Deux jours plus tard, pour la première fois, Ombre sort du lit. Aidée des béquilles qu’on lui a apportées la veille, elle s’installe sur la terrasse de la tour qui abrite la chambre de Roselynd. L’élixir lui permet au moins de se déplacer, faute de l’avoir entièrement guérie.
Le fanal Harriot, situé derrière le château de la famille ducale, ressemble à une longue flèche couronnée de flammes.
La tour blanche, taillée directement dans la roche avec la délicatesse d’une pièce d’orfèvrerie, culmine et protège le château Harriot grâce à la magie de la flamme de Kareha qu’elle porte. Installée quelques mètres sous la flamme, Ombre n’en ressent pas la chaleur, seulement la magie qu’elle génère, alourdissant l’air.
L’entité cherche le contact du soleil de fin d’été sur sa peau, qu’elle sait agréable. À la place, elle ne reçoit qu’un froid mordant sous un ciel blafard. Ombre s’en réjouit. Comment pourrait-il en être autrement ? Tant qu’elle existe, le monde sera une fête. Elle s’installe sur un fauteuil en rotin et place sur ses genoux et ses épaules une lourde couverture en fourrure.
Malgré l’altitude, le vent reste agréable. Une magie inconnue œuvre ici, et Ombre croit en déceler les traces dans un bourdonnement lancinant et des reflets étranges dans l’air.
À ses pieds, Ombre trouve un panier en osier rempli de fils et de tissus. Des broderies, certaines presque terminées, toutes abandonnées. Ces étoffes portent toutes un souvenir de son hôte qui se déverse en elle dès qu’elle les touche. Cet oiseau de feu, symbole de la famille de Roselynd, était destiné à son père, le duc. Il ne lui manque que les quelques lettres du blason des Harriot pour être complet.
L’entité essaie d'observer les émotions et les pensées de ce corps avec une distance respectueuse, en vain. Des larmes de rage coulent, alors qu’elle se souvient du dernier regard du géniteur de Roselynd. La dernière fois qu’ils se sont vus, il n’a rien dit. Pourquoi mériterait-elle ses paroles ? Son regard passait à travers elle. Après tout, les géants ne s'attardent pas sur les fourmis. C’était il y a deux ans.
Elle prend un autre ouvrage, une fleur rouge aux pétales fins comme des pattes d’araignée. Un lycoris brodé pour l’ex-fiancé de Roselynd, ce traître d’Augustin de Sebour. Elle avait brodé ce mouchoir quand il avait annoncé passer les tests d’entrée au sein de l’ordre du Lycoris. Roselynd avait abandonné l’ouvrage avant qu’Augustin n’échoue.
"À quoi bon," s'était dit Roselynd, "il préfère Garance," sa demi-sœur, la Harriot parfaite. De cette relation, il ne lui reste qu’une parure de grenats, cachée dans un tiroir.
Une trentaine d’étoffes s’empilent dans ce panier d’osier. Ombre jette l'ouvrage : elle les brûlerait de ses mains si elle en avait la force. L’élixir lui a rendu un peu d’énergie, pas assez pour invoquer la magie de Roselynd.
Ombre lève les yeux sur un ciel que le soleil n’arrive pas à réchauffer. Même les créatures magiques jumelles, Nariel et Vespiriel, qui apparaissent comme deux étoiles perdues dans une valse millénaire, échouent à égayer l’horizon. On prétend qu’ils protègent les amants.
Les fiançailles de Roselynd restent son plus beau souvenir. Ce jour-là, Augustin avait promis devant ces créatures céleste de la chérir. Elles sont restées insensibles à ce parjure.
L’estomac d’Ombre gargouille. Personne ne l’a nourrie aujourd'hui.
La vie de son hôte était ainsi faite : personne ne se préoccupait assez d’elle pour répondre à ses besoins. Roselynd pardonnait aisément à ces femmes et ces petites filles : elles obéissaient aux ordres de la famille ducale. Et désobéir à un mage ? Elles seraient bien chanceuses d’en mourir.
Ombre leur accorde la même miséricorde.
Le pardon, cependant, ne nourrit pas.
