L'aurore après l'horreur
Le silence et le calme gouvernaient à nouveau les bois. Perchés très haut, les oiseaux, après avoir été réveillés par des cris, avaient assisté à une scène fort inhabituelle pour leur petit royaume de pins. Pinsons, corneilles, fauvettes, moineaux, tous s'étaient réunis sur le même sapin pour échanger leurs avis confus.
Un homme et une fille étaient venus du village, peu dignes d'intérêt à première vue. Les espions à plumes avaient toutefois jugé les humains trop promptement, car la fille gisait à présent dans la tranchée qui scindait la forêt.
Parfaitement immobile, son visage immortalisait un léger froncement de sourcils. De timides flocons se posaient sur sa peau encore tiède et vibrante, aussitôt balayés par le vent. Une goutte de sang roulant sur sa joue rosie par le froid et l'effort attira l'attention des volatiles. Languissante, la perle déroulait une traîne cinabre derrière elle. Soudain, elle quitta la joue pour atteindre le sol.
Certains roitelets, en spectateurs médusés, manquèrent alors de chuter de leurs branches. Là où la gouttelette était tombée, la neige s'était dissoute. Et dans le minuscule creux ainsi créé était née une délicate fleur jaune qui s'ouvrit en bâillant langoureusement.
Du haut de leurs postes d'observation, les oiseaux n'osaient pas descendre, malgré leur fascination. L'homme et son compagnon sorti de nulle part s'étaient approchés de la crevasse. Le premier s'assit bord de la faille, se retourna et commença à descendre en se servant de racines saillantes ou de trous comme appuis. Son camarade s'agenouilla et lui tint fermement les bras. Au bout d'un moment, ce dernier dut le lâcher. Le premier homme était pratiquement arrivé en bas. Il lança un coup d’œil par-dessus son épaule, se laissa pendre, puis lâcha prise. Il atterrit sur ses deux talons et dut se retenir à la paroi d'en face afin de garder l'équilibre. En dehors de la faille, le charretier dressa les pouces à son intention. L'homme dans le fossé s'épousseta avec une mine de quelqu'un qui apprécie moyennement les contretemps. Puis il alla examiner la fille de plus près.
Il se pencha au-dessus du corps inconscient pour pincer et extirper la fleur prématurée. Il la fit virevolter entre ses doigts un moment, avant de l'enfouir dans une de ses nombreuses poches. Sans avertissement, il souleva la fille inerte et la déposa sur ses épaules, à la manière du chasseur qui porte la biche qu'il a lui-même blessée.
— Aidez-moi à remonter, Torlan.
Les oiseaux se jetèrent des regards alarmés. Il était notoire que les humains chassaient les animaux, notamment les bêtes à plumes ; or depuis quand se chassaient-ils entre eux ?
***
Une respiration, et une bouffée d’air gelée s’invita dans ses poumons. Sa peau s'éveilla en chair de poule, lui lançant des frissons paniqués. Le froid, en sabre aiguisé, l'avait transpercée. Une éraflure sur la joue droite la grattait terriblement et, exposée à la basse température, lui transmettait une sensation de brûlure.
Ses narines frissonnèrent et captèrent un parfum de bois et de terre humide. Quelque part autour d'elle, de lointains piaillements se mêlaient à des images spectrales. Ses sens se remettaient de leur engourdissement les uns après les autres. En plein éveil, son cerveau distinguait à peine la bise et les picotements des flocons de neige.
Doucement, Eleonara passa du sommeil – fatigué de la bercer à un horaire si particulier – à la conscience. Plus elle essayait de remuer, plus elle se rendait compte de sa paralysie, à croire qu'un morceau de glace logeait dans son crâne. Elle échouait à se faire obéir de ses membres et saisissait tout juste les brouillons de ses pensées. Son esprit voulait renaître, or il était prisonnier de sa propre léthargie. Peut-être qu'elle mourait encore... ça n'aurait pas été plus mal.
Eleonara s’imaginait à l’endroit où elle était tombée, juste après avoir croisé le regard de son poursuivant. Un démon aux pupilles injectées de sang. En tout cas, c'était ainsi qu'il lui était apparu dans ses délires oniriques. Cette idée raviva son mal de tête, induit par la violence de sa chute.
