Écarter les rideaux. Ouvrir les fenêtres. Dépoussiérer les meubles. Balayer. Laver. Et recommencer ce rituel dans toutes les pièces. Mécanique bien huilée, mes mouvements automatiques me permettent de penser à autre chose. À quoi ? Je n'en sais rien. Tout. N'importe quoi. La porte coulisse, dans un grincement familier et une odeur d'encens – du jasmin – embaume déjà la pièce. Je ne sursaute pas, ma tête se baisse et mes épaules se replient dans un réflexe, alors que Madame passe devant moi, un sourire pâle, mais néanmoins poli, sur les lèvres. Elle pénètre dans son bureau, y reste quelques instants, puis ressort.
D'ordinaire, elle se rend aux jardins, un livre sous le bras, le beagle mécanique, rappelant l'animal parti trop tôt, sur ses talons. Mon immobilité a dû la surprendre, parce qu'elle s'arrête devant moi. Je ne croise pas son regard, mais le sens sur ma personne. Je retiens ma respiration, soudainement inquiète. Par tous les Saints, j'espère ne pas me faire renvoyer ! Ce travail, j'en ai besoin !
— Ah ! Léonie, justement, je vous cherchais ! Suivez-moi, je vous prie.
Un de mes sourcils se haussent. La suivre ? Je mords ma langue, réfrénant la curiosité qui me taraude soudainement. Mes souvenirs défilent, à la recherche de quelque chose que mes employeurs pourraient me reprocher, mais il n'y a rien. Les doigts vaguement tremblotant, je refais les petits nœuds dans mes cheveux d'albâtre pour avoir l'apparence la plus propre possible. Si je ne suis guère une souillon, être convoquée par Madame d'Argant pour une quelconque raison demande à ce que je sois la plus présentable possible.
Oscar, le chien mécanique, nous suit à travers le dédales de couloir. Je reste précautionneusement en retrait, les mains croisées devant moi. Mon estomac se tord un peu plus lorsqu'une épaisse double-porte, munie de moults verrous, se dressent devant nous. Madame glisse son index le long d'une fente, au milieu de l'ouverture, appuyant au passage sur les mécanismes qui s'activent dans un bruit de rouages parfaitement huilée.
Le chien appuie sur mon mollet alors que j'hésite à suivre Madame. Mes yeux clignent à plusieurs reprises et je découvre, hébétée, la seule pièce qui m'est interdite d'accès : l'atelier de Monsieur.
Si Ysoline d'Argant est une élégante femme dans la fleur de l'âge, il est évident de comprendre que son mariage n'est que d'intérêt avec Siméon d'Argant. L'homme approche la soixantaine et ses cheveux gris parsèment un crâne qui se dégarnit. L'on dit même que s'il persiste à se gratter la tête pendant ses réflexions intenses, il finira chauve. J'ose penser que c'est uniquement dû à son âge.
Nombreux ont été les fantasmes que j'ai eus sur cette pièce ; des automates disséminés çà et là, des pièces et des rouages qui jonchent le sol dans un chaos ordonné. Dieu que je suis déçue de voir qu'en réalité, les robots sont parfaitement alignés et rien ne traîne par terre. L'on pourrait y manger sans vaisselles tant la dalle de marbre est étincelante de propreté. Je m'incline avec respect devant l'inventeur qui, le dos résolument tourné, me fait cependant signe d'approcher. Son index levé remue comme un petit asticot et je réprime un sourire.
— Je ne vais pas vous dévorer, ma chère enfant, s'amuse Siméon d'une voix grave. Venez, approchez. Mettez-vous donc à côté de moi.
Ysoline me jette un regard emprunt d'une subtile complicité que je peine à comprendre. Oscar me pousse de son museau métallique et je me positionne aux côtés de mon employeur. Une paire de lunettes sur le nez, une petite longue-vue sur le verre gauche lui permet de voir des détails qui m'échappent. Ses doigts rendus cagneux par le temps demeurent d'une étonnante souplesse tandis qu'il finit son ouvrage. Une étrange mitaine de cuir repose sur un promontoire. Le long de la manche, des lanières de cuir s'entrelacent, sauf que ce n'est pas tellement l'élégance de l'habit que je regarde, mais l'étonnante épaisseur qui se trouve sur ce qui doit être le dessus du gant.
