Le Cloaque

Par Sylvain
Notes de l’auteur : N'hésitez pas à jeter un coup d'œil à la carte:
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Cela faisait maintenant quelques heures qu’il pataugeait dans la gadoue. Cette ville est vraiment à la hauteur de sa réputation, pensa Kaelon avec dégoût. Les ruelles se croisaient et s’enchevêtraient  sans aucune logique, les bâtiments étaient sales et ternes. Des odeurs contradictoires le prenaient à la gorge aussi efficacement que s’il avait mis la tête dans la gueule d’un Arguelas. Le Cloaque était un sale charognard qui se nourrissait de la maladie, de la misère et du  malheur de ses habitants. Les gens ressemblaient à des cadavres en sursis ; quand on naissait en ce lieu maudit, on n’avait aucun espoir d’en réchapper, condamné à une vie de souffrance. Le prince avait l’impression d’être dans l’estomac d’une bête malade, perdu dans les méandres d’une tumeur répugnante. Il avait dû user de tout son pouvoir de persuasion pour convaincre ses carapaces de le laisser à l’entrée des bas-fonds. Il avait une mission à accomplir, seul. Il leur avait promis de les rejoindre directement au palais des Estelon. Hélane l’avait assassiné du regard, mais elle avait accepté. En tant que guerrière, elle respectait la hiérarchie, mais c’était un non-sens pour une carapace d’abandonner son prince. Crésone l’avait fixé avec sa gouaille habituelle, l’air de dire : Prenez soin de vous prince, faites en sorte de ne pas mettre vos carapaces dans l’embarras, cela pourrait être…fatal pour elles. Le ciel s’obscurcissait déjà qu’il n’avait toujours aucune idée d’où pouvait se trouver cette fichu échoppe de la Belladone.

— Tu es perdu mon biquet ? Vient donc me voir, j’ ai de quoi détendre ton corps fatigué.

— Pardon ? Je…

Une prostituée, faisant bien dans les deux cent cinquante livres de viande, le fixait de ce qui se voulait probablement son regard le plus aguicheur. Elle s’approcha de lui en tanguant dangereusement dans sa robe rouge criard visiblement trop étroite pour elle, et lui attrapa le visage d’une main.

— T’es chou toi, tu cherches quelque chose ? minauda-t-elle en lui pinçant la joue. Accompagne-moi à l’intérieur, je te ferai découvrir des plaisirs dont tu ne soupçonnes pas l’existence.

Kaelon fut un instant désarçonné par l’agression perfide de son haleine avant de se reprendre, incapable de détacher son regard de l’éruption d’herpès fangeux  qui colonisait la commissure de ses lèvres.

— Pardonnez-moi Madame, je ne suis que de passage…, commença-t-il en reculant précipitamment.

— Ohoh, Madame ! ronronna la catin. Il est de la haute le gentillet, il sait parler aux dames.

— Eh toi ! Le cul-terreux ! le tança ce qui était probablement son maquereau. T’aurais pas dans l’idée de manquer de respect à la belle Lizane des fois ?

La belle Lizane, vraiment ? Le prince n’eut pas le temps de répliquer qu’il se sentit brutalement poussé dans le dos.

— Attention devant !  Pousse-toi donc de là clopinard ! le houspilla un homme du haut de sa carriole.

Kaelon se retrouva brutalement allongé le nez dans la boue, sous les moqueries des gens qui s’étaient rapprochés. Le jeune homme se releva, humilié, des envies de meurtre lui dévorant le cerveau. Je vous maudis mère… Si vous saviez combien je vous hais ! Il s’éloigna rapidement des railleries avant de commettre un impair. Il erra encore une bonne heure avant de se rendre compte qu’il était complètement perdu. Un gamin en guenilles somnolait sur le pas d’une porte.

— Petit ? Eh petit ! Dit-moi, tu ne saurais pas où se trouve la Belladone par hasard ?

Le gosse ne daigna pas lever la tête. Kaelon lui jeta une pièce.

— Une autre pour toi si tu me guides dans la ville.

Le mioche le dévisagea, soudain alerte.