Elle devinait une lumière crue à travers ses paupières de plomb. Cela ne dura pas longtemps, car l'obscurité fit inopinément son retour. Une étoffe pesante et puante était venue se coller à son visage. Ses yeux s'agitèrent, voulant se débarrasser de l’amas de peau qui les aveuglait. Au bout d’un long combat, ses cils se relevèrent enfin, comme s'ils avaient repoussé des siècles de poussière. En ouvrant les yeux, Eleonara s'était attendue à voir un ciel matinal ; elle ne vit qu'un drap filtrant la lueur du soleil et mille particules farineuses suspendues dans l'air.
Se retenant avec difficulté d'éternuer ou de tousser, elle étendit ses doigts, les bras le long du corps, et sentit une étoffe rugueuse serrer ses coudes contre ses côtes, ses poignets contres ses hanches et ses chevilles l'une contre l'autre. L'elfe voulut rouler sur le côté, en vain : elle avait été emballée dans ce qui semblait être un tapis. Elle ne pouvait pas libérer ses bras. Eleonara s'efforça de pencher sa tête douloureuse sur le côté. Ce faisant, elle comprit et prit peur.
Elle n’était plus dans le fossé, mais couchée à l’arrière d’une charrette bringuebalante, noyée dans une pile de tapis roulés. Sa sacoche avait disparu. Le cœur battant à tout rompre, Eleonara craignait d'être victime d'un affreux piège. « L’alchimiste – Amazzard – est encore là. Le charretier aussi. Tout se répète. Ils m'emmènent... » Ils l'emmenaient, d'accord, mais où et pourquoi cette fois ? Taberné n'était-il pas leur complice, finalement ? Ou le fuyaient-ils, eux aussi ? L'alchimiste n'avait-il pas dit qu'il la laisserait tranquille après la forêt ? En typique humain, il lui avait menti.
Le cheval attelé renâclait constamment, les membres nerveux et impatients. Son agitation s'accentuait quand le fouet sifflait au-dessus de lui.
Le fouet. Rien qu'à l'entendre claquer, l'elfe frissonnait.
— Allez, en avant, mon bon Ciguë ! À Franc-Boise !
Tout comme Eleonara, le cheval devait se contenter de déduire ce que l'on attendait de lui.
Ils franchissaient une colline. Eleonara le devina par la sensation de vertige qui la saisit à la gorge lors de la descente. Le chemin s'annonçait long et silencieux, et encore, Franc-Boise était la ville la plus proche à la ronde. Sous-estimer l'isolement de Garlickham était une erreur que les pèlerins commettaient trop souvent : ils finissaient par s'égarer en croyant avoir trouvé un raccourci.
— Je ne croyais pas la revoir de sitôt ! s'offusqua le charretier à l'avant du véhicule, à la limite de l'exaspération.
— Il était urgent de reprendre les choses en main. Tout est la faute de Taberné ! fit l'alchimiste dans un grognement essoufflé. Je lui ai dit que le projet durerait plusieurs années, qu'il faudrait persévérer. Je me suis ruiné à lui faire parvenir l'argent aussi régulièrement que possible, mais il n'a fait aucun effort. Et hier soir, quand je lui ai apporté la somme convenue, il a exigé le double et n'a pas hésité à me menacer. Il a osé me défier parce que j'étais éméché par la bière de La Mélatine, dont je n'ai pas manqué de lui vanter la qualité. Alors, il m'a enfermé dans sa cave avec la créature !
— Ça alors ! Je ne pensais pas que vous aviez eu de tels ennuis.
— Ce n'est pas tout : la fille m'a appris bien des choses. Sous ses airs d'imbécile, Taberné s'est royalement payé notre tête. L'elfe était sa main-d’œuvre. Tout ce temps, il la laissait sortir du cellier, à la vue des clients. Une chiquenaude aurait suffi à défaire sa touaille et nos années de préparation seraient tombées à l'eau ! Tu te souviens combien de fois nous lui avons répété de ne pas la battre ? Quand j'ai vu qu'elle était couverte de bleus et rayée de coupures j'ai su que le pacte était bon à brûler. La seule chose que Taberné ait bien fait, c'est lui donner de l'ail. Si ça se trouve, cet abruti ne s'est servi des poisons que pour éliminer les rats !
