Le pacte
Il ne pouvait y avoir qu'une personne pour nommer son cheval « Ciguë » : le charretier qui l'avait amenée de la prison des Onerres à la taverne du Saint-Cellier.
Tout semblait se joindre, se faire écho, se répéter. Son passé et son présent n'étaient-ils que des lambeaux impatients d'être recousus à une grande tapisserie ?
Eleonara s’attendait, il y avait quelques années de cela, à triturer son âme meurtrie dans les catacombes d'une prison pour toute l'éternité. Seulement, la prédiction de la Dame se réalisa. Au matin de la découverte du trousseau de clefs dans sa cellule et de sa fuite échouée, on vint la chercher.
Des mains froides lui lièrent les poignets et les chevilles. On la traîna hors de sa cage. On appuya sur ses épaules, on lui rentra les coudes et on l'obligea à s'accroupir, à se plier en quatre, à se faire toute petite pour rentrer dans un coffre. Lorsque l'on rabattit le couvercle, la petite Eleonara poussa un cri d'horreur. Elle suffoquait là-dedans, avalée par l'obscurité et incapable de bouger. Elle manquait d'air, elle manquait d'air !
Un haut-le-cœur contracta son estomac. On la soulevait. La fillette eut beau gratter le bois, hurler, mais à chaque fois, ses porteurs lui firent comprendre, en secouant leur fardeau avec brutalité, que son silence était plus que désiré. Rien d'étonnant à cela : seule un nombre restreint de sentinelles connaissait l'existence d'Eleonara et pas plus d'une poignée d'individus avait eu vent de la Dame. Même le baron des Onerres, qui comptait la prison parmi ses terres, n'avait pas idée des ignobles curiosités qui se cachaient dans les sous-sols de sa propriété.
On l'emmenait. Eleonara entendait les cliquetis des armes des gardes, leurs souffles, leurs murmures pressés.
— Allons, pressons le pas ! Que personne ne nous voie !
Eleonara percevait d'autres voix ; elle cherchait à les identifier quand elle dut se crisper : on venait de lâcher le coffre sur une surface dure.
Quelques mots furent échangés autour d'elle, suivis de cliquètements métalliques. Puis une allure rythmée et un « cataclop, cataclop » caractéristique l'emportèrent. Tel un sac de légumes, l'elfe avait été vendue et jetée à l'arrière d'une charrette aux roues cabossées.
Eleonara rongeait ses liens comme une affamée. Où l'emmenait-on ? Qui conduisait ? Elle eut tout le voyage pour se torturer l'esprit, ballottée par les irrégularités de la route. Noyée dans le noir et ankylosée, elle écoutait les conversations du charretier et de son compagnon. Le premier piaillait à tue-tête à percer les oreilles des morts alors que le deuxième tranchait sur un ton venimeux.
Il plut énormément pendant le périple, réveillant une odeur de moisi dans le coffre. On refusa de nourrir la « bête » et on la priva de boire. Ne sachant pas combien de temps durerait cette torture, Eleonara se mit à sangloter. Elle n'en pouvait plus. Elle inspirait et expirait le même air usé qui se raréfiait et ses membres, qu'elle ne pouvait pas déplier, lui faisaient terriblement mal. Si seulement il y avait eu un orifice par lequel s'abreuver d'eau de pluie !
Lorsque Eleonara, recroquevillée dans son cercueil, commença à espérer une fin imminente, le véhicule s’arrêta abruptement. Elle se cogna aux parois de bois et entendit les deux hommes pester.
— Maudites rues, boueuses et trouées !
Une sensation de vertige obligea l'elfe à se tenir le ventre. Le coffre penchait dangereusement. On le déplaçait encore.
Une porte crissa et une voix au fort accent populaire de l'Einhendrie du nord les salua jovialement, avant de baisser le ton :
— J'veux pas que mes clients voient ça. Suivez-moi.
Une deuxième porte grinça, puis claqua avec force. À l’instant même où quelqu’un s'écriait « Lâchez ! », le coffre tomba rudement sur le sol. Eleonara couina, s’étant tapé la tête lors de la chute.
