Les pleurs qui pleuvent sans Roi
Jouent aux jours des lourds émois
Teintés de l’imposture de l’imposteur
Et la grandeur de sa splendeur
Mais qu’importe ce dur fardeau
Si l’on ne trouve plus, sous les joyaux,
De tête à faire vibrer la Loi;
Parti sans une voix est le Roi
Que cassures et salissures
Sur Son armure prospèrent,
Croyant vainement le Fer
Et ses déments susurres:
«Où vas-tu, sans abri,
Toi qui n’est que débris?
Jure que ne tue que la Nuit
Et de Moi la paix sera enVie»
Et que crut-il sinon tout
Pour s’être enfui en grand fou
Vers son maître profane
Des Lois qu’Il incarne
Oh, Grand Roi, Toi qui s’imite,
Où vas-tu, sans limite?
Pur, or mû par l’enNuit
Et l’emploi des faits avis
Qu’extase, hélas, pour Lui,
Si les pluies d’Amour Il fuit
Vivant de la mort, Sa foi
Perdu, enfoui est l’honorable Roi