À la mention des poisons, Eleonara eut froid dans le dos. Amazzard livrait des poisons à Taberné ? Pour quoi faire ? Elle repensa au flacon de granulés que Dalisa avait laissé tomber et qu'Eleonara avait ramassé et utilisé justement pour décimer les rongeurs indésirables. Si les Taberné ne gardaient pas ces poisons pour les rats... quelle autre fonction leur avaient-ils attribuée ?
— Je suis surpris que Taberné ne vous ait pas confisqué vos potions, fit remarquer Torlan. Vous en êtes après tout complètement recouvert.
— Cet homme est d'une stupidité sans fond. J'étais ivre mort et j'ai réussi à lui faire avaler que ce n'était que du pavot somnifère. Ce type est vraiment un idiot. Ou alors, sa colère a eu le dessus sur sa raison. Maintenant que j'y pense, j'aurais dû glisser quelque chose de sympathique dans un de ses tonneaux de bière. Mince. Mais bon, j'avais la tête ailleurs.
— Et qu'en est-il de notre félon, à présent ? demanda doucement le charretier.
Amazzard émit un reniflement satisfait.
— Paix à son âme et que son cadavre pourrisse.
Eleonara en eut le souffle coupé. Taberné était... mort ? C'était donc ça qu'Amazzard entendait par « s'occuper de Taberné » ?
Un sentiment d'horreur s'insinua en elle, là où le soulagement aurait dû se nicher. Lui réservait-on le même sort ? Ou pire ? Pourquoi diable était-elle mêlée à cette histoire de « projet », de poisons, de pavot et à l'assassinat du tavernier ?
La charrette cahotait et les marchandises qui l'entouraient la percutaient à chaque virage. Elle se sentait pareille à une vache assommée, prête à être égorgée. « Peut-être que les deux bouts de mon histoire se rejoignent ici, finalement », pensa-t-elle, avant de réorienter son attention vers l'avant du véhicule.
— Et maintenant, qu'allons-nous faire ? s'enquit Torlan. Reconduire la bête en prison ?
— Il n'en est pas question, répondit sèchement l'alchimiste. Le baron des Onerres surveille toujours son fief de trop près. Il aurait même renvoyé la moitié des sentinelles peu après que nous ayons emporté la créature de justesse, il y a six ans. Je ne sais pas ce qui lui a mis la puce à l'oreille, à ce fichu baron !
— S'il n'avait pas été aussi pressé d'épouser la fille aînée du duc d'Ox, il ne se serait jamais douté de rien ! Lui conter fleurette le distrayait plutôt bien.
L'alchimiste expira bruyamment par le nez. Il n'était de loin pas aussi absorbé par les commérages que son complice. Aussi revint-il aux choses pressantes.
— Nous y voilà bientôt. Torlan, voici mes nouveaux ordres : attends-moi au relais du Hérisson-Hérissé et prête-moi ton cheval.
— Ciguë ? Mais...
— Je dois retrouver la femme du tavernier et surprendre sa mioche à son réveil. J'ai aussi une visite importante à rendre aux Regardeau, pour prouver que moi, je tiens parole. Ce sera vite fait : lorsque le clocher sonnera sexte, je serai de retour.
Se laissant secouer par les balancements de la charrette, l’elfe fermait les yeux. Il lui semblait que son cœur pulsait dans sa gorge. Elle inspira et assimila mentalement les derniers mots de son ravisseur. La chance éloignerait l’alchimiste pour quelques heures au plus. Il ne lui resterait plus que le charretier à affronter.
Peu à peu, un brouhaha s’intensifia en se mêlant aux claquements mouillés des sabots dans la neige sale. Bien qu’elle ne voyait rien, Eleonara percevait avec angoisse la vibration d’une foule turbulente. La charrette perçait la populace ; le bruit devenait insupportable. Entre grincements de roues, hennissements, cris et rires, des mégères caquetaient, des gamins pleuraient et des poissonniers déclamaient tout haut les mérites du saumon.