Ombre récupère ses béquilles pour clopiner jusqu’à une coiffeuse en bois dont le vernis blanc s’écaille. Le miroir fissuré renvoie le visage d’une toute jeune femme, aux cheveux noirs, loin du roux que Mère-de-magie accorde aux mages de feu pour qu’Êlo puisse les reconnaître.
Les yeux d’ambre de Roselynd regardent Ombre comme si elle la rencontrait pour la première fois. Roselynd détestait son apparence. Elle préférait ses yeux, qui concordent au moins avec sa magie, mais elle haïssait l’absence de cet éclat de puissance, pourtant présent chez les autres mages de Harriot.
Lorsque le regard d’Ombre se pose sur la lèvre inférieure de Roselynd, marquée d’une fine ligne d’or verticale, ses mains bougent d’elles-mêmes. Elles ouvrent un tiroir, heurtent une brosse à cheveux, puis se referment sur un rouge à lèvres.
La couleur d’un rouge flamboyant s’accorde parfaitement avec le teint mat et les cheveux noirs de la mage, et la couleur intense recouvre son tatouage. Roselynd masquait ainsi ce tatouage, la marque de sa position inconfortable d'aînée et d'héritière. Ce tatouage, elle l’aurait volontiers échangé contre celui que portent les mages accompagnés de créatures sur l'arête du nez.
La jeune femme se lève. Puisque personne ne se propose pour la nourrir, elle ira se servir. Elle ignore la nausée et les tremblements qui l'arrêtent au moment de tourner la poignée, qu’elle attribue à la faim. Ombre ouvre la porte, et le vent réchauffe ses joues. Elle aperçoit les dalles rectangulaires et ordonnées au bas de la tour. Agressée par une lumière vive, l’envie de retrouver la protection de la chambre de Roselynd la saisit sans la convaincre tout à fait.
Le fanal utilise une magie ancienne, perdue pour les mages actuels, qui lie la chambre de Roselynd, tout en haut de la tour, à son pied. Le corps de la tour n’est rien d’autre qu'un bloc de roche dure dépourvu d’escaliers.
Des feuilles d’érable dorment au pied de grands arbres perdus dans un éternel automne. Lorsque Ombre s’engage dans le parc qui borde la tour de Roselynd, les feuilles s’éveillent, alertées par une présence qu’elles ne reconnaissent pas. Elles entourent l’entité d’une tempête de jaune, de rouge et d’orange, et explosent parfois avec une vague odeur d’épices.
Ombre a activé l’un des systèmes de sécurité du domaine. Pourtant, les feuilles hésitent. Elles reconnaissent le corps de Roselynd, mais pas son âme.
Elles ne l’immolent pas, "un bon début" conclut-elle. Après s’être concertées, elles décident de garder l'intruse sous surveillance, se placent derrière elle, forment une traînée incandescente.
Ombre avance de quelques pas, sûre de sa destination, lorsqu’un mouvement brusque de sa béquille contre une pierre mal alignée la fait trébucher. Les blessures mal scellées par l’Elixir s’éveille, et, noyée par la douleur, elle ne remarque pas tout de suite qu’on l’observe.
Les yeux d’Ombre s’agrandissent, pétillent même, lorsqu’elle le remarque.
Cet homme, elle l’aurait reconnu sans son tatouage sur la lèvre, qui, commençant comme celui de Roselynd, descend ensuite sur son menton, marquant son titre de duc. Sa présence écrase celle des deux femme qui l’accompagnent.
Lui, le monstre. Le mastodonte. Le bourreau. Le tyran. L’homme rouge et or.
Aiden de Harriot. Le père de Roselynd.
Lui donner le titre de “père” serait une insulte pour tous ceux qui ont élevé un enfant. Lors de ses derniers jours, Roselynd n’arrivait plus à penser à lui de cette façon. Elle le surnommait “le Duc” et Ombre décide d’adopter ce patronyme.
Sa chevelure cramoisie, délavée par les ans, et ses yeux topaze sont dignes d’un mage et d’un duc. Son visage aux traits acérés lui donne une allure de rapace en chasse. Deux losanges d’or enchâssés tatoués sur son nez, l'orne comme une arabesque sur une sculpture. Ses yeux topaze brillent d’un éclat surnaturel lorsqu’il les abaisse sur Ombre.
