Afin de structurer leur territoire, les elfes ont bâti de grandes cités pour entourer le territoire des dragons, au centre du monde échiquier. Ainsi, le royaume fut divisé en quatre provinces avec pour chacune un centre urbain d’importance, Zulla, la capitale à l’Est, Baroma au Sud, Miul à l’Ouest et Panamantra au Nord. (…)
Ces quatre cités forment un losange. Panamantra constitue la ville principale des territoires Nord du royaume elfe. C’est le roi Afoll qui a décidé du lieu d’implantation de la cité. L’objectif était de créer la pointe Nord d’un losange de grandes villes entourant
C’est pourquoi Panamantra se situe en rase campagne, au bord de l’unique cours d’eau important de la région et ne bénéficie d’aucun promontoire naturel défensif. La contribution des géants pour acheminer les blocs de pierre titanesque des murailles fut essentiel. Sinon, jamais une telle enceinte n’aurait pu être construite. D’ailleurs, les géants ont laissé des cavités dans la titanesque muraille blanche de la ville pour en faire leurs habitations. C’est pourquoi la quasi-totalité de cette espèce vit à Panamantra, la perle du Nord.
"Panamantra" extrait de l'Atlas du bouclier-monde
Conformément à ce qui avait été décidé, le recrutement des premiers lauréats eut lieu moins d’un mois après la décision du conseil. Comme la mairie du palais n’était pas prête pour une telle mesure, le nombre d’élus fut limité à cinq. A titre exceptionnel, les cinq derniers nés de Nunn devait incorporer la classe d’enseignement de la noblesse elfe, le temps qu’une formation adéquate soit développée conjointement par la deuxième et le quatrième caste. Sélectionner des candidates de sexe féminin s’avéra facile. La plupart des jeunes filles désirant s’extirper de leur condition ne possédaient que de peu de possibilité. Elles devaient certainement choisir entre le mariage et la prostitution. L’ordre de Batum-Khal leur avait appris que suivre consciencieusement l’enseignement des prêtres pouvait leur ouvrir d’autres portes. Toutes les religions ont besoin de jeunes vierges pour leur culte. Ainsi, en moins d’une semaine, il était possible de sélectionner des dizaines de jeunes filles de quinze ans, déjà suffisamment instruites et autonomes pour être rapidement intégrées au corps des fonctionnaires. Mais ces lauréates n’auraient qu’un impact modéré en termes de communication. Il fallait au moins un mâle dans la première promotion des derniers nés de Nunn !
Et concernant les garçons, le recrutement s’avéra plus compliqué. Aucun enfant de sexe masculin ne s’attardait sur les bancs de l’école. La ligue des ombres appréciaient les jeunes enfants pour leurs capacités d’espionnage, de pickpocket et de monte-en-l’air, as de la cambriole. Ainsi la plupart des garçons étaient recrutés par l’organisation criminelle avant leurs huit ans. Pour les rares qui ne choisissaient pas ce chemin, dès que leurs bras apparaissaient suffisamment puissants, ils partaient chercher fortune sous d’autres hospices, monnayant leur force de travail pour assurer un revenu supplémentaire à leur famille. Ainsi, passer dix ans, tous avaient déserté les bancs de l’école. Pourtant, il était primordial de présenter un candidat masculin dans cette première promotion et de le choisir avec soin. Il y avait de fortes chances qu’il devienne le premier représentant des derniers de Nunn, ceux-ci ayant développé un système patriarcal. La mairie du palais et l’ordre de Batum-Khal peinaient à découvrir le candidat idéal et le temps pressait. Un conseil royal fut convoqué afin que chaque caste actionne son réseau propre et débusque un candidat digne de valeur.