Oppressée par autant de présences invisibles, l’elfe remercia l’instant où le véhicule sembla légèrement s’écarter du tumulte. Il s’arrêta et s’allégea lorsque les conducteurs mirent pied à terre. Le charretier essaya une dernière fois de persuader son maître de rester, au moins pour lui expliquer plus en détail ce qu'ils feraient ensuite. Amazzard le repoussa, tranchant, en disant qu'il avait du pain sur la planche. Ayant garé la charrette, ils débarrassèrent le cheval de ses harnais pour le seller. L'alchimiste quitta les lieux au trot enlevé, sans que la pauvre bête eût pu s'abreuver.
Une fois seul au relais, Torlan s'entretint avec un palefrenier, se permettant d'être arrogant envers lui puisque son maître n'était plus là.
— Tiens une pièce, garçon. Je resterai ici à côté de ma marchandise jusqu'au retour de mon compagnon. En attendant, rends-toi utile, file me chercher à grignoter et de quoi me rafraîchir le gosier.
— Si monsieur l’ordonne, répondit la voix d'un adolescent qui n'avait pas encore mué.
Il y eut un petit silence, pendant lequel les mains d'Eleonara se contorsionnèrent rageusement sous son tapis, tentant inutilement de trouver un moyen de se détacher.
— Qu'est-ce que t'attends ? explosa soudain le charretier. Qu'est-ce que t'as à me fixer avec cet air niais ? Fiche le camp !
Le pauvre jeunet bredouilla quelque chose de confus avant de déguerpir.
Eleonara attendit que ses pas cessassent de résonner dans l’écurie. Torlan était également impatient de le voir disparaître, mais pour d'autres raisons : il ouvrit sa braguette et se dépêcha de prendre une stalle vide pour les latrines. N'ayant pas osé demander à l'alchimiste de faire halte durant le trajet, il ne pouvait plus se contenir.
L'instinct d'Eleonara lui ordonnait d'agir ; sa raison, de faire preuve de pragmatisme. Il fallait se rendre à l'évidence : elle n'avait aucune chance de se faufiler hors de la charrette sans être vue par Torlan.
C'est alors qu'une paire de grosses bottes boueuses traversa l'allée. Une voix d'ours fit vibrer les parois des stalles.
— Qui vous a permis d'uriner sur ma paille fraîche ?
Eleonara expira lentement par les narines et rentra le cou dans le tapis, comprenant que l'on hurlait sur l'infortuné charretier.
— Je... euh... balbutia ce dernier avant d'adopter un ton qui se voulait faussement agréable. Mon cher monsieur, ce n'est pas ce que vous... aïe !
— Je ne permettrai pas de telles crapuleries dans mon établissement !
— Mon juste et charitable monsieur, je vous en supplie... Je dois attendre mon maître... Je ne suis qu'un humble marchand de tapis !
— La ferme, nigaud, et marche ! Allons voir ce que dit le seigneur de ton comportement. J’espère du fond du cœur qu'il saisira tes biens !
Torlan, empoigné par le col et secoué à plusieurs reprises, implorait la pitié et braillait des excuses, réduit à l'état de pleureuse. Le maître du relais n'en avait cure : la mine renfrognée, il le traîna jusqu'à l'autre bout du couloir, avant d'obliquer à droite et de se perdre dans la mer humaine.
À voir l'emportement du propriétaire du Hérisson-Hérissé, Eleonara pouvait s'assurer qu'elle ne recroiserait pas Torlan de sitôt. C’était le moment d’agir.
Privée de l’usage de ses bras, Eleonara mordit l’étoffe qui la recouvrait et réussit à dégager son visage. Elle fut aussitôt frappée en diagonale par le jour qui s'infiltrait par le porche, quelques toises plus loin. Un coup d’œil au-delà de l’entrée vola son attention. Il y avait une telle foule là-dehors que le besoin de s’échapper se raffermit en elle.
Tel un poisson hors de l’eau, Eleonara gigota dans tous les sens sans grand succès : l’alchimiste l’avait emballée comme un paquet cadeau et déchirer le tapis s'avérait impossible. Plus ses liens résistaient, plus elle se tortillait avec démence, à la fois furieuse et paniquée. Dans son effort, elle renversa soudain un tapis émeraude de la charrette, ce qui lui donna une idée. Rassemblant toutes ses forces, elle se propulsa hors du véhicule et atterrit la tête la première dans le sol terreux d’une façon peu majestueuse.
