Le dernier poète

Par Bruns



L’artiste, révolté, apparaît.  
La foule est énervée, crie, tape des pieds. 
Il s’assoie sur son canapé. 

Il donne une note et le zénith se tait. 

On entend les anges des enfants de France  
et sa poésie rebelle, sublime, plane sur Lille. 

D’un regard, il change le rythme.  
Dix musiciens et un zénith connectés à un homme assis. 

Puis, il se lève. 
Ca sent bon le shit et l’amour,  
le rock kepon écorché à l’énergie d’un Shaka déchaîné. 

Enfin, avec lui, nous avons pleuré  
les Enfants Paradis et nous nous sommes perdus  
ensemble dans le gouffre de Katagena. 

Que dire de plus,  
que j’y suis allé curieux, avec la crainte d’être déçu  
et j’ai trouvé un géant fragile et magnifique. 

Merci Damien 

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