Ce n’est pas le corps de Roselynd qu’il observe avec intérêt, mais les feuilles magiques qui dansent autour d’elle.
À ses pieds, un lion blanc auréolé d’une crinière de flammes jaunes étudie Ombre de ses yeux d’or liquide. Rhaeka le lion Couronné, l’Ire des Flammes, le Fléau de Harriot.
Il existe tout un monde entre une créature comme le serpent bicéphale du docteur de Beauclaire et Rhaeka.
À l’instar des hommes, les créatures se distinguent par des noms et des titres qui reflètent leur puissance. Un serpent bicéphale non nommé comme celui du Docteur de Beauclair est un joli caillou trouvé sur le bord de la route. Le lion est un diamant dont on pare les couronnes.
Le sens des titres du lion flotte dans l’esprit de l’entité. Elle n’y prête pas attention et préfère se concentrer sur ce qui se présente devant elle.
Elle ne craint pas le duc. Il ne s’est jamais assez intéressé à elle pour être un danger. D’ailleurs, il reprend son chemin sans un mot. La petite femme aux cheveux rouges qui l’accompagne ne l’intéresse pas non plus, et elle l’oublie très vite.
L’autre, par contre, n’a pas bougé.
Clarisse Harriott, la belle-mère de Roselynd.
La particule qu’on lui refuse trahit une absence de magie. Et comme tous les non-mages, le port des pierres précieuses lui est interdit. Elle comble ce manque par de l’or décoré de riches étoffes.
Elle ne doit son mariage à la famille ducale qu’au décès inexpliqué de la mère de Roselynd et à la naissance d’une petite adepte aussi psychotique que puissante, il y a presque seize ans maintenant.
Clarisse descend un regard effilé sur Ombre, pince les lèvres. Ses traits ciselés et sa posture droite lui donnent un air de noblesse sans en porter le titre. Elle est belle avec ses yeux sombres en amande. Peut-être aurait-elle eu une allure moins intimidante avec ses cheveux noirs coiffés autrement que dans un chignon serré ?
Je comprends que l’on puisse tuer son épouse pour elle, pense Ombre. Dommage qu’elle soit un monstre.
Une chance que Ombre en soit un, sinon, comment pourrait-elle espérer accomplir la promesse faite à Roselynd ?
— Roselynd ! M’écoutez-vous ?
Non.
— Oui, belle-maman ?
Ombre répond par réflexe, avec le ton précipité de Roselynd.
— Pardonnez-moi, reprend l’entité avec un sourire forcé, pouvez-vous répéter ?
Les doigts de Clarisse tressaillent sur l’éventail en plumes noires qu’elle transporte partout avec elle. Ses lèvres s’étirent en un rictus.
— Par l’Empereur fou ! Que faites-vous hors de votre chambre ! En tenue de nuit !
Les genoux de Roselynd deviennent douloureux au contact de la pierre. Elle juge inutile et honteux de lutter contre ses béquilles pour se relever.
— J’avais faim, répond l’entité naïvement. Pourquoi ne m’a-t-on pas servie ?
Clarisse roule des yeux et reprend :
— Votre camériste est blessée et aucune des autres ne l’a remplacée.
— Ah, j’ignorais qu’elles étaient si incompétentes. Elles ne méritent pas une maîtresse telle que vous.
Clarisse abaisse son éventail et regarde sa belle-fille, perturbée par son ton calme et factuel.
Ombre se mord la lèvre. Elle pensait imiter la prévenance naïve de Roselynd, mais lorsque Clarisse balbutie, visiblement offusquée, l’entité comprend qu’elle a échoué.
Ombre hésite et décide de subir la tirade offusquée de la marâtre en silence. Même avec la mémoire de Roselynd, elle ne parvient pas encore à l’imiter. Dans le silence, elle peut apaiser l’attention de ces créatures, humaines seulement en apparence.
Elle baisse la tête en un geste de soumission universelle. Peut-être que cela l’apaisera-t-il ?
— Maintenant que vous êtes prévenue, conclut Clarisse, ne vous avisez pas de recommencer. Retournez dans votre chambre, je veillerai à ce qu’on vous apporte votre repas.
Elle rejoint son époux d’un pas pressé.
