En général – et c’est le cas dans chacune de ces histoires – l’intrus, cet antagoniste effrayant qui s’introduit dans la sphère intime du héros, est un humain.
Un mystérieux homme, louche, et mal intentionné.
Mais pourquoi un humain fait-il plus peur qu’un monstre, comme les fantômes, vampires, loup-garous, ou bien encore les extraterrestres ?
Mon avis est que, encore une fois, leur réalisme nous fait prendre plus au sérieux ce genre d’histoire mettant en scène des fous et des tueurs : nous savons très bien qu’il en existe, à la différence des créatures mythiques précédemment citées.
Nous savons, également, que l’imagination humaine, ses capacités et ses fantasmes sont sans limite : quelqu’un – nous ne savons jamais qui – peut tout à fait avoir l’idée, l’envie, et le pouvoir d’agir comme les personnages sans visage et mal intentionnés que mettent en scène toutes ces légendes urbaines.
Nous ne comptons d’ailleurs plus le nombre de cas – avérées – dans lesquels un inconnu s’est introduit secrètement chez des gens… Ça, ce n’est plus du domaine de la légende.
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