L’accompagner pour quelques pas…
J’étais figée. Passant de la paume tendue à l’iris bleu.
Non, c’est bleu paon.
J’hésitais.
Pourquoi ?
Parce que j’avais peur. Pourtant, cet homme me proposait ce que je désespérais d’espérer. Mais je ne voyais rien de raisonnable à agripper cette main pour cette seule raison.
Ses mains… Elles ont porté le corps de Myosotis. Juste avant, elles lui ont sauvé la vie. À ce que je sache, rien ne l’y obligeait.
De telles mains ne pouvaient appartenir à un homme mauvais.
— Vous pouvez refuser.
Il m’offrait même une échappatoire et semblait rester sourd aux chuchotements qui commentaient la scène.
Prépare-toi, Luce, car tu vas danser.
— Je ne désire pas refuser.
J’aurais aimé mettre plus d’aplomb dans ma réponse. Et pouvoir déchiffrer ce qu’elle lui inspirait. Sa paume toujours ouverte au vide, il arqua un sourcil.
— En ce cas, en quoi craignez-vous ma main ?
— C’est que… Je redoute de danser, expirai-je tout bas.
Il n’eut aucune réaction.
— Je n’ai jamais dit que nous danserions.
Une lueur rayonna alors dans l’iris bleu.
Non. Bleu nuit. Cet iris est définitivement bleu nuit.
Quand ses doigts se refermèrent autour des miens, je fus surprise par le contact de sa peau.
Ardent.
Il m’entraina à pas mesurés là où évoluaient les danseurs. Mes pieds tremblaient. Je sentais également la moiteur au creux de mes paumes. Il ne dit rien. Et il tint parole : nous ne dansâmes pas.
****
— Que pensez-vous de nous ?
Nous entamions notre troisième tour de la salle de réception, une marche lente, entre les danseurs et les tables. Ma main reposait sur son avant-bras - y était crochetée serait une image plus juste. Son corps irradiait une chaleur stupéfiante mais agréable, comme ces galets empilés dans les immenses âtres de la salle devant lesquels nous étions passés. Mon intrigant cavalier commençait seulement à me poser des questions.
Attendait-il que je m’habitue à lui ? Ou bien que la foule présente s’habitue à nous voir évoluer si sagement ?
Depuis notre premier tour, de nouveaux couples s’étaient formés, s’entrecroisant sur la piste de danse - et nous rendant peut-être moins intéressants à épier.
Les premières questions n’avaient été que de polies mises en bouche. Quel était mon nom ? M’étais-je bien remise du choc des attaques successives ? D’être coincée ici ? Ma robe me plaisait-elle ?
À vrai dire, je n’avais bien voulu répondre qu’à la première, me contentant d’expressions probablement de plus en plus éloquentes pour les autres.
Bordel, Luce, fais un effort, me lamentai-je.
N’étais-je pas sensée me rendre agréable ? Tout plutôt que mettre un pied dans une de leurs Maisons ! Mais je ne le connaissais pas, la situation me déplaisait - m’horrifiait ! - et je m’éparpillais entre l’offensive et la défense…
— Luce.
Mon nom dans sa bouche… c’était étrange. On aurait dit qu’il le goûtait.
Je suis peut-être la première Luce de ce monde.
Cette pensée était amère.
— Luce, répéta-t-il avec plus de naturel, si vous le désirez, je peux vous raccompagner à votre ligne.
— Désolée, c’est juste que…
— Ou bien, me coupa-t-il sur la même intonation posée, nous pouvons continuer ainsi. Mais alors, je me permettrais d’insister sur mon désir de vous entendre vous ouvrir sans filtre et en toute honnêteté.
— En toute honnêteté…, répétai-je sottement.
Je le vis sourire. J’étais du bon côté de son visage, l’effet devait être dissonant vue de face.
— Je ressens les mensonges et les demi-vérités. Et j’estime qu’un échange ne vaut d’être que si l’on est prêt à véritablement échanger.
Bel adage.
— Que pensez-vous de nous, Luce ?
— De vous...
Mon regard tomba sur mes doigts crispés comme des serres sur son avant-bras.
— Je pense… que je n’en sais pas assez pour un jugement définitif. Non. Je l’espère. J’espère ne pas en savoir assez.
— Et qu’espérez-vous que nous ne soyons pas ?