Il semblerait que Roselynd soit le vilain petit canard dans cette famille fort "chaleureuse". J'ai adoré le passage où les feuilles la suivent, c'est bien décrit. On en apprend plus sur la société dans laquelle elle évolue.
La phrase "Sa presence l'écrase celle des deux femmes qui l'accompagne" me pose problème, peut etre un "l'" en trop ? Et il me semble qu'accompagner devrait être conjugué à la 3 eme personne du pluriel.
On voit bien que Roselynd et Ombre ont des caracteres différents, j'ai hâte de savoir si Ombre va être démasquée.
Ah, ouip, merci d'avoir relever ces erreurs, petit fail de ma part que je m'en vais corriger de ce pas ! Et oui, qui ne rêverait pas d'une famille comme ça /s.
Hopla, après avoir commencé <Error system>, je viens voir à quoi ressemble ta plume en fantasy ;D (oui je rattrape mon retard de commentaires post-HOs, chut)
Quelques remarques au fil de ma lecture :
Chapitre 2
"Les temples d’albâtres (d'albâtre) au centre de villages tranquilles"
"Un somnifère, comprend-elle, avant de s’assoupir." Je ne pense pas que l'italique soit justifié après l'incise ?
Chapitre 3 :
"une fleur rouge aux feuilles fines (pétales fins) comme des pattes d’araignée"
"La douleur des blessures mal scellées par l’élixir s’éveille, et, noyée par la douleur" Répétition ^^
"Une chance que Ombre en est (soit) un, sinon, comment pourrait-elle espérer accomplir la promesse faite à Roselynd ?" Oh-oh, une promesse ?
"— Pardonnez-moi, reprends (reprend) l’entité avec un sourire forcé"
"Pourquoi ne m’a-t-on pas servi(e) ?"
Eh bien, j’ai plein de questions maintenant, good job sur le début bien intriguant comme il faut :P
J’adore en tous cas ce concept d’ “entité” (ah bah oui on voit vite pourquoi tu as choisi ce titre !), ça rend le personnage d’Ombre super intéressant, d’une part parce qu’on se demande ce qu’elle est, comment elle a pu “rencontrer” Roselynd, et d’autre part parce qu’on s’inquiète un peu de la voir se dépatouiller du sac de noeuds dans lequel elle se réveille. Parce que bon, niveau réveil violent, on en tient une couche-là ! Est-ce qu’elle a été empoisonnée ? Est-ce qu’elle est malade ??
Et puis, c’est pratique d’avoir ce personnage extérieur aux événements pour que l’exposition soit naturelle – même si c’est cool quand même qu’elle garde quelques souvenirs de ce corps qu’elle occupe, ç’aurait été frustrant je pense si elle devait partir vraiment de 0 ^^ Dans ce troisième chapitre notamment, on découvre pas mal de nouveaux personnages, avec la famille de Roselynd (elle a l’air bien sympa, tiens…), mais du coup j’ai trouvé ça assez clair ! Puis j’imagine bien qu’on va les revoir, donc on va pouvoir en apprendre plus sur eux et les dynamiques exactes de cette famille aux valeurs pas très, euh, familiales x)
Je ne dirais rien sur ton retard sur les commentaires des HO, si tu oublies mon temps de réponses à ton com (désolée -_-)
Déjà, merci de ton commentaire et de ta lecture , ça me fait super plaisir et surtout le relevée de fautes, parce que j'en laisse toujours passer, ça me saoul et que je préfère proposer des textes les plus propres possible.
Et oui, on rêvera la famille de Roselynd qui, tu l'imagines bien, sera importante pour le reste de l'histoire !
L'idée est cool en tout cas de nous introduire par les activités des uns et des autres.
(Et patpat à Ombre pour la période de déplacement en béquilles <3 Tout le moment avec les broderies aussi est super sympa !)
J'aime bien le principe de cette histoire et cette Ombre qui tâtonne pour masquer le fait qu'elle occupe maintenant le corps de Roselynd.
Et ton univers aussi est intéressant avec son système de magie (élémentaire, si j'ai bien compris ?) et sa politique. Mais du coup je suis un peu frustrée de ne pas en savoir plus ! Pourquoi Roselynd a-t-elle croisé Ombre dans les limbes ? Elle est morte ? Pourquoi est-elle aussi détestée ou méprisée ? Ombre parle d'elle-même comme d'un monstre, pourquoi ? De quoi est-elle capable ?
