Le Phoenix et le Crapaud

Notes de l’auteur : Bon je ne suis pas vraiment satisfaite de celui là. C'est un conte se plaçant sur un autre continent, ici pas d'hivers, main un aperçu de désert.

Un jour un crapaud sauta de sa marre et décida de faire le tour du monde.

Une nuit suffit pour traverser l’océan d’un bond.

Un jour permit de voir les plaines enneigées trembler sous le pas des montagnes.

Une nuit, les elfes s’entretuèrent au fond des bois pour leur couleur de peau différente.

Un jour, les nains coupèrent les chaînes de Laby.

Un jour, les dragons décidèrent que les autres ne valaient plus rien.

Une nuit, l’arbre de l’été jeta dehors le père des forêts.

Un jour, pour que Mermaille abandonna la moitié de ses enfants.

Une nuit, l’île entourée de toutes les autres plongea irrémédiablement dans le cœur de l’océan sous l’œil attentif d’un frère et d’une soeur.

Un jour était suffisamment de temps pour que Shenboah supprime l’opposition.

Une heure avait suffi pour que Shwodwin jure de ne jamais se reposer sans que vengeance soit accomplie.

Un voyage ne contenta pas le crapaud. Il trouva que le monde secoué était bien plus amusant que celui calme au fond de son étang. Alors sur le plus petit continent il se rendit, la terre chaude restait aussi calme sous les plumes de feu.

 

Le crapaud sauta de gauche, le crapaud sauta de droite. À chaque saut il croassa quelque chose de différent, pourtant nulle oreille ne s’en aperçut, tout pensait détenir l’unique vérité. Bientôt les armes se levèrent, dans le dos du phœnix la soif de sang se répendit.

Un petit saut à droite, hop, un petit saut à gauche.

La terre si chère au cœur du Phœnix, préservé de l’extérieur, fut bientôt subermergée de l’intérieur. Les croassements se réverbéraient sur le sable chaud, et le sang se mit à couler repeignant Sharacia de rouge.

Un petit saut par-ci, croâ, un petit saut de-là.

Ha que c’est amusant, pensait le crapaud, je m’amuse comme un petit fou. Et il rajoutait une précision à telle histoire, inventait un retournement de situation à tel mensonge. Les camps se formaient de plus en plus véhément la minute passant. À tel point que le Phœnix tourna son regard vers le bruit, délaissant sa surveillance des potentiels envahisseurs.

L’oiseau de feu hurla de rage.

Il brûla le crapaud.

Ses serres percèrent la peau huileuse.

Et ni une ni deux, le crapaud fut lancer loin des terres de Sharacia.

Les croassements résonnèrent encore malgré l’absence du crapaud, ne laissant d’autres choix qu’au Phœnix que dresser d’immenses barrières de feu pour séparer les gens des semaines durant.

Le jour vint et parti de nombreuse fois.

La nuit passa et repassa.

Les flammes finirent par s’éteindre, et le sang se remit à couler. Désespéré, l’Oiseau de feu demanda à la jeune Hexa de l’aide. À eux deux, ils déchirèrent le continent en deux, là où les flammes passaient, le sol fut fendu, du sud au nord. Coupé comme un gâteau, le continent à jamais séparé en deux.

Et finalement, finalement Sharacia retrouva sa couleur dorée.

 

 

 

Un phœnix s’ébouriffa les plumes avant de les lisser avec son bec, le feu faisait naître sur le plumage des reflets dorés et laissait entrevoir des étincelles de braise. Si loin des reflets de nuit profonde de celui d’Alnaar, le Phœnix, celui qui renaissait réellement de ses propres cendres. La voyageuse détourna le regard de l’oiseau pour reporter son attention sur le conteur.

« Donc Hexa a aidé Alnaar, je croyais qu’ils étaient en mauvais termes. »

Le conteur releva ses yeux roses vers elle, un les lèvres se tordant amusées.

« Ça, c’est une histoire pour une autre nuit, répondit-il passant sa main sur une de ses oreilles chocolat. Quand la promesse d’une ville se fait moins lointaine et le confort de la compagnie est proches. »

La voyageuse laissa le silence du désert reprendre ses droits, le prochain conte, ses bouts de vérité contenus, laissé pour demain. Elle pouvait se montrer patiente.

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Deslunes
Posté le 01/02/2022
Bonjour,

Il est magnifique ce petit conte (et très différent du premier) et l'on entrevoit le conteur.
Quelques coquilles : (tu peux utiliser des correcteurs, tel que Scribens en ligne)
un aperçut de desert - un aperçu de désert
un conte ce plaçant - un conte se plaçant
un gateau - un gâteau,
leur couleur de peaux - leur couleur de peau
vengeance soit accompli - vengeance soit accomplie
La terre si chère au cœur du Phœnix, préservé de l’extérieur fut bientôt subermergé - La terre si chère au cœur du Phœnix, préservée de l’extérieur fut bientôt subermergée
Des points, des virgules, des répétitions « Et finalement, finalement »
Des mots « Une nuit l’île entourée de toutes ?????? plongea irrémédiablement dans le cœur de l’océan sous l’œil attentif d’un frère et d’une soeur. » « Un jour était suffisamment de temps pour Shenboah de supprimer l’opposition.
Bonne continuation
eysselia
Posté le 05/02/2022
Coucou,

Contente qu'il se détache bien du premier ^^. Même si le début avec la succession de un jour, une nuit me chiffonne toujours plus (faudra que j'essaye un autre format).
Je corrige ça (sauf suffisamment ça c'était voulu uwu) de suite, pour les mot, point virgule je pense le faire en retravaillant le texte avec une autre forme pour le début (comme ça risque d'être réécrit aussi autant tou faire en une fois uwu).
Merci beaucoup.
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