— Pour sûre Messire, je sais où c’est la Belladone, je peux vous y conduire si vous le désirez. Suivez-moi !

Il se mit debout et partit en courant, entrainant Kaelon dans son sillage. Le gamin traversa plusieurs ruelles, dont certaines étaient parfois si étroites qu’il fallait s’y faufiler de profil, pour finalement aboutir dans un cul de sac.

— Et maintenant ? demanda le prince. Je ne vois pas d’échoppe par ici.

— Si seigneur, regardez au fond, le passage, c’est juste derrière !

Kaelon plissa les yeux et distingua effectivement un petit accès dans la pénombre naissante. Il s’avança en balançant une pièce au jeunot, quand trois arsouilles lui firent face, armés de solides gourdins.

— Messieurs ? Puis-je vous aider ? tenta-t-il d’une voix désinvolte.

Les fripouilles ricanèrent.

— Pour sûr Messire, pour sûr que vous pouvez nous aider, répondit l’un d’eux en s’approchant. La vie est rude par ici, et vous avez l’air d’être bien fagoté sous votre couche de crottin.

— Allez le rupin ! Fait nous voir ta bourse et peut-être qu’on te laissera tes bottes.

Kaelon sentit une colère sourde gronder en lui. Après tout, peut être était-ce ce qu’il lui fallait pour évacuer la frustration de la journée. Il dégaina son épée. Ce n’est pas mon ongle, mais c’est mieux que rien, je n’ai pas besoin de plus pour mater une bande de canailles. Le premier des agresseurs lui visa la tête avec sa massue, mais il esquiva facilement le coup, et le frappa à la tempe du plat de son arme, le sonnant sérieusement. Les deux autres hésitèrent, avant de se jeter sur lui avec fureur. Le prince sourit, et désarma les deux hommes d’un coup ample et précis. Quand on avait l’habitude de se battre contre des monstres, quelques péquenots ne représentaient pas un grand danger. Il s’apprêtait à donner une bonne correction à ses assaillants lorsqu’un magistral  coup de matraque lui fracassa le crâne. Sa vision s’obscurcit et ses oreilles bourdonnèrent. Il s’écroula pour la deuxième fois de la journée dans la gadoue. Bon sang, le mioche… Combien de fois vais-je encore me faire posséder par un marmouset ? pensa-t-il avant de sombrer dans les ténèbres. Il reprit connaissance quelques minutes plus tard, les côtes en feu. Visiblement, les malappris s’en étaient donné à cœur joie. Ils n’avaient pas dû apprécier que le jeune homme leur donne une leçon. Plus de sous bien sûr, ils lui avaient laissé sa bourse, vide. Plus de bottes non plus, ni d’épée, ce qui était plus ennuyeux. Il se releva tant bien que mal, ignorant les suppliques de son corps meurtri. Il se dirigea en clopinant vers le passage dissimulé et se retrouva dans une large rue passante. Il s’approcha d’une femme qui déambulait avec son fils.

— Excusez-moi madame…, commença-t-il.

— Ah non ! Éloignez vous de moi miséreux ! s’écria-t-elle avec dégoût en détaillant son interlocuteur. Je n’ai rien pour vous !

— Je voudrais juste un renseignement, s’emporta-t-il en haussant la voix.

— Au secours ! Laissez-moi tranquille ! glapit-elle. A l’aide !

Une patrouille alertée par les cris se dirigea vers eux. Je rêve, songea Kaelon en prenant ses jambes à son coup.

— Arrête-toi immédiatement brigand !  lui lança un soldat en se mettant à sa poursuite.

Le prince s’écorchait les pieds  sur les pavés jonchés de détritus, et il avait beau augmenter la cadence, ses poursuivants gagnaient du terrain sur lui. Facile avec de bonnes chausses. Il emprunta une venelle au hasard. Si c’est encore un cul de sac, je suis mort. Fort heureusement, elle débouchait sur une autre ruelle. Il était à bout de souffle, et ne voyait pas comment il pourrait échapper à la garde. Les poumons en feu et les pieds en charpie, il continua néanmoins sa course effrénée, s’enfonçant toujours plus profondément au cœur du Cloaque. Il se retrouva finalement dans une impasse, dos au mur.