La voix de l'hôte s’éleva à nouveau :
— Vous croyez qu'il est encore vivant, le truc, après un tel trajet ? Et s'il était énervé ?
— Nous ne l'avons pas maltraité, fit remarquer le charretier.
« Au point de ne pas me donner à manger ? » se scandalisa Eleonara. Elle essaya d'espionner la scène par une minuscule fente, une imperfection de la boîte, mais baissa les bras en comprenant qu'elle n'arriverait pas à coller son œil contre la fissure.
— Quant à son énervement, je vous assure, mon bon M. Taberné, qu'il n'a plus assez d'énergie pour songer à cela. C'est comme ça que ça se contrôle.
Taberné soupira.
— Bien, bien. J'dois avouer que j'appréhendais la venue de cette malédiction chez moi, monsieur... monsieur...
— Torlan. Appelez-moi Torlan. Ne vous inquiétez pas et ne parlons pas de malédiction ; appelons ça plutôt de l’expérimentation.
— Pff ! De l’expérimentation ! Pour qui vous me prenez ? Un physicien ?
— Écoutez, fit brusquement celui qui accompagnait Torlan, celui dont la voix regorgeait de venin. Faites ce que l’on vous dit sans rechigner. Je vous rappelle que nous avons un pacte donnant-donnant. Je tiens toujours mes promesses, pour autant que vous teniez les vôtres.
— Vous êtes drôlement optimiste, M. Amazzard, dit froidement M. Taberné. Et si nous échouons ?
— Nous n'échouerons pas.
Il y eut un silence tendu.
— D’ailleurs, pour sceller notre contrat, continua M. Amazzard, j’ai ici un document sur lequel votre signature est nécessaire.
— J'sais pas écrire, avoua Taberné. Ni lire.
Un nouveau silence s'ensuivit, encore plus embarrassant que le précédent, jusqu’à ce qu’une voix douce, gaie et inspirant le suave murmure de la brise aux aurores automnales ne le fracassât.
— Moi, père ! Je le lirai et le signerai à ta place, si c'est ce que tu veux. J'te décevrai pas.
L'elfe ne la connaissait pas encore à l'époque, mais Dalisa venait d'entrer dans le tableau et se démarquait déjà : en quelques instants à peine, elle était devenue une pièce indispensable du petit comité et trônait avec fierté.
— Si vous n'y voyez aucun inconvénient, M. Amazzard, je signerai, annonça la jeune fille.
— Tant qu’il y a une signature de sang Taberné sur ce parchemin, l’affaire est conclue.
— Parfait. Laissez-moi le temps d'analyser les détails de votre offre.
Taberné et Amazzard s'écartèrent alors pour converser à voix basse, assez naïfs pour se rapprocher inconsciemment du coffre.
— Votre vie ne sera plus jamais la même, je vous préviens, murmura Amazzard.
— Je sais, répondit le tavernier, un poil inquiet.
— Ne vous découragez pas. L'épreuve durera, mais votre heure viendra.
Amazzard dut lui tendre une bourse, parce que les oreilles d'Eleonara reconnurent un frottement de monnaie.
— 'Faut être honnête : vous me donnez bien peu pour ce que vous me demandez.
— Vous recevrez ce montant tous les deux mois, jusqu'à ce qu'on en finisse.
— Je n’aime pas votre façon de parler.
— Habituez-vous à elle. Nous serons associés, vous et moi.
— Je n’ai pas hâte de voir ça.
Amazzard ricana.
— Vous jouissez du privilège de partager la clientèle de votre hameau avec un rival, qui, par une coïncidence fabuleusement intéressante, se situe pile en face de chez vous ! Rappelez-vous de ce pourquoi vous coopérez avec moi et n'oubliez pas que si je peux envoyer l'entreprise de vos voisins à la tombe, je peux en faire de même avec la vôtre. Si vous faites exactement ce que je vous dis, je vous promets de vous offrir ce que vous désirez tant. Si vous me trahissez, par contre, vous savez ce qui vous attend.
