation, peu importe sa nature.
Ca m'a un peu blessé sur le coup, mais je crois que ça me redonne encore plus confiance en ce poème !!
Non pas que je vais le laisser ainsi, mais que tout n'est pas à refaire, contrairement à ce que je pensais.
Merci de tes retours !
Que le Clair de Lune veille sur toi,
MoonLight