— Vous m'avez l'air en meilleure forme que le mois dernier, sourit Siméon avec plus de délicatesse cette fois.
Mes doigts se serrent sur ma blouse blanche, remontant quelque peu ma robe sur mes chevilles. Je baisse le nez, piteuse et honteuse, non sans penser à ce à quoi il fait allusion. Sa main se pose sur mon avant-bras, avec une délicatesse toute particulière et je réalise que je n'avais pas respiré depuis plusieurs secondes. Le souffle court, j'adresse un sourire contrit à Siméon, dont les doigts galopent sur mon bras.
— Bien, bien. Mon épouse et moi-même vous apprécions beaucoup, et il serait dommage que vous soyez la victime d'une autre agression au sortir de votre journée de travail.
Il affiche un air fier et il me présente le gant, qu'il enfile à ma main droite. Je hausse un sourcil et Ysoline pouffe de rire, sa réaction pour le moins inélégante pour une femme de sa stature est habilement dissimulée derrière un éventail qu'elle remue. Ma paume tournée vers le ciel, j’observe l’ouvrage toujours indéterminable pour mon esprit peu affuté en la matière. Siméon, quant à lui, ne cesse de sourire avec satisfaction.
— Qu’est-ce donc ? demandé-je enfin.
Ma voix est rauque de ne pas avoir parlé depuis plusieurs heures, maintenant. Il part dans une longue explication dont je ne comprends pas la plupart des mots. Je regarde le long gant de cuir, mais finis par jeter un regard empli d’incompréhension à l’intention d’Ysoline. Madame s’approche et glisse ses longs doigts sur le bras de son époux.
— Mon ami, je crains que vous n’ayez perdu notre brave Léonie. N’oubliez pas que vous êtes le seul à pouvoir comprendre vos élucubrations complexes dans cette maison.
— Ah ! Toutes mes excuses. Léonie, douce enfant, il s’agit d’une petite lame assortie à un mécanisme qui vous permettra d’avoir toujours de quoi vous défendre.
Je reste coi et cligne des yeux, lentement. Une arme pour me défendre ? Un long frisson dévale mon échine devant l’atroce vision des trois hommes qui m’ont rouée de coups. Mes côtes douloureuses se rappellent à moi lorsque je prends une inspiration trop profonde pour me calmer ; la décharge électrique qui parcourt mon être manque de me plier en deux et je parviens à garder une certaine maîtrise de moi-même. D'un réflexe, je glisse le bout de mes doigts sur ma gorge et vérifie que mon petit foulard blanc est toujours en place. Dissimuler les traces jaunâtres, c'est comme nier ce qui est arrivé. Et pourtant, j'y pense, encore et toujours. La scène repassait dans mon esprit comme une ritournelle infernale. Qui sait ce qui aurait pu m’arriver de pire si Siméon ne rentrait pas d’une convention d’inventeur et que je ne me trouvais pas sur sa route ? Je n’en ai aucune idée, et je préfère ne pas le savoir.
— Je ne sais guère me battre, Monsieur. Un tel attirail serait d’une inutilité affligeante pour moi.
— La dissuasion peut avoir bien des effets sur la psyché humaine, souligne avec douceur l’ingénieur. Pouvoir bénéficier de quelques secondes pour fuir pourrait vous éviter de revivre pareilles mésaventures voire vous sauverait la vie.
Il me montre comment user de cet étrange mitaine, en glissant mon auriculaire dans une petite bague en fer. Un système de petites poulies et de rouages dentées permettent à l’acier de glisser dans son rail, mais cela implique de garder le poignet plié vers le bas. Relâcher le mouvement obligerait l’arme à disparaître dans sa cachette. J’inspire profondément et regarde l’inventeur, toujours surprise.
— Pourquoi faire cet objet pour moi, Monsieur ? interrogé-je avec déférence.
— Léonie, depuis combien de temps travaillez-vous pour nous ?