— Quand me livrera-t-on les premiers calmants ? marmonna le tavernier entre ses dents.
— Je vous aime bien, Taberné. Vous comprenez les choses avec une rapidité admirable. Nous allons nous entendre à merveille. Voici le premier échantillon. Prenez-en soin. Sur ce, je vous laisse : je vais faire un tour à La Mélatine pour goûter ce prétendu nectar, ce breuvage divin dont vous êtes si jaloux.
Après un « Amusez-vous bien » provocateur, Amazzard s'en fut, au grand soulagement du tavernier.
Selon les calculs de la petite Eleonara, dans la pièce, il ne restait plus que M. Taberné, Dalisa et le charretier. Et elle-même. Dans une boîte.
Le charretier fut le premier à briser le silence laissé par le départ de son compagnon.
— Mon maître m'a peu renseigné sur le déroulement de votre rencontre, fit-il en propulsant ses mots avec une agaçante dose de dérision. Tout ce que je sais, c'est que vous n'avez pas hésité un instant pour vous compromettre. Aujourd'hui cependant, en regardant ce coffre, vous tremblez.
— Les hivers sont de plus en plus pénibles, maugréa Taberné. J'étais à Franc-Boise, soûl et désespéré, quand Amazzard m'a approché pour me promettre de l’argent, du respect et de me débarrasser de la taverne de La Mélatine. Comment un misérable comme moi aurait-il pu refuser ? J'étais prêt à tout. Pourtant... j'me demande s'il ne m'a pas embobiné. Qu'est-ce qu'il en fera une fois que ce sera fait ? J'crains qu'il n'ait la meilleure part du marché et que celui qui se tape tout le sale boulot ne soit moi !
Eleonara manquait d'air dans le coffre et la tournure de cette conversation l'étouffait.
— Hélas, je ne peux rien vous apprendre de plus sur le fond de sa pensée qui est aussi mystérieuse pour moi que pour vous, avoua Torlan en claquant de la langue. Malgré tout, vous collaborez à son projet et mon maître vous en sera reconnaissant. Votre courage est remarquable.
Taberné renâcla :
— Pas la peine de me lécher les bottes. Votre maître est parti ; vous feriez mieux de le suivre.
— Mon cher M. Taberné, permettez-moi de vous aider.
Un soupir irrité sortit de la bouche du tavernier.
— Et comment pourriez-vous bien m'aider, à part évacuer les corps des clients qu'assassinera cette créature ? Admettons qu'elle s'accoutume trop vite aux calmants ; vous ne m'envierez pas ! Comme c'est facile de vouloir « aider ». Ce n’est pas comme si vous aviez, vous, l’abomination incarnée entre vos mains !
Le visage du maître des lieux devait avoir atteint le carmin ; le charretier, lui, ne perdait pas son sang-froid.
— Écoutez, Amazzard n'est pas doté de patience, c'est pourquoi il m'a confié la tâche de vous rappeler ses conseils. Enchaînez la créature, ne la sortez en aucun cas de ce cellier, nourrissez-la le moins possible. Respectez la quantité et la régularité des dosages. Tant que vous la maintenez fatiguée, elle ne pourra rien contre vous. Ne la provoquez pas, ne la battez pas et veillez à ce qu'elle ne se blesse pas. Et j'insiste : gare aux morsures. Si elle tombe malade, donnez-lui de l'ail. Beaucoup d'ail. Faites en sortes que personne ne la voie. Si cela arrive par mégarde, il faudra se débarrasser de celle ou celui qui l'a aperçue. Si personne en dehors de votre famille n’apprend que vous êtes en possession de cette disgrâce, votre mission sera rapidement remplie et vous aurez la paix, promis.
— Entendu.
— Oserais-je vous demander... ?
— Une bière gratuite pour vos conseils ? De l'argent ? Ma fille ? J'donne rien ! Ne me faites pas perdre mon temps, comme vous pouvez le voir, j'vais être très occupé.
Le charretier émit un gloussement peu réconfortant.