— On peut dire que tu nous auras fait courailler gredin, lança le soldat haletant, et nous on n’aime pas ça courir, hein les gars ?

Ses acolytes acquiescèrent en grognant.

— Pis tu n’dois pas avoir l’esprit tranquille pour te caleter de la sorte, on va discutailler toi et moi !

Le troufion s’avança tranquillement, avec l’assurance du chasseur qui a ferré sa proie. Son œil droit disparaissait sous un énorme orgelet purulent, qu’il grattait frénétiquement d’un index crasseux. Soudain, un groupe d’hommes cagoulés, sortis de nulle part, s’interposa entre le prince et ses poursuivants. Ils portaient sur la tête une simple toile de jute, agrémentée de deux trous pour les yeux et un pour la bouche, avec une corde la maintenant autour du cou. Leurs vêtements étaient en lambeaux, et ils tenaient fermement en main différentes armes de fortune.

— Chimères ! cracha le soldat en reculant, soudain affolé. Les vaillants patrouilleurs, débordés en nombre, firent promptement demi-tour et prirent leurs jambes à leur coup, talonnés par les épouvantails.

Kaelon resta quelques instants sans bouger, se demandant encore s’il n’avait pas rêvé la scène tant elle lui avait semblé irréelle.

— Vous avez eu de la chance jeune homme, ces gardes sont des crapules, mais les chimères ne sont pas non plus des enfants de cœur, vous devriez vite vous carapater avant que ne leur prenne l’envie de revenir vous causer.

Un vieil homme croupissait dans un coin sombre, le Cloaque ne lui avait pas fait de cadeau, il peinait à respirer, et ses doigts noirs annonçaient un stade avancé de gangrène.

— Je cherche l’échoppe de la Belladone, vous connaissez ? demanda le prince sans grande conviction.

— La boutique de l’herboriste ? Bien sûr, tout le monde connaît ici, un endroit peu recommandable si vous voulez mon avis, vous n’êtes pas du coin vous n’est ce pas ? Remarquez, ça se voit tout de suite à votre démarche, et votre regard. Vous êtes un artiste d’Abysse je parie, venu vous mêler au peuple afin de…

— La direction je vous prie, s’impatienta le jeune homme.

 

Kaelon arriva devant le bâtiment à la tombée de la nuit. Une enseigne pendait mollement au dessus de la porte. Un gamin était assis à côté de l’entrée. Le pauvre diable était amputé d’un bras, juste sous le coude, et sa main unique était dépourvue de quelques doigts. Le prince le regarda d’un air méfiant, comme si le pauvre marmot allait subitement se transformer en Arguelas sanguinaire et lui sauter à la gorge. Il le contourna soigneusement et entra dans la modeste bâtisse. De nombreuses fioles et herbes en tout genre remplissaient les étagères poussiéreuses du lieu. Derrière le comptoir se tenait un homme grand, à la carrure imposante et au visage grossier, comme s’il avait été taillé au burin. Kaelon s’approcha de lui.

— Exequiev ? demanda-t-il.

Face au mutisme de son interlocuteur, Kaelon réitéra, sans succès.

— Je cherche Exequiev, vous comprenez ? J’ai vraiment besoin de lui parler, c’est important.

L’armoire à glace ouvrit la bouche et seuls quelques borborygmes en sortirent.

— Inutile d’insister, vous n’en tirerez pas davantage. C’est le problème avec l’aphasie, le pauvre a eu un paternel adepte de l’éducation musclée, il en a gardé quelques séquelles.

Kaelon se retourna, juste à temps pour entrevoir un vieillard lui souffler une poudre verdâtre  au visage.

— Ceci dit, c’est bien pratique d’avoir un attardé muet au comptoir, ça évite le marchandage, vous comprenez ? continua-t-il tandis que le prince s’écroulait au sol en toussant comme un asthmatique, une fois de plus.

— Ooorrhohrgg ! protesta le demeuré.