Cette fois, c’est Madame qui s’est adressée à moi. Elle s’évente toujours, d’un mouvement lent et délicat et je baisse la tête. Bien que peu éduquée, je sais compter. Enfin, quand il s’agit uniquement de calculs très simple
— Cela fait cinq ans, maintenant. Enfin, demain, ça fera cinq ans.
— Oui, vous êtes arrivée chez nous le jour de votre anniversaire. Et vous faites depuis un excellent travail, assure-t-elle. Mais, vous êtes une jeune femme et les rues sont dangereuses. Nombreux sont les malavisés qui profiteront de ce que vous êtes pour vous violenter. Voyez cela comme une sorte de cadeau de notre part.
Mes joues sont en feu, mes doigts s’enroulent autour de mon poignet recouvert de ce cuir rigide. Je me sens honorée, peut-être un peu plus en sécurité. Je m'incline avec respect devant Siméon, non sans retirer le gant. Il n'a aucune utilité au sein de mon travail, que je reprend sitôt que le couple me congédie.
Mes pensées s’égarent un peu partout, et je peine à retenir un sourire alors que je caresse du bout des doigts l’ouvrage de cuir. Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà eu des cadeaux. Ma famille est loin de faire partie de la meilleure classe de la société. Entre les maigres revenus de mon père, mineur, et les miens, aide de ménage, autant dire que nous avons tout juste de quoi garnir notre table de ce qu’il faut pour manger. L'heure n'est plus à l'inaction ; ma journée de travail est loin d'être finie !
***
La grande horloge, dont le ventre transparent affiche impunément un entrelacs complexes de fil de cuivre, de rouage et de petites pièces, sonne vingt heures. Mes gants pendent sur le rebord du grand évier de la cuisine et je replie mon tablier. Comme d'ordinaire, je ne reverrais pas le couple avant de partir. Les habitudes sont bien huilées depuis cinq ans, une routine de laquelle je ne sortirais pas. Je ne me plains pas de ma condition, même s'il m'arrive d'imaginer un sort plus louable.
Le contraste entre la chaleur du domaine de mes employeurs et la fraîcheur de l’extérieur m’oblige à relever le col de ma cape. Frénétique, mes yeux glissent çà et là pour m’assurer que mon environnement est sûr. À mon bras droit se trouve le présent offert par Siméon, mais je ne suis pas rassurée. Je cours pour rejoindre la prochaine station du train aérien qui me ramènera jusqu'à mon quartier. Une violente bourrasque de vent froid ramène l’épaisse fumée de la locomotive noire et dorée qui approche. J’attrape le col de mon manteau et protège mon visage de la vapeur. Les corps se pressent et se massent sur le bord du quai. Je ne suis qu’une anonyme de plus au coeur de cette foule.
Nous suivons, nous le bas peuple, le même quotidien. C’est ce à quoi je pense, chaque soir, lorsque les effluves chargées des parfums destinées à masquer l’odeur âcre de la transpiration se mêlent dans un imbroglio nauséabond. Je ne rechigne pas de ma condition ; l’argent que je ramène comble le manque à gagner. Ma mère ne peut pas travailler, elle s’occupe du foyer. Mon père se tue et s’esquinte dans les dédales des mines, que ce soit dans le Nord ou dans les Vosges, pour y extraire les matériaux si précieux qui permettent à notre société d’évoluer, à Siméon de créer tous ces objets dont je ne comprends pas toujours l’utilité ; cuivre, plomb, argent, fer.
Autour de moi, les visages sont fatigués, usés, creusés. La malnutrition ronge les corps et je serre contre moi le petit sac en tissu. Mes doigts, à nouveau, se glissent sur le cuir du gantelet ceint à mon poignet et mes paupières se ferment. Dire que je suis rassurée et me sens en parfaite sécurité serait exagéré. Peut-être que Siméon a raison et que l’effet de surprise me permettra de fuir. En tout cas, ce n’est pas en étant coincée entre deux travailleurs dans ce train bondé que je vais risquer quoi que ce soit.
