Entre comme tu es.
Le sol est inégal, le plafond parfois un peu bas, mais il y a
un verre pour toi, posé sur la table.
Ce royaume imaginaire est refuge mou,
métaphore curieuse,
symbole liant.
Il est écorce de l’enfance,
comme un dessin glissé sous une porte.
Il est mû rebelle de l’adulte en devenir.
Il est cavalcade de Lola
et soupir du Centaure.
Entre comme tu es.
Il est imaginaire pourtant il existe.
En toi
peut-être encore plus
qu’en moi.
Entre comme tu es.
Le seuil n’exige rien,
pas même que tu sois prêt.
Pas de clé,
pas de code.
Tu es déjà entrée.
C'est un beau poème, on ressent un style unique.