J’envoyai une prière muette à qui voudrait l’entendre pour ne pas me retrouver condamnée pour mes mots à venir.
— Un peuple barbare. Violent. Misogyne et esclavagiste.
Nous avalâmes quelques pas en silence.
— Durs qualificatifs.
Son ton était si neutre. Il regardait droit devant lui.
— Je ne nierai pas que certains d’entre nous peuvent entrer dans ces cases. Toutefois, bien heureusement, cela n’en fait pas une norme. Et surtout, termina-t-il en s’abaissant vers moi, l’air sérieux, soyez rassurée du fait que notre société rejette toute forme d’esclavage.
Je tiquai.
De la retenue, Luce ! Sois maligne.
— Donc, pour les semaines à venir, j’aurai les mêmes droits et la même liberté que vous ? questionnai-je avec hargne.
Pourquoi, mais pourquoi je me contrôle si mal ?
D’un simple plissement de lèvres, il parut tout à la fois savourer ma remarque et se désoler de la situation.
— La réponse est non. Réflexion perspicace. Néanmoins, ce n’est que le temps d’une demi-année et vous ne serez contrainte de servir personne.
Je déglutis.
— Pas même si je devais séjourner dans une Maison de passes ?
— Pas même là, affirma-t-il après un haussement de sourcil.
— On m’a pourtant parlé d’affranchissement, insistai-je, mue par l’inquiétude.
D’une chaude pression sur la main qui s’agrippait à lui, il ralentit notre cadence.
— C’est jouer sur les mots. Un Clan invite. Une Maison élabore un contrat, développa-t-il. Elle vous offre une somme et un laps de temps. Vous restez la servir jusqu’au terme de l’un des d’eux et, en échange, elle vous offre des avantages prédéfinis communément. Aussi, sachez qu’une Passe ne peut être imposée. Si cela revenait aux oreilles du Roi ou de ses Chuchoteurs, la Maison incriminée n’aurait plus d’avenir. Les propriétaires sont très scrupuleux à ce sujet. On pourrait dès lors envisager d’y être logé et nourri sans prendre part à la vie première de l’établissement… Mais si cela est faisable, je pense que ça requerrait un mélange constant de force mentale et de patience.
En silence, je pris mon temps pour assimiler et digérer ce long mode d’emploi. Je le remerciais également pour ces précisions. Il inclina la tête en retour.
Nous passâmes auprès d’un groupe particulièrement bruyant. Certains convives paraissaient passablement enivrés. Mon immense cavalier m’attira sur le côté, modulant notre circuit pour les éviter.
— Voulez-vous poursuivre avec des sujets plus légers ?
— Essayons.
— Vous avez noué quelques liens avec vos compagnons Étrangers ?
— C’est votre conception d’un sujet plus léger ?
— Quels sont vos plaisirs quotidiens ? Qu’aimez-vous faire de vos temps libres ?
— Ça vous permettrait de déterminer qui je suis en réalité ?
— Vous avez une couleur préférée ? persévéra-t-il sans se démonter.
— Et vous ?
Je le sentis tressaillir.
— Vous ne voulez pas répondre, même à cela ?
— Si. Après vous.
Je ne savais dire s’il s’irritait ou s’amusait. Il était indéchiffrable. C’était horriblement agaçant.
Non, c’est moi qui suis agaçante, même à mes propres oreilles.
— Cherchez-vous à me tester ou suis-je un prétexte pour évacuer ce qui doit l’être ?
Poc.
— Pardon. Ce n’est pas contre vous. C’est…
— La situation ?
La gêne me picorait les joues. Je serrai les lèvres, m’empêchant de m’excuser une seconde fois. Car, oui, la situation était inexcusable.
— On ne nous encourage pas à le faire, mais j’ai tenté de me mettre à votre place de moissonnés, confia-t-il alors. Je suis à peu près sûr que je me serais cloitré dans le mutisme... Pourtant, je vous demande de vous dévoiler. C’est malvenu si je ne joue pas moi-même le jeu.
Je dévisageai son profil à la dérobée. Il semblait tourné vers lui-même, voir même… incertain.
— J’aime être en extérieur…, choisir un point de vue, m’asseoir et m’y perdre, l’esprit vide de toute pensée… J’ai un faible pour certaines nuances de vert.