Au fur et à mesure que les arrêts passent, ma rame se vide et je parviens même à trouver une place assise. Dès lors, comme chaque soir, mon regard se perd sur les toits illuminés de Paris, desquels un feu d’artifice est parfois tiré – comme ce soir. Un dirigeable poursuit sa route vers le Petit Palais et d’autres trains, plus bas que celui que j’occupe, terminent leurs services, se faufilant au travers des bâtiments tels des serpents insaisissables. Si je me dévisse un peu la tête, je pourrais tout à fait apercevoir les courbes merveilleuses de la Tour Eiffel. Mais, quiconque prend le temps de l’observer un peu mieux peut voir l’opulence noircir le coeur de la capitale. Pourtant, Dieu qu’elle est belle et chatoyante, lorsqu’elle affiche outrageusement ses toits de cuivre et ses enluminures d’or. Sauf qu’elle s’élève sans une partie de sa population et qu’elle écrase de sa majesté les plus faibles d’entre-nous.
Mais qui suis-je pour me plaindre de ma condition ? Au moins, je ne suis pas perdue dans les bas-fonds de Paris, à vendre mon corps au plus offrant ou à mendier pour espérer obtenir un quignon de pain. Le train file et passe au-dessus du Bois de Boulogne. Il franchit la Seine et je souris, alors que défilent dans mon esprit les dernières secondes qui me séparent de mon arrêt. Mes ongles s’enfoncent dans le siège que j’occupe tandis que le train ralentit progressivement. Suresnes n’a rien à voir avec la capitale. Le village où je vis est l’exact opposé de l’opulence et la seule chose luxueuse qu’on puisse avoir, c’est bien ce train qui dépose les derniers voyageurs dont je fais partis.
Je ne vis pas très loin de la gare, une dizaine de minutes de marches à tout casser. Mes jambes sont solides et le travail que je fais en journée est physique. Seulement, la seule chose dont je dois faire attention, est bien de ne pas mettre mes pieds dans une coin boueux ou de salir ma robe. Je n’ai guère envie de perdre plus de temps entre le moment où je serai rentrée chez moi et celui où je m’allongerai avec délectation dans mon lit.
Car, même si je suis jeune, même si mes jambes sont musclées et que je suis endurante, les dures journées de labeur qui s'enchaînent m’usent. Alors quand je parviens enfin chez moi et que l’odeur du navarin de veau vient taquiner mes narines, je me sens fondre intérieurement.
— Léonie, c’est toi ? interpelle ma mère depuis la cuisine.
Je n’ai pas la chance de pouvoir être discrète. Ma petite sœur s'exclame derechef :
— Ninie !
Un sourire tendre affleure sur mes lèvres. Mon petit sac tombe au sol et j'attrape ma cadette sous les bras pour la tirer de sa chaise haute. Je dépose un baiser sonore sur le haut de son crâne et jette un regard à ma mère, Elise. Ses traits sont tirés, mais une risette enthousiaste illumine son visage. D’un mouvement rigide du bras – l’articulation de son épaule doit encore la faire souffrir – elle me montre la table encore dressée avec une seule assiette.
Les miens mangent toujours avant moi. Je rentre bien trop tard pour qu’ils puissent se permettre de m’attendre et de toute façon, je m’y refuse. Mais, je souris, ravie de voir que mon nez ne m’avait pas trompée : il s’agit bien d’un navarin de veau et mon estomac grogne de satisfaction.
— Ton père nous a envoyé un peu d’argent, alors je me suis dit que ça te ferait plaisir. Et puis, Emmanuel nous a ramené quelques légumes en prime des champs, les surplus, comme toujours...
— Il est où, d’ailleurs ? demandé-je en m’installant à table.
— Ton frère est déjà parti se coucher. Apparemment, la journée a été plus rude aujourd’hui, ils ont dû accélérer la cadence pour permettre l’approvisionnement des îles.
La bouche pleine, je me contente d’écouter ma mère qui me raconte sa journée. Ce sont les mêmes routines, je les connais par coeur. Sauf que je sais que ça lui fait du bien. Elle se retrouve seule, la plupart du temps, avec Marie-Ange, ma petite-soeur. Mon père rentre très rarement des mines. Emmanuel, mon aîné, du fait de son travail dans les champs, passe le plus clair de son temps en dehors du domicile.