— Bien sûr mon grand, tu as raison, mais tu sais bien qu’on ne demande pas Exequiev sans prendre de risque.

Le corps de Kaelon ne répondait plus, ses muscles étaient tétanisés. Il bougeait encore à peine ses bras. Il avait de plus en plus de mal a respirer, il sentait sa gorge enfler, il était en train de s’asphyxier, de mourir.

— Ggrroohhrrr ! s’entêta l’arriéré.

— Je sais, je sais, mais s’il vient vraiment de la Fière, il devrait savoir quoi faire, mais on dirait plutôt que…non,  il devient violet, c’est mauvais signe… bon… va chercher la charrette, qu’on puisse l’amener au port à la nuit tombée.

L’idiot sortit en grognant, résigné.

Mais de quoi parle ce vieux fou ? se demanda le jeune homme, avant de se sentir englouti par les ombres.

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Capella
Posté le 24/04/2022
Chapitre très intéressant et qui mène la vie rude à Kaelon. L'ambiance des lieux est très bien retranscrite et on voit parfaitement bien que Kaelon n'a d'autre choix que d'être constamment aux aguets et de tout faire par lui-même. A force d'être trahi, il finira surement par le comprendre, haha. Hâte de voir la suite car cette fin nous promet du suspens !
Sylvain
Posté le 25/04/2022
Oui, Kaelon est encore un peu naïf parfois. Et découvrir le Cloaque n'est pas une partie de plaisir pour lui. Mais c'est ce qui le fera murir!
Edouard PArle
Posté le 27/12/2021
Coucou !
Un chapitre très surprenant, où Kaelon ne peut décidément faire confiance qu'à lui-même... Ca prend à contre-pied mon précédent commentaire sur les apparences xD
A la première lecture, j'ai confondu les deux vieillards (l'informateur et l'herboriste), peut-être faut-il plus les différencier.
Je suis curieux de voir ce que va devenir Kaelon. (je ne sais pas si je l'ai déjà dit mais ce nom rend vraiment bien^^)
Sinon, je n'ai pas trop compris pourquoi il n'a pas fait le trajet avec ses carapaces, quitte à les abandonner un peu avant d'arriver à destination. Trop sûr de lui peut-être ?
Quelques remarques et coquilles :
"et s’enchevêtraient sans" espace de trop
"Hélane l’avait assassiné du regard," bien trouvé
"j’ ai de quoi détendre" espace de trop
"Pour sûre Messire," -> sûr
"prenant ses jambes à son coup." -> cou
"La direction je vous prie, s’impatienta le jeune homme." pas très cool alors qu'il vient de le sortir d'une mauvaise situation ^^
Un plaisir,
A bientôt !
Sylvain
Posté le 28/12/2021
Hello!
J'espère te prendre souvent à contre-pied^^
C'est un chapitre dont je ne suis vraiment pas encore satisfait. Il y a beaucoup de choses à retravailler, notamment des éléments peu clairs.
Kaelon n'est pas quelqu'un de sûr de lui, au contraire, il navigue dans le doute constamment, il faudra que j'accentue cet aspect de sa personnalité. Si ses carapaces ne viennent pas avec lui, c'est plutôt que sa mission concernant le meurtre du roi est secrète. Il ne veut surtout pas risquer des fuites. Encore une partie à développer... Il manque une raison crédible au fait qu'il parte seul dans le Cloaque.
Sebours
Posté le 16/11/2021
Voici un chapitre qui nous prend à contre-pied. Après s'être fait entourlouper plusieurs fois par des marmots, Kaelon se méfie enfant de l'enfant manchot à l'entrée. Par contre, il perd immédiatement sa méfiance en entrant dans l'échoppe. Et puis, juste avant, il fait immédiatement confiance à ses sauveurs providentiels qui débarquent comme un deus ex-machina. Je comprend le principe, les pauvres défendent l'un des leurs. Mais dès qu'ils se rendent compte que c'est un étranger, pourquoi l'aide-t-il à trouver Exequiev? Une autre possibilité, ils le dépouillent de ce qui lui reste et le rossent. Quelqu'un d'autre le trouve et l'emmène à Exequiev pour le soigner. Kaelon doit être conscient et marcher pour que ça fonctionne avec les évènements suivants comme la poudre verte.
Si tu trouves que mes suggestions sont inappropriées car elle te donne l'impression que je réécrit ton histoire, n'hésite pas à me le dire. Je suis nouveau sur ce site et je ne sais vraiment pas évaluer ce qui est pertinent à mettre dans un commentaire. Pour l'instant je mets tout ce qui me viens à l'esprit, en essayant d'être constructif bien entendu.
Sylvain
Posté le 16/11/2021
Je te remercie pour tes suggestions, au contraire, ça m'aide, ça me permet aussi de voir que ce qui peut être clair dans mon esprit ne l'est pas forcément pour quelqu'un qui lit l'histoire. Ca m'indique les points à éclaircir. Je trouve ça très constructif.