Bref, autant de questions auxquelles il va falloir répondre, et j'imagine qu'il y en aura bien d'autres !
Tu as une autre histoire qui se passe dans le même univers, non ?
A bientôt
Déjà, merci pour ta lecture ! Forcement, oui, les premiers chapitres entrainent beaucoup de questions qui auront leurs réponses...
Et ce n'est pas une histoire dans le même univers, je pense que tu parles de la première version de cette histoire, celle ci doit être... la troisième version ? La deuxième n'aillant vécu que quelques mois (RIP)
A bientôt !
J'ai envie d'en savoir plus sur cette magie et ces créatures ! Ce monde à l'air intéressant et j'ai hâte de le découvrir.
Je me demande également quelle est cette promesse faite à Roselynd ? Une vengeance ?
Pour le coup, je répondrais à ta question bientôt. donc patience !
Ma petite réserve sur ce chapitre c'est que tu y introduis beaucoup de personnages très intéressants sans véritablement prendre le temps de t'attarder sur chacun d'entre eux. On ne sait pas trop que / qui retenir à la fin de ce chapitre. Les présentations de chacun sont bien écrites, mais j'ai eu un peu l'impression d'avoir une galerie de personnages plutôt qu'un enchaînement logique d'événements.
J'aime beaucoup la maladresse d'Ombre, qui en tentant d'imiter Roselynd fait des erreurs, je trouve ça assez réaliste. Je suis curieux de voir comment elle va (ou non^^) apprivoiser cette nouvelle identité.
Mes remarques :
"Ombre leur accorde la même miséricorde. Le pardon, cependant, ne nourrit pas." xD
"Des feuilles d’érable dorment au pied de grands arbres perdus dans un éternel automne." joli !
"Ombre a activer l’un des systèmes de sécurité du domaine." -> activé
Un plaisir,
A bientôt !
Je vois ce que tu veux dire. J'avais un problème avec ces personnages là lors de la première version qui arrivaient bien tard, trop tard. Du coup, c'était bizarre... De toute façon, je sais que j'aurai une dernière correction/réécriture à faire et je reviendrais sur cette introduction de personnage !
Encore merci pour ta lecture !
C’est super bien vu de croquer la famille de Roselynd par ses ouvrages auxquels elle consacrait du temps. Je me demande comment Ombre va venir tout dépoter dans cette famille ^^
J’aime beaucoup tous ces codes de ton univers que tu déposes ici. 😊(La ligne sur les lèvres, les « castes », toussa toussa. ^^)
Excellent, je retrouve ici un extrait posté sur le discord que j’avais beaucoup aimé ^^
Je me demande pourquoi elle doit rester enfermée. Pourquoi elle a été blessée aussi. Beaucoup de mystère encore ^^ Je reviendrai avec plaisir par ici après les HO. 😉 Courage et force pour écrire la suite ! :D je ferai partie de celles et ceux qui l’attendront (si ça peut motiver). 😉
Encore merci pour ta lecture ! J'ai beaucoup aimé écrire ce passage (et j'en suis modestement fière) :3
Forcement, on découvrira au fur et à mesure toute la vie de Roselynd. Et merci pour tes encouragement, j'en ai bien besoin (l'écriture c'est dur !)
J'aime aussi beaucoup le monde que tu tisses à travers les descriptions, les pensées d'Ombre, les souvenirs de Roselynd.
Le rouge prend toute son importance !
Je trouve très intéressant que l'entité cherche à imiter le comportement de son hôte, et je me demande du coup comment va / vont réagir là où les personnes qui l'a / l'ont tuée en voyant qu'elle n'est pas vraiment morte, est-ce qu'ils vont réessayer ? Ou se rendre compte que ça ne tourne pas rond et qu'elle est possédée par l'entité ? Est-ce que c'est tellement courant dans ce monde que c'est une possibilité à envisager en cas de tentative de meurtre échouée ou est-ce que c'est une situation unique (rarissime au moins) ? Je m'interroge sur tout ça.
J'attends la suite maintenant...
Déjà, comme toujours, merci de ta lectures. Quand a tes questions, elles auront leurs réponses bientôt !