L’artiste, révolté, apparaît.
La foule est énervée, crie, tape des pieds.
Il s’assoie sur son canapé.
Il donne une note et le zénith se tait.
On entend les anges des enfants de France
et sa poésie rebelle, sublime, plane sur Lille.
D’un regard, il change le rythme.
Dix musiciens et un zénith connectés à un homme assis.
Puis, il se lève.
Ca sent bon le shit et l’amour,
le rock kepon écorché à l’énergie d’un Shaka déchaîné.
Enfin, avec lui, nous avons pleuré
les Enfants Paradis et nous nous sommes perdus
ensemble dans le gouffre de Katagena.
Que dire de plus,
que j’y suis allé curieux, avec la crainte d’être déçu
et j’ai trouvé un géant fragile et magnifique.
Merci Damien