Cette réponse est trop parfaite.
En retour, je confiai néanmoins mon goût pour la lecture.
— Louable passe-temps. Qu’aimez-vous d’autre ?
— Quel est votre nom ?
Je suis impossible.
Je mordis ma langue rebelle, craintive d’avoir poussé trop loin.
— Wolf. Wolf du Clan du Loup.
Je le regardai d’un air mi-figue mi-raisin.
Il est sérieux ?
Il me fit face un bref instant. Je tressaillis devant l’œil sombre et son rictus tordu, puis je déviai vers l’autre côté de son visage. Une ombre de malice se devinait sur la moitié intacte de sa bouche.
— Je sais ce que signifie ce mot dans une langue fort usitée de votre monde. S’agirait-il de la vôtre ?
— Non. Mais j’en connais quelques mots, dont celui-là.
Une minute…
Mon visage se contracta.
— Attendez, nous parlons bien français ?
— Ce mot m’est étranger. En ce moment, nous échangeons en langue commune.
Quoi ?
Mes yeux balayèrent les alentours comme des fous - encore une brique à avaler. Ils se raccrochèrent à Satya et sa longue tresse noire ; un repère connu. Elle éclatait de rire, accrochée au bras d’un jeune homme pareillement hilare.
Je reconnais ce pourpoint bleu ciel.
Certains Clans jouaient sur plusieurs fronts... Pourtant, Bérénice de Soie avait explicité qu’à part le Roi, chaque Clan n’avait qu’un unique ruban à offrir, et celui du Clan de l’Abeille était déjà noué au poignet de Deirdre.
Leur problème. Pas le mien.
— Pourquoi je n’ai pas l’impression de parler différemment ? interrogeai-je Wolf-le-guerrier-mutilé.
Celui-ci observa ce qui venait de m’absorber avant de répondre.
— Lorsque vous avez foulé nos terres de vos premiers pas, vous avez été marquée de ce monde. Cette langue vous est acquise grâce à cet écho du Pacte dans votre chair. Chaque mot en votre possession a trouvé sa traduction. Ce qui demeure dans votre première langue n’a pas sa place ici.
Un écho de pacte…
— Quant à mon nom étranger, ce fut le choix de ma mère. Wolf Storm du Clan du Loup.
Charmant fardeau. Et sujet glissant…
— J’aime aussi dessiner, rebondis-je à contre-courant. Mais je n’ai pas de talent particulier. Dernièrement, j’ai croqué pas mal d’oiseaux.
C’est débile. Et tu parles trop vite.
Cette fois, c’est Armand que je repérais dans la foule. Notre Géant dansait plutôt bien, sautillant gaiement en tenant la main d’une vieille dame habillée de tulles vert d’eau.
— Ce passe-temps, comme le précédent, serait plutôt qualifié de solitaire, nota mon cavalier sans émotion particulière. Aimez-vous vous divertir auprès des autres ?
Tu as réclamé de l’honnêteté.
— Non. Trop de solitude me mine, mais les gens ont tendance à m’oppresser. En petit comité, ça passe. En ce moment, je souffre.
En voici donc.
— Ce sentiment m’est familier, l’entendis-je chuchoter.
Il s’arrêta. Je me sentis toute drôle de ne plus avancer. Nous nous trouvions devant la ligne des Étrangers. Combien de temps avions-nous déambulé dans la salle ? Maintenant, c’était fini. J’allais retrouver ma position de statue.
— Il est temps pour moi de prendre congé, dit-il. Ce moment partagé fut… intéressant.
Devant moi, je captai le regard inquiet de Warner et celui, simplement scrutateur, d’Adam. Leur attention me procura un faux sentiment de sécurité.
— Merci à vous. Ce fut… instructif.
J’observai le côté bleu, avenant, de son visage et m’aventurai ensuite dans le labouré. J’y lu une violence froide. Un frisson me vrilla l’échine et tous les poils de mon corps se dressèrent au garde-à-vous. Wolf porta son regard sur un point au niveau de mon épaule. Une tension que je n’avais pas sentie s’installer se relâcha. Me préparant à regagner ma place sur la ligne, j’inspirai et expirai lentement, sachant d’avance les sombres pensées qui m’y attendaient. Quand je lui tournai le dos, une main chaude me retint par l’épaule et il me ramena face à lui.