Bien entendu, pour le prestige du grand chambellan, Slymock, son maître espion remua ciel et terre pour trouver le candidat idoine. L’entreprise se révéla ardue. A Zulla, les rares garçons ne présentant aucune accointance avec la ligue des ombres affichaient des capacités intellectuelles limités. Cela donnerait potentiellement un représentant facile à manipuler pour le baron Ugmar, certes, mais également facile à retourner contre celui-ci à la moindre opportunité. On ne pouvait pas prendre n’importe quel idiot au hasard. Par conséquent, Slymock mobilisa ses contacts aux quatre coins du royaume. Et il fallut dix longues années pour enfin débusquer la perle rare, à Panamantra. C’était la cité la plus excentrée loin au nord. L’achèvement des routes la reliant au reste du royaume datait d’à peine trois ans. Par conséquent, les derniers nés de Nunn officiant sur le chantier ne s’étaient que fraîchement implantés dans la ville. La ligue des ombres n’avait pas encore eut le temps d’étendre ses tentacules jusqu’ici. L’ensemble de ces facteurs transformait la cité en un terreau fertile.
Et un beau jour, dix longues années après la décision du conseil du roi, un message signala des pistes intéressantes au baron Ugmar.
Le grand chambellan et son maître espion partirent immédiatement pour la perle du Nord qui malgré la nouvelle route pavée se trouvait théoriquement à un mois de trajet à cheval. Changeant de montures à chaque auberge-étape, voyageant même une partie de la nuit et ne s’arrêtant que pour dormir quelques heures, les deux elfes parvinrent à relier Panamantra en vingt jours seulement. Le faubourg des derniers nés de Nunn commençait déjà à enserrer les murs d’albâtre de l’enceinte de la ville. Bientôt, avec la multiplication de ces constructions anarchiques, les surnoms liés à la couleur des pierres de la cité disparaîtraient. Panamantra la blanche, la perle du Nord ne s’appellerait plus ainsi et ne serait plus qu’une entité urbaine aussi grise que les autres, encerclée par les bidons villes des derniers nés de Nunn. Le maître espion profita de la nuit naissante pour effectuer une arrivée discrète, précédant son maître de quelques heures. Comme une ombre, Slymock traversa les quartiers faméliques et crasseux des proscrits, puis signala son arrivée à l’agent de faction à la porte Est de la ville. Il pénétra ensuite dans le cœur de la cité.
Lorsque le grand chambellan arriva au bureau secret de la cellule de Panamantra, Ugmar et Slymock put enfin prendre un peu de repos en attendant l’arrivée de l’elfe à la tête des espions dans la cité. Le temps du voyage du baron et de son éminence grise avait été mis à profit par ses services. Flagorn, le chef du renseignement local avait sélectionnés avec minutie les quelques dossiers à lui présenter. L’elfe partageait la culture du secret avec ses supérieurs et comme le maître espion, il n’appréciait les manières et les tenues ostentatoires. La tenue sombre de Slymock trouvait un écho dans la sobriété des habits de l’agent de terrain. La réunion se déroula donc sans décorum, dans le cabinet Flagorn. La pièce se situait dans une maison anonyme du quartier commerçant, semblable à toutes les autres habitations. Bien sur, Flagorn était chevalier de la Hulotte et appartenait à la noblesse de la première caste. Il possédait donc une demeure officielle dans le quartier noble de l’hyper centre. Mais il se devait de posséder un point d’encrage ici, au sein des échoppes de la quatrième caste des marchands, là où l’information circulait le plus.