Le gamin qui aide Kaelon a trouver son chemin l'attire tout simplement dans un piège dès le début, il a flairé l'étranger aisé et l'emmène dans un cul de sac pour que ses amis le détroussent. Il ne savait probablement pas où se situe l'échoppe d'ailleurs. Il faudra que je reprenne ce passage.
Sebours
Posté le 17/11/2021
Alors l'histoire du gamin qui attire dans un guet-apens est très claire. C'est plus la suite. Si les gens qui protègent Kaelon des soldats font partie d'une sorte de "milice du peuple secrète", il faut l'expliquer. Et je comprend alors que Kaelon leurs fasse confiance. Sinon, dans le Cloaque qui est un lieu de perversion (de ce que j'ai compris), dès que ces gens découvrent qu'il est étranger il le dépouille du peu qu'il lui reste, ou de toute façon Kaelon ne leur fait pas confiance après tout ce qui vient de lui arriver. Sinon, c'est vraiment un grand nigaud naïf et crédule. Ce qui est possible, mais alors il faut insister sur ce point dans tes descriptions.
Sylvain
Posté le 17/11/2021
Tu parles des chimères! Je n'avais pas compris. Il s'agit d'un groupuscule qui conteste l'ordre établi de Déleber Estelon, et plus particulièrement dans le Cloaque. J'y ai fait allusion dans un précédent chapitre. Les soldats ne s'aventurent qu'assez rarement dans le cloaque à cause d'eux. Ils ne cherchent pas à protéger Kaelon, mais s'en prennent plutôt aux soldats car ils sont les garants de l'autorité royale. D'ailleurs, Kaelon ne leur fait pas confiance, il est le premier surpris par la violence et la rapidité de leur intervention.
Ensuite, un petit vieux lui explique qu'il s'agit des chimères et lui fait comprendre qu'il ne faut pas qu'il s'attarde dans le coin si il ne veut pas avoir à faire à eux. C'est ce même petit vieux qui lui indique l'emplacement de la Belladone, mais il n'a rien à voir avec les chimères.
Sebours
Posté le 17/11/2021
Je n'avais pas compris que c'était le vieillard qui parlait à Kaelon! Tu commence à le faire parler sans l'avoir décrit, ni expliquer d'où provenait la voix. J'en avais déduit que c'était un membre des chimères. Je mets en majuscule une liaison pour l'exemple.
"— Vous avez eu de la chance jeune homme, ces gardes sont des crapules, mais les chimères ne sont pas non plus des enfants de cœur, vous devriez vite vous carapater avant que ne leur prenne l’envie de revenir vous causer.

UNE VOIX ROCAILLEUSE SURPRIS KAELON. CELLE-CI PROVENAIT D'Un vieil homme QUI croupissait dans un coin sombre. Le Cloaque ne lui avait pas fait de cadeau, il peinait à respirer, et ses doigts noirs annonçaient un stade avancé de gangrène."

Sinon tu peux inverser les deux phrases, mais tu perds l'élément de surprise.
Sylvain
Posté le 17/11/2021
Oui, je vois ce que tu veux dire, je n'ai pas fait de transition. Il va falloir que je corrige ça.
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