Je réprime un bâillement, sous le regard attendri de ma mère, qui me retire mon assiette bien vide. Nous n’avons pas forcément besoin de parler. J’embrasse de nouveau ma petite-soeur, qui dodeline de sa petite tête brune, prends ma mère dans mes bras et file dans ma chambre. Je retire mes vêtements pour enfiler une chemise de nuit en coton et m’étale sur le lit. Déjà, je sens mes muscles se détendre et la fatigue sur le point de m’emporter. Après un petit effort, je parviens à me mettre sur le côté, pour regarder le petit portrait de ma famille qui trône sur ma table de chevet. L’élément le plus étonnant reste la couleur de mes cheveux. Sur cette photo en noir et blanc, il est évident que ça ressort énormément. Ca ne me fait pas grand-chose. De toute façon, les gens ont autre chose à faire de leur vie et de leur temps que de s’intéresser à la particularité de ma chevelure.
Enfin, si, mes parents se sont inquiétés quand j’étais plus jeune, mais le médecin a jugé qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, que ça arrivait. J’ai donc grandit tel une brebis dans une meute de loup. Ou alors comme un vilain petit canard, bien que je ne sois pas vilaine. Et puis, j’ai beau ne pas être vilaine, je devrais tôt ou tard me trouver un ouvrier à épouser, faire des enfants, rester à la maison ou travailler.
Mes pensées s’étiolent au fur et à mesure que les secondes s’égrènent et la fatigue m’emporte. J’ai tout le temps demain de me trouver un mari.
Je suis tellement contente que ça te plaise ToT ♥ (faut que je passe sur tes histoires jpp)
La mécanisation des pensées de bébé Léonie est super bien retranscrite dans la forme ! J'adore
J'ai repéré quelques petites fautes si jamais tu veux les corriger, sinon n'en tiens pas rigueur :3 :
• Un de mes sourcils se hausse
• Les doigts vaguement tremblotants
• Frénétiques, mes yeux…
BÉBÉ LÉONIE QUI S'EST FAITE AGRESSÉE :sob: :sob:
Ça me fait rire comment les d'Argant parlent x) c'est hyper distingué et tout
L'univers est super bien mis en place, j'adore ! On comprend tout de suite l'ambiance steampunk et j'aime grave ! J'ai rarement lu du steampunk et j'ai hâte d'en découvrir plus :3
Bébé Léonie :((
J'ai adoré suivre sa petite routine, et j'espère qu'il va rien lui arriver de mal :sob: Enfin, après je sais un peu ce qu'il va arriver dans les prochains chapitres… (hum Solal…)
Bref, hâte de voir l'intrigue se mettre en place krkrk
ET AU FAIT, LÉONIE NE TE MARIE PAS NON NON . Hé ho . Et puis quoi encore, un mec ?
En tout cas merci pour tes retours, j'ai tout pris en compte dans la correction (je posterai ça plus tard haha xD)
Ecriture fluide, ça se lit sans problème malgré quelques phrases (parfois) trop longues. Quelques petites coquilles, sans gros soucis. Des automates et des chiens mécaniques (tout pour me plaire).
Je ne suis pas amateur des récits qui se passent en France, mais ton monde est bien différent de celui que nous connaissons, alors ça passe.
Deux petits points seulement. Ce ne sont que des remarques personnelles :
1) J'ai été surpris de vori que Léonie avait été victime d'une aggression, car rien dans le texte, avant cette révélation, ne nous le laisse présupposer. Se faire agresser, ça laisse des séquelles, autant physiques que psychologiques. Le début du récit pourrait nous laisser imaginer que quelque chose s'est passé (avant qu'on ne découvre quoi). Des douleurs lors de mouvments, des sursauts d'angoisse quand la maitresse de maison arrive. Des petites touches subtiles.
Mais ça ne gache en rien le récit.
2) La vie n'a pas l'air facile pour Léonie. Elle s'en accomode bien et comme elle le dit, ça pourrait être pire. Pourtant il y a ce côté chez elle qui me perturbe