Sans plus de cérémoniel, le chevalier engagea la conversation. « Bonsoir Messires. Je vois que mes gens vous ont apporté une collation pendant l’attente de mon arrivée. Nous pouvons donc directement aborder le sujet de votre visite. La commande passée par Sir Ugmar s’est avérée ardue. Les proscrits développent rapidement leur propre économie parallèle. Nos espions ont pour l’instant peu d’entrées dans la dixième caste. Nous sommes en manque d’information. De plus, la ligue des ombres se développe dans la cité aussi vite que la peste noire ! Elle recrute les enfants à tour de bras. Nous avons néanmoins réussi à identifier huit candidats de plus de dix ans n’ayant de source sûre aucun lien avec l’association criminelle. »
Bien entendu, un membre de la première caste ne s’intéressant qu’aux intrigues de cour, le noyautage avait été délaissé par ce jeune fat de Flagorn. Mais il représentait néanmoins un élément à fort potentiel. Ugmar devait simplement le recadrer tout en flattant son égo pour qu’il ne se braque pas. « Vous semblez avoir construit des dossiers solides basés sur des données rationnelles, chevalier Flagorn. Mais l’espionnage, c’est aussi l’intuition. Par exemple, en tant que chef de la cellule de Panamantra, vous auriez du anticipé le développement d’un réseau d’espionnage s’intéressant à la dixième caste et plus particulièrement aux derniers nés de Nunn, même sans directive de ma part, ou de sir Slymock ! »
L’éminence grise renchérit. « L’anticipation est la base de tout. Le renseignement nécessite de ne jamais être pris au dépourvu. Enfin, votre cellule est jeune. Nous allons profiter de notre venue pour vous aider à mieux structurer cela. »
Conservant le fil de sa pensée, le baron reprit. « Mais sur le sujet qui nous intéresse, que vous dit votre intuition ? Y-a-t-il des dossiers que nous pourrions déjà écarter ? »
« Eh bien, sur les huit candidats potentiels, je pense que nous pouvons en enlever cinq. Certes, ces garçons n’ont pas de lien avéré avec la ligue des ombres, mais ils sont également orphelins. Une personne sans aucun ancrage familial offre moins de moyen de contrôle. » Le chevalier relevait la remontrance justifiée. Il ne demandait qu’à progresser et se livrait de bon gré à ce cours magistral.
« En même temps, quelqu’un de seul ne peut pas subir de pression de gens mal intentionnées. Ces candidats pourraient s’avérer incorruptibles. » Ugmar proféra cette remarque avec un sourire en coin en constatant le blêmissement de son interlocuteur. « Mais non, je vous fais marcher mon cher Flagorn. Votre intuition est la bonne. Une personne sans attache se révélera plus facilement franc tireur. Si nous prenons soin de la famille du candidat que nous choisissons, il nous montrera de la reconnaissance. Nous en ferons un allié solide. »
Saisissant la balle au bond, Slymock compléta. « Par contre, ces cinq dossiers ne sont pas à jeter. Le recrutement de ces orphelins constituerait une bonne base de départ pour établir un réseau d’espions au sein des derniers nés de Nunn. Parlez-moi des trois autres candidats. »
« Un garçon a douze ans et les deux autres en ont dix. Ces trois garçons présentent des capacités intellectuelles au-dessus de la moyenne. Après une enquête poussée, notamment avec des filatures, a permis de confirmer que les familles de ces trois enfants prenait bien garde à éviter au maximum les entreprises criminelles. Les parents voient dans les capacités scolaires de leur fils une opportunité de s’extirper de leur condition misérable... Enfin, l’un des garçons n’a que sa mère et celle-ci est une prostituée. »
Slymock, le suspicieux chef du cabinet noir du grand chambellan s’étonna. « Une prostituée qui évite la ligue des ombres et les entreprises criminelles ? »
Sûr de son fait, Flagorn exposa la situation. « Comme elle loge à l’intérieur des remparts, dans le quartier des cynocéphales de la septième caste des gens de l’eau, elle se retrouve à l’abri des proxénètes. Si vous me permettez ce bon mot, les pêcheurs la protègent des maquereaux. »
Bien que pince sans rire, le baron ne put cacher son amusement face à ce trait d’humour. En son for intérieur, Ugmar constata que décidément, ce jeune chevalier possédait de l’esprit. Il pourrait certainement passer une excellente soirée en sa compagnie. Mais il était éreinté par le voyage et ne rêvait que d’un bon lit. Il conclut donc l’entrevue. « Je suis très satisfait de votre travail de pré selection, chevalier de la Hulotte. Nous poursuivrons nos investigations plus tard. » Le grand chambellan se leva et quitta le cabinet secret, suivi de son éminence grise pour se diriger vers la chambre qui avait été préparée à son intention. Le chevalier leur emboîta le pas. « Ce soir je suis fourbu et n’aspire qu’à un lit et une bonne nuit de sommeil. Laissez-moi les dossiers, je les compulserais d’ici demain. Organisez une visite à l’école et des rencontres avec les parents. Nous commencerons avec le plus âgé des garçons et finirons avec le fils de la catin si nous n’avons pas trouvé notre bonheur avant. Nous vous retrouverons chez vous demain matin. Bonne nuit mon cher Flagorn. »
« Bonne nuit baron Ugmar. Bonne nuit maître Slymock. » Suite à ce salut courtois, le maître espion ferma la porte de sa chambre.