— Voilà de sublimes joyaux que vous m'énumérez, mais tout comme vous, je n'ai pas de temps à perdre. Je dois retrouver mon maître qui ne doit plus être très sobre. Nous devons retraverser le nord de l'Einhendrie, vous voyez...
— Je plains votre malheureux roncin, ajouta Taberné qui, comme le trahissait le ton de sa voix, ne désirait qu'une chose : mettre son interlocuteur à la porte.
— Mon bon vieux Ciguë n'a pas à se plaindre. Bref, je voudrais...par simple curiosité... Pour tout vous dire, j'ai trimballé ce coffre depuis le duché de Hormont et je n'ai pas eu l'occasion de jeter un coup d’œil à la créature. Et donc, je me demandais... Quand pensez-vous ouvrir la boîte ?
Dans le noir, Eleonara s’imaginait déjà les regards de ces inconnus se braquer sur le coffre. Son pressentiment se concrétisa : des coups répétitifs s’abattaient déjà sur le haut de sa cage de bois.
— Bougre de bougre ! Comment ouvrir cette maudite caisse ?
— Patience, papa ! cria Dalisa. N'y va pas avec la hache, tu vas décapiter la bête ! Regarde la fente, là. Prends plutôt le pied-de-biche.
Dans le boîte, Eleonara tremblait. Elle allait connaître le visage de ses nouveaux bourreaux.
Le tavernier força la fente sous le couvercle, qui se brisa enfin. Taberné, en sueur, ainsi que sa famille et le charretier, fixèrent la boîte semi-ouverte.
Ils découvrirent la frêle, pâle créature sous-alimentée qui enveloppait une fine couche de peau autour de ses os fragiles. Sur son crâne poussait une timide herbe rouge. Ses yeux, exorbités par l’effroi, la rendaient encore plus étrange, comme si elle appartenait à une espèce inconnue. Le reste de son corps, d’une maigreur hallucinante, était resté tassé contre son torse, couvert d’une robe terne trop ample. Ses mains et ses pieds bleus avaient été ficelés. Ce qui les impressionna le plus, en revanche, fut ses oreilles.
Tous reculèrent de trois pas.
— Beuuurk ! Je ne savais pas que ça ressemblait à ça ! s’écria une fille blonde à la bouche et aux joues roses, à peine une poignée de printemps plus âgée que l’elfe : Dalisa.
Les deux autres hommes, l'un rond et joufflu, l'autre maigrelet, étaient restés bouche-bée, profondément écœurés. Une femme aux cheveux brun foncé, qui avait été silencieuse jusque-là, s'égosilla :
— C'est le diable en personne ! Abattez-la ! Abattez-moi ça !
Son visage rappelait celui de Dalisa, mais avait la peau sèche et ridée aux coins des yeux. Prise de panique, la femme brailla les bras levés et se serait enfuie en courant si les hommes ne l’avaient pas rattrapée à temps. Ils la prièrent de se calmer, de respirer des sels et de s'asseoir à l'entrée de la cave. Hypnotisée, elle leur obéit.
— Hah, les femmes, soufflèrent Torlan et Taberné en chœur, quand l'épouse de ce dernier eut quitté la pièce.
— Quoi les femmes ? Je suis toujours ici, moi ! Je n’ai pas peur de l'abominable ! s'écria la jeune Dalisa. Vous voulez pariez sur moi que j'ose toucher la bête ?
Ses yeux, lorsqu'ils se rabattaient sur Eleonara, luisaient d'une curiosité à la fois fascinée et dégoûtée, à la manière d'un fou qui observe sa prochaine victime.
Taberné jugea préférable de changer de sujet. Il tenait sa main devant sa bouche comme pour s'empêcher de vomir.
— Un elfe dans ma maison... qui l’aurait cru ? Quels êtres répugnants ! Ils sont pour le moins fidèles à leur légende...
— Que tout le monde se calme, intervint le charretier. L’elfe est attachée et affaiblie : je ne l’ai pas nourrie durant le voyage. Je vous promets qu’elle ne peut nous faire aucun mal.
