À l'heure où les liens se font
Et se défont,
Comme des vieux rubans
Élimés,
Des vœux et des rêves
Envolés,
Des fausses promesses,
À l'heure où mon cœur
Cogne et se fracasse,
Je crois en l'amour,
Cet océan pacifique,
Cette figure mythique.
Je crois en sa vieillesse
En son éternelle jeunesse
Lui qui ne sait
Et ne sait pas à la fois.
Il dessine des squelettes
Sur le sable
Des cœurs ensanglantés
Sur la neige
Un bonheur inattendu
Sur le bout des doigts.
Cet océan pacifique,
Cette figure mythique.
Je crois en sa vieillesse
En son éternelle jeunesse"
J'ai bien aimé le fait de répéter deux fois les mots "je crois" en début de phrase. Ça a instauré un rythme et permis d'établir le lien de cohérence de tout le vers.
Ah ! L'amour ! Une thématique complexe et s'il faut que je détaille chacun des aspects et termes qui m'ont marqué dans votre texte par rapport à son contexte, on finirait bien par s'étendre.
Néanmoins, je ne passerai pas sans préciser que j'ai bien apprécié les deux vers suivants "Je crois en sa vieillesse
En son éternelle jeunesse". Un oxymore parfaite bien accorder pour venir peindre le contraste troublant que l'on reconnaît tant si bien au sentiment amoureux qu'au juste simple fait d'aimer...