La hâte au ventre, elle se mit aussitôt à ramper entre les stalles à la manière d’une chenille. Les chevaux, mastiquant sceptiquement leur foin, suivaient des yeux sa lente évolution. Mais, n'avançant pas aussi vite qu'elle l'aurait voulu et souffrant de crampes dorsales, elle s'arrêta. Elle n'avait plus l'énergie pour continuer. De quand datait son dernier repas ?
Attachée comme un gros bouquet d'épis de blé, elle leva le menton en grimaçant et chercha un objet tranchant du regard. Peut-être que si elle en dénichait un à temps, elle pourrait...
— Ha... halte ! Qui va là ? s'égosilla une voix frêle dans son dos.
Alarmée, Eleonara ou l’emballage vivant se mit sur le dos. À l’autre bout du couloir se tenait un grand gringalet, une miche de pain à la main et un pichet d'ale renversé à ses pieds.
J'ai lu avec intérêt les trois derniers chapitres, je trouve que ton histoire est très preneuse et fort bien écrite.
Dans ce chapitre j'ai cependant eu un peu de mal à adhérer à la façon dont l'histoire est racontée, en particulier à la fin où le narrateur décrit à la fois ce qui se passe et à la fois ce qu'Eleonara perçoit, et je trouve que ça ne se goupille pas totalement. Sommes-nous bien en pdv externe ? Car si ce n'est pas le cas, je trouve qu'il y a quelques petites choses à améliorer. Et si c'est le cas et que nous sommes en pdv externe, je suis étonnée qu'à aucun moment Eleonara ne semble avoir peur ou enrage de ne rien voir, car elle a l'air extrêmement perspicace sachant qu'elle n'a que l'ouïe pour se repérer et que le tapis doit étouffer pas mal les sons.
J'ai aussi relevé ceci : "À voir l'emportement du propriétaire du Hérisson-Hérissé, " je pense que "à entendre" conviendrait peut-être mieux, puisque c'est, il me semble, une phrase qui typiquement désigne Eleonara, or elle ne voit rien à ce stade du chapitre, si j'ai bien compris.
Plein de bisous !
Merci pour ta remarque sur le point de vue; je me fais une note pour corriger ça ^^ Et bien vu pour le "à voir l'emportement", qui ne fait pas de sens dans ce contexte !
Je file répondre à tes autres commentaires :)
Pour le reste, évidemment, je suis déçue que l'alchimiste soit un pourri, mais je commençais à m'en douter. C'est donc de lui que la Dame avait recommandé de se méfier... Mais qu'est-ce qu'il peut bien vouloir à Eleonara ? Et c'est quoi cette histoire de sang qui fait pousser des fleurs ?! L'alchimiste doit être au courant vu qu'il n'a pas l'air étonné en ramassant la fleur...
Quant aux efforts d'Eleonara pour se sortir de ce tapis : mon dieu, c'est terrible XD on est partagé entre la compassion et le rire !
J'espère que le personnage qui apparait à la fin sera enfin un peu sympa, mais j'ai l'impression que ce serait trop simple !
Que dire de plus à part que je me régale... Et que je n'ai vraiment rien à redire !
Ouais, l'alchimiste est un pourri (j'aime beaucoup cette expression :D !) Tu en apprendras plus sur les intentions de l'alchimiste et sur la fleur par la suite ;)
Pour la petite anecdote, je me suis moi-même enroulée dans un tapis pour voir ce dont on est capable dans cette situation xD
Quant au personnage de la fin, je ne dis rien :D
Merci pour tes commentaires ! j'espère que la suite te plaira aussi, j'ai suis curieuse de savoir ce que t'en penses !
Bon, j'espère qu'Eleonara va bientôt pouvoir reprendre son destin en main, parce que pour le moment c'est mal barré...
Je vais vite répondre à ton autre commentaire !
Ya quelques jours je suis tombée sur ton Jowie-Journal et dedans... des dessins magnifiques O.O ! j'ai adoré les nonnes ! du coup ça m'a donné envie de lire Hêtrefoux.