— Oh, c'est bon, on a compris ! grogna le tavernier. Tant mieux si elle l'est. J'supporterais pas de penser qu’une bête sauvage en pleine forme gambade dans ma demeure ! Vite, passez-moi les chaînes. Rendez-vous utile, Torlan ! Je n’ose pas... peut-on s'en approcher, la toucher ?
En voyant les liens de fer qu'on lui balançait à la figure, l'elfe se souvint de la prison des Onerres et de la Dame. La puanteur de la Mort lui emplit les narines ; la rage, la faim et l'abattement lui voilèrent les yeux de rouge. Quand Taberné s'avança vers elle, elle fouetta l'air de ses griffes et grogna comme une louve à qui l'on aurait arraché ses petits.
— Par Diutur, s'écria-t-on, c'est un petit monstre !
En se remémorant son premier jour au Saint-Cellier, Eleonara se perdait pour quelques instants, à croire qu'à chaque fois qu'il frappait, ce souvenir buvait un peu de son esprit. Et alors qu'elle tombait dans le fossé au cœur de la forêt de Garlickham, il lui sembla que ce qu’il restait de cette mémoire fut englouti par une dernière révélation.
Si le propriétaire de Ciguë était revenu, son maître aussi. Ce qui voulait dire qu'Amazzard, ce fantôme du passé, n'était autre que l'alchimiste.
En tout cas, ce chapitre est édifiant : on commence à percevoir vraiment la façon dont les elfes sont perçus, à la fois effrayants et répugnants. Et pas du tout, du tout humains.
Jusqu'ici, j'avais trouvé qu'on sentait la peur dans les chapitres à la prison et la répugnance dans ceux au Saint-Cellier, mais je me disais que les Taberné étaient peut-être particulièrement cruels (oui, je suis toujours trop optimiste XD). Mais en fait, non : les elfes sont considérés comme des genres de rats...
J'aime beaucoup l'alternance des chapitres, avec le changement de chronologie. Il faut dire que ce procédé marche bien sur moi : j'ai toujours le petit pincement de frustration quand on quitte l'arc narratif en cours, mais je me replonge aussi sec dans l'autre en sachant que j'aurais la suite après, et ainsi de suite. J'ai aussi choisi l'alternance dans le début du tome 2 des PL.
A très vite
En effet, les elfes sont vus comme des monstres, des bêtes sales et effrayantes. Si les Taberné ne sont pas particulièrement sympathiques, je dirais que par vis-à-vis des elfes, leur comportement se trouve assez dans la moyenne.
Ravie d'entendre que tu as apprécié l'alternance des chapitres ! C'est vrai que ça peut frustrer certaines personnes, surtout quand le chapitre précédent finit sur une note de suspense (ce que je comprends tout à fait)! En tout cas, à partir de maintenant, les retours en arrière s'arrêtent et l'histoire se concentrent sur le "présent" ;)
Oooh ça m'intrigue ça ! Je me réjouis de commencer le tome 2 des PL ! D'ailleurs, s'il y a des aspects particuliers sur lesquels tu aimerais des retours précis, n'hésite pas à me dire ;)
Merci pour ta lecture ! Tes commentaires me font toujours plaisir !
Me revoilà!
C'est vrai que la transition entre les chapitres parlant du présent et ceux du passé est parfois un peu trop implicite. Je vais voir ce que je peux faire pour éclaircir tout ça. Oui, c'est juste, c'est un souvenir ;) Eh oui, le pacte était foireux et il s'est plutôt mal fini pour Taberné... Comme quoi, même s'ils avaient un accord, Taberné et Amazzard avaient des intérêts et des motivations différentes.
Pour l'instant, le fait que Elé soit considérée comme une bête est expliqué par la peur/dégoût que les humains ont face aux elfes. Mais pourquoi les humains détestent-ils les elfes? Tout cela découle de raisons historiques que tu découvriras par la suite, parce que Eleonara se pose les mêmes questions que toi ;-)
Merci pour tes remarques et les coquilles ! Je vais corriger tout ça ;)