Le recrutement va faire un seul chapitre, pas d'utilité que Ugmar aille à Panamantra pour organiser son réseau d'espions.
L'arrivée à Zulla réduit aussi beaucoup.
L'infiltration de la Ligue des Ombres passe à un chapitre. J'ai fusionné Igor le Boiteux avec Sauveur, l'oncle de Ome.
Toutes ces modifications sont liées à l'écriture de l'arc des ancêtres de Ome.
Dans ces chapitres, on est aux côtés du chambellan elfe, en charge de la question des derniers nés de Nunn. Il cherche à "créer" un chef humain qu'ils pourraient aisément manipuler, mais ne veulent pas que ce chef soit proche d'une organisation criminelle. Envisagent-ils de mener une action d'envergure contre les criminels humains ? Vont-ils faire appel aux Orcs pour ça ? Je suis sûre que les Orcs seraient ravis de s'emparer de davantage d'esclaves 🙂
Pourquoi cherchent-ils quelqu'un plus intelligent que la moyenne des derniers nés ? N'ont-ils pas peur qu'il comprenne tout bien et soit un jour en mesure de leur tenir tête ? Quelqu'un de docile et manipulable ne ferait-il pas mieux l'affaire ?
Tu mentionnes pour la première fois les chevaliers elfes (à moins que je sois passée à côté avant). Ne faudrait-il pas développer ce point de lore avant ? Ça me paraît intéressant, d'autant qu'il s'agit du seul peuple avec des chevaliers donc avec un certain code d'honneur du combat ? Ce n'est pas le cas des autres, donc ça donne envie de savoir plus. D'autant que j'ai l'impression que les Elfes sont assez des pourris dans leur genre. Je suis sûre qu'ils seraient prêts à trahir à la moindre occasion 🙂
L'autre jour, je me renseignais sur le problème à n corps pour le fun (cet été j'avais lu le livre Le Problème à Trois Corps et je m'étais dit que je ne connaissais pas grand chose de ce théorème). Du coup, pour ton monde, je me suis demandée : Y-a-t-il des influences de la gravité différente à certains endroits, du fait que le monde soit un rond coupé ? Au centre comparé aux extrémités par exemple ? Aussi y a-t-il l'équivalent de cette planète qui gravite pas loin ? Comme si la sphère avait un jour été coupée en deux ? Genre un deuxième monde similaire ? Ces questions n'ont pas vraiment lien avec ce chapitre, mais je me posais la question.
Mes notes de lecture :
"L’objectif était de créer la pointe Nord d’un losange de grandes villes entourant"
> Phrase coupée
Petite question : ils vivent où les géants ? Dans les villes elfes ? Ils ont donc leurs propres quartiers géants ? Ils doivent faire des ravages s'ils marchent dans la rue en mode tranquille ?
"ceux-ci ayant développé un système patriarcal."
> Cette phrase devrait venir un peu avant, avec "Il fallait au moins un mâle dans la première promotion des derniers nés de Nunn !"
> Je m'étais posée la question de pourquoi mais si c'est un système patriarcal, ça s'explique
"capacités intellectuelles limités"
> limitées
"C’était la cité la plus excentrée loin au nord."
> Le "loin" n'est pas nécessaire je pense, car tu dis déjà "la plus excentrée" donc on se doute que c'est très loin
"chevalier de la Hulotte"
> C'est la première fois que tu parles de ça. J'ignorais que des elfes pouvaient être chevaliers. Ne devrais-tu pas en parler avant ?
"Je vois que mes gens vous ont apporté une collation pendant l’attente de mon arrivée."
