La veille, 20h31

Par Audrey

Sam tape du pied contre les barrières de sécurité comme un gamin.

Patakovski vient de partir. C’est pas trop tôt. J’en pouvais plus.

–  Je ne veux pas rentrer. Elle va aller en boîte ce soir, c'est sûr. Du coup, je reste. Imagine, elle va peut-être flasher sur moi !

Je fais de mon mieux pour ne pas lever les yeux au ciel.

–  Si ça se trouve, elle m'a déjà dans la peau. Elle me regardait tout à l’heure, tu l’as vue ?

–  C’est beau de rêver, patron.

Parce que j’ai travaillé dans sa ferme pendant des mois sans pause et que je suis épuisé, j’appelle un taxi pour rentrer chez moi.

Quand je me retourne, il est toujours là à écarquiller les yeux devant sa starlette. Il me fiche la trouille.

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