Matelots de la Vie

Notes de l’auteur : Oyé oyé! Laissez pousser le vent!

Sur les fleuves, sans équivoque,

Court doucement mon âme au vent

Lointain sont à présent les temps

Où j’oubliais de poindre sur les eaux en loques

 

Triste sérénade, une grande balade

Qui n’en sera jamais une pour le malade

C’est de l’or que se perde les vagues

Et disparaissent les grandes bouchées de lague

 

Dis-moi donc, marin affiné,

Où puis-je en déceler, ce ces navires chavirés

Qui naguère furent loin de leur guerre;

Tout de même en perdirent leur mer

 

J’aimerais voir, un jour de pluie battante,

Des bateaux ramer leur Joie profonde

Sans une larme salée d’eau courante;

Voguant aux affluents des eaux douces de ce Monde

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