> Ça tu pourrais le mettre en description avant, si tu décris un peu le décor et ce qu'ils font. Je trouve ça un peu plat qu'il commence la discussion ainsi avec un espion. Tu peux éventuellement ajouter un petit échange pour camper leurs personnalités si c'est ton intention. Juste cette phrase, pour moi ça n'apporte pas grand chose.
"Une personne sans attache se révélera plus facilement franc tireur. Si nous prenons soin de la famille du candidat que nous choisissons, il nous montrera de la reconnaissance"
> Ces deux phrases sont paradoxales : soit ils veulent quelqu'un sans attache, donc sans famille ? Soit quelqu'un avec une famille qu'ils peuvent convaincre de se joindre à eux en se proposant de prendre soin de sa famille. Là c'est les deux, quelqu'un sans famille mais dont les Elfes vont prendre soin de la famille. À moins que j'ai mal compris un truc ? 🤔 Ce paragraphe est pas très clair.
"les familles de ces trois enfants prenait bien garde à éviter au maximum les entreprises criminelles."
> Pareil qu'au-dessus ; tu dis que ce sont des orphelins, mais là tu parles de leur famille. Il y a une incohérence quelque part. Soit ce sont des orphelins, soit non.
Au plaisir de lire la suite 🙂
A chaque fois, tes commentaires pointent le doigt sur tout ce que je dois retravailler. A ce moment de mon premier jet, j'envisageais les elfes comme une société féodale avec la chevalerie. J'essayais de trouver des noms de famille qui claque. Depuis, sous ma plume, je crois que leur société s'inspire plus de l'empire romain. D'ailleurs, je n'ai pas tranché. Est-ce un royaume ou un empire elfe? Je n'arrive pas à le définir pour l'instant. Empire me semble plus approprié car les elfes colonisent la baie d'Anulune. Du coup j'aurai pas mal de corrections à faire.
Alors, je vais retravailler aussi mes définitions. Il y a un candidat orphelin de père (mais pas de mère). D'ailleurs, je réfléchis à insérer des chapitres sur toute la lignée du candidat qui sera choisi. Pour faire un parallèle entre l durée de vie des hommes avec les autres races, ainsi que leur extrême précarité.
Pour le choix du candidat, Ugmar cherche quelqu'un un minimum instruit, sans trop d'attaches qu'il pourra transformer en sa chose. Tu verras sur les prochains chapitres avec les candidats.
Les géants, je devrais peut-être l'expliquer en introduction. Je n'ai pas trop réfléchi sur le sujet. Le mur des géants, à la fois muraille et habitation de géants? Je l'évoque pour Panamantra. Il faut que je développe le concept.
Et ben! Pour un retour de vacances, tu me replonges direct dans ma création! J'espère avoir le temps de te lire cette semaine! Ça dépendra de mon boulot et du retard à rattraper.
Nous rapprochons-nous du fameux humain à la base de ton histoire?
En tout cas, j'imagine que cela signifierait que pour l'instant, nous n'avons eu que des chapitres préambules. Je me trompe ou tu prévois une histoire trèèès longue?
J'espère que l'on va rencontrer les différents candidats et que l'on va voir comment Ugmar les teste.
Le "fils de la Catin" supplantera-t-il les deux autres?
En tous cas, maintenant que tu as bien posé le décor, on a envie de voir évoluer tes personnages dans ton monde si riche et si complexe.
A bientôt!
Pour mon histoire, j'ai des idées pour au moins trois tomes je pense! J'ai déjà une idée de la fin du premier tome. Il y aura au moins 150 000 mots a priori. Je pourrai tout écrire d'un coup mais j'ai envie de réaliser une phase de réécriture pour mettre mes idées au clair. Et aussi obtenir un texte plus abouti.
C'est étrange comme dans mon processus de création, j'ai des périodes où les idées fusent et d'autres période où c'est beaucoup plus laborieux. Le problème, ce sont les idées qui arrivent lorsqu'on écrit un chapitre et qui n'ont aucune connexion directe. J'en ai pendant que je t'écris donc j'y retourne!