— Peut-être aurez-vous d’autres demandes. Même si ce n’était pas le cas, rien ne vous oblige à accepter celle-ci.
Wolf Storm du Clan du Loup me tendait un fin ruban bleu nuit. Je le pris par réflexe puis le fixai, incertaine d’avoir droit à cette invitation suite au caractère soupe au lait que je lui avais servi.
— Je ne vous vendrais pas de rêve, Luce : nos terres sont rudes, le climat y est humide et le ciel souvent gris. Les gens n’y sont pas tous commodes. Cependant le château est chauffé. Vous y auriez une chambre et un accès à une bibliothèque. Je vous garantis la sécurité et un confort décent. Pas plus que les autres, j’imagine, et sûrement moins que certains. Mais si cela vous a plu, nous pourrions avoir d’autres échanges ouverts et honnêtes.
Il s’inclina et se retira sans rien ajouter.
****
J’avais accroché le ruban à mon poignet. Cela allait de soi. Pourquoi décliner une telle proposition ?
Une chambre à moi, la sécurité, une bibliothèque.
Il avait aussi sous-entendu que je devrais lui consacrer du temps.
Si ce n’est que du temps et des mots…
Avais-je raison de le penser honnête ? Je savais qu’il m’arrivait d’être naïve.
Je l’ai découvert sous les traits d’un guerrier, mais il ne se résume pas qu’à ça.
Sa façon de s’exprimer prouvait qu’il était instruit, cultivé même. Son Clan regorgeait-il de personnalités riches ou y était-il unique ?
Une tempête de trompettes coupa court à ces réflexions.
— Votre attention, chers convives ! La danse du Roi va bientôt commencer ! articula le héraut dans son porte-voix cuivré.
Les danseurs désertèrent la piste rendue inutile par l’arrêt de la musique et de nombreux convives regagnèrent les tables ou se déplacèrent rapidement pour se regrouper différemment - je supposai par Clan.
Satya et sa longue tresse, l’immense Armand, la flamboyante Deirdre et une jeune femme aux longs cheveux noirs et épais - Pas Martial ! - furent prestement raccompagnés à notre ligne. Nous étions de nouveau au complet - sans Dreadlocks, jamais réapparu. C’est alors que la femme aux yeux bleus et à la robe orange nous revint, encore.
— Chers amis, dit-elle suffisamment fort pour que nous l’entendions tous, cette première danse entre le Roi et notre nouvelle Reine marque la fin du Bal. Après les premières mesures, vous serez escortés vers une autre salle, plus intime. À la fin de la danse, nombre de convives s’en retourneront chez eux. Seuls quelques représentants des Clans vous ayant offert une invitation sont autorisés à accéder à cette deuxième partie de la soirée. Je vous en dirai plus quand je vous y retrouverai. Surtout, ne quittez plus votre place jusqu’à ce que les Compagnes et Compagnons du château arrivent pour vous guider !
Le héraut s’époumona juste après qu’elle nous ait tourné le dos.
— LA DANSE ROYALE !
La musique explosa, assez énergique. Sur leur promontoire, je vis Maguiar se lever et offrir sa main à Eryn. Celle-ci l’accepta et s’éleva avec grâce. Elle rayonnait, parée d’un éclatant sourire, mais un sourire dosé, mesuré, qui convenait parfaitement à une Reine. Ils se déplacèrent jusqu’au centre de la piste. Eryn se mouvait avec la légèreté d’une danseuse. Son fourreau doré, à la fois cintré et vaporeux, soulignait ses courbes de façon presque hypnotique. Son corps incarnait le charisme féminin. Le Roi avait bien choisi sa Reine, Eryn semblait être née pour endosser ce rôle. Indifférente aux multiples visages braqués sur elle, elle posa ses mains sur les larges épaules de Maguiar dans un moulinet gracieux. Elle paraissait si confiante. Son royal cavalier enserra ses hanches et sur un cri de cymbales, la musique se tut. Le temps d’un long soupir. Puis elle revint, plus lente, sur un rythme en trois temps, à la façon d’une valse. Eryn tourna et virevolta avec aisance et majesté. Jamais je n’aurais pu en faire autant. Elle était à sa place. Et cette place, je n’aurais pu la remplir.
