Les feux de camp me manquent
L'odeur de la chaleur, de la sueur,
Les oiseaux nocturnes
Les oiseaux de passage,
Ce qui vient nous faire peur
Ceux qui consolent nos pleurs.
La forêt me protège,
Les champs à perte de vue
M'apaisent.
Nous sommes dans un autre monde
Dans un autre temps,
Avec ces maisons en pierre
Avec ces toits écaillés,
Comme un cœur égratigné.
J'ai retrouvé les étoiles
Que les villes avaient effacées,
J'ai retrouvé la mémoire
Nichée au creux d'une armoire,
Celle que les amours désastreux
Et la vie bancale
Font souvent oublier.
Les nuages et la pluie
Viennent laver cette âme blême,
Qui, enfin, de retour à la terre,
Trouve son repos inespéré,
Sans retourner à la poussière,
Fée des forêts,
Gardienne des voyageurs,
Gardant le secret de ce silence apaisant,
Au creux des arbres, au creux des feuilles.
Je suis d'accord avec des commentaires précédents (notamment celui de ABChristLéandre). Certaines rimes sont peut-être à retravailler sur la fin, notamment.
Après, je dirais aussi que les majuscules ne sont pas nécessaires au début des vers quand tu commences pas une phrase.
Si c'est juste la continuité d'une autre phrase, les règles de ponctuation voudraient que la première lettre du vers soit une minuscule.
Si j'étais à ta place, je réécrirais plutôt de la façon suivante (encore largement améliorable d'ailleurs), pour la première strophe par exemple :
«
Les feux de camp me manquent[:]
L'odeur de la chaleur, de la sueur[,]
les oiseaux nocturnes[,]
les oiseaux de passage[,]
Ce qui vient nous faire peur[,]
Ceux qui consolent nos pleurs[...]
»
Autrement ton poème est très beau, bravo ! Encore améliorable, c'est certain, mais déjà très beau :)
Ce texte et très nostalgique et on a envie d'en lire plus.
PS : Certaines rimes sont un peu à retravailler, non ? ;-)