Je m'attendais à une histoire rigolote, à cause du bal aveugle (j'ai écouté la lecture d'Isapass sur les premiers chapitres)(sans rien commenter, j'ai honte ! il faut que je rectifie ça), et j'ai été super surprise : c'est carrément sombre !
le chapitre en prison, ou la dame raconte l'incendie de la fôret m'a fait trop de peine ! Les humains, je te jure T.T
et l'alchimiste, purée, j'étais PERSUADEE que c'était quelqu'un de bien, le genre de type bourru mais qui a un coeur... tu m'as bien eue.
Pauvre Eleonora. Mais elle a pas dit son dernier mot, elle a de la ressource cette petite è.é
J'ai tellement ri à ton anecdote avec le tapis ! ça c'est du travail d'investigation ! tu te moques pas de nous xD
Tout ça n'est pas très constructif... mais je vois pas grand chose a critiquer, c'est bien écrit, bien rythmé... j'attaque la suite !
Merci beaucoup pour ce que tu dis sur mes dessins <3 j'aime les partager sur PA et découvrir ceux des autres plumes. Je trouve ça toujours intéressant de voir comment les gens dépeignent leurs personnages et leurs univers ou ceux des autres !
J'avoue que le ton du Bal aveugle est un poil plus...loufoque xD Il y a quand même de l'humour dans Hêtrefoux, ainsi que des répliques dignes de Pot-aux-Fous, mais tu as raison, c'est différent. J'espère que ce côté sombre ne t'as pas déçue en tout cas :D
Ouais, les humains dans Hêtrefoux ne sont pas très sympas pour l'instant, c'est vrai ! Quant à l'alchimiste, j'ai moi-même de la peine à le classer. Il a ses propres intentions disons. Je me méfierais de lui en tout cas.
Jusqu'à maintenant, Eleonara en a pris plein la figure, mais le humains devraient faire attention: elle mord :D
Je ne cache pas que je me suis beaucoup amusée avec mon tapis, c'est une expérience qui m'a ouvert les yeux et que je conseille à tout le monde xD J'adore faire des recherches pour mes histoires et là, c'était le niveau supérieur, je crois xD Les courses au tapis, ça devrait tellement exister !
Merci d'être passée me donner ton avis ! Pour moi c'était constructif en tout cas ! Et il y aura sans doute quelque chose à redire par la suite, alors tu pourras te défouler à ce moment-là (tu as ma permission officielle) !
Je te souhaite une bonne lecture de la suite, j'espère que ça continuera à te plaire !
à tout bientôt,
Jowie
Nous voilà de retour dans le présent ! Donc, les intentions de l'alchimiste se dévoilent un peu, même si on nage encore dans la brume :P j'ai très envie d'en apprendre plus sur ce pacte, sur la raison pour laquelle Elé semble suffisamment "importante" pour avoir conclu un accord avec Taberné !
Pauvre Elé d'ailleurs, à peine sorti de la taverne, la voilà encore prisonnière et ballotée ailleurs. Mini détail à ce propos : tu répètes pas mal qu'elle est attachée dans le chapitre, du coup y a peut-être pas besoin de répéter autant :) (c'est vraiment du pinaillage)
Bref que du bon ! :D
Oui, cette fois, c'est le présent à 100% ! J'imagine que tu dois te poser pas mal de questions et que le charabia de l'alchimiste amène plus d'interrogations que de réponses !
"sur la raison pour laquelle Elé semble suffisamment "importante" pour avoir conclu un accord avec Taberné !" -> Juste un détail: c'est bien Taberné et Amazzard qui ont conclu un pacte ensemble et pas Elé et Taberné. Est-ce que c'était clair à la lecture ? Ou peut-être c'est juste moi qui a interprêté ta phrase de travers :P
Eleonara enchaîne les emprisonnements, c'est vrai et elle commence sérieusement à un avoir marre... Oh, tu as raison, j'ai revu mon chapitre et c'est vrai que je multiplie les expressions pour dire qu'elle est attachée ! Je vais corriger tout ça xD T'inquiète, moi j'aime bien quand les gens pinaillent, ça m'aide à retravailler mon texte, alors pinaille en toute liberté <3
Merci pour ton commentaire !