Un raclement de gorge me détacha du couple royal ; Dame Bérénice me pressait de la suivre.
****
En tout cas, plus les chapitres passent et plus j'accroche. Je retrouve ce même plaisir en te lisant que lorsque je lis de la Dark Romantaisie !
Merci pour ce chapitre **
Je suis team Bisounours aussi mais j'écris sur un univers probant les génocides donc bon xD
J'ai encore pris beaucoup de plaisir à lire ce chapitre et je suis toujours impatiente de découvrir la suite. Ton univers est à la fois intrigant et original et c'est vraiment très chouette à lire.
Dans ce chapitre, j'ai trouvé que le dialogue (et particulièrement les répliques de Luce avec sa façon de provoquer/esquiver puis céder quand elle ne peut plus faire autrement) était très subtil et révélateur de la personnalité de ton héroïne. J'y ai vu de l'intelligence sous une forme assez intuitive (on voit bien que tout ça n'est pas consciemment calculé, mais n'empêche que ça a l'air de donner de bons résultats), mais aussi un esprit rebelle dont Luce aura du mal à se défaire, même si pour l'instant elle parvient à le contrôler. Bref, c'est très intéressant.
Quant à Wolf du clan du Loup (un nom inoubliable, bravo !) il est mystérieux à souhait, mais donne quand même envie de l'aimer.
Malgré le titre du roman, je ne jurerais pas que Luce choisisse d'accepter dès maintenant l'invitation de Wolf. En tant que lectrice, j'ai des doutes à cause de l'esprit rebelle de Luce, justement, qui pourrait bien décider de rejoindre une des maisons tout en refusant de coucher avec les clients, puisque apparemment c'est possible. En tant que relectrice, il me semble que ce serait... trop simple ! Et que tu insistes trop sur l'existence et le fonctionnement de ces maisons pour qu'elles ne prennent pas par la suite une forte importance dans l'histoire XD
En tout cas, je me régale et j'attends avec impatience tes publications ! Sans pression, évidemment ;)
J'ai passé des heures sur ce dialogue, mais en y prenant beaucoup de plaisir.
idem pour un autre dialogue dans le chapitre suivant ^^ Tu me diras.
Je me suis cassé la tête avec le nom de ce perso. J'avoue. ^^' J'ai été si soulagée quand cette idée est venue à moi - avec, en prime, un pan de son passé familial ; oui oui, la force des prénoms.
Très intéressant cette dualité entre le regard lectrice et relectrice. J'ai en tout cas essayé d'amener un léger doute entre les deux choix. La marinade prend fin dans le chapitre suivant. ;)
Merci beaucoup, j'ai toujours beaucoup beaucoup de plaisirs à recevoir tes retours, toujours très riches ^^
Ahah, comme toi, j'aime bien un peu de pression ^^' ça peut faire avancer le schmilblick.
À bientôt par ici ou par chez toi ^^
Je viens de dévorer tous tes chapitres alors que j'aurais mieux fait de me coucher haha ^^ j'aime beaucoup ton histoire, le monde est très intrigant et original pour l'instant, et tu nous y a fait rentrer de manière très bien amenée: on perçoit bien le fait que Luce est complètement perdue, balottée par les événements, et j'aime beaucoup sa manière de penser et se comporter, elle est très attachante. Je trouve les relations qu'elle a tissées jusqu'à présent intéressantes et nuancées, les autres personnages sont bien campés et réalistes (j'avoue que j'étais presque contente que Dreadlock perde sa main haha). Le style est tout à fait adapté à ton mode de narration, c'est bien fluide (et je suis curieuse de voir si on va à nouveau avoir des passages un peu plus poétiques comme le prologue!)
Bref, que du positif, j'ai hâte de découvrir la suite, bon courage dans ton écriture et à très bientôt j'espère !
Trop contente que Luce te plaise.
Il y a un passage très poétique plus loin... Je me demande encore s'il se fondra dans le texte ou s'il passera pour un ovni. On verra ^^ Mais c'est un peu plus loin encore. ;)
Merci pour les encouragements <3
^^
Encore un super chapitre ! Luce connais enfin un peu de répis, et a même eu le droit un ruban. Je me demande comment va se passer la deuxième partie de la soirée...
Hâte de lire la suite <3
Merci à toi pour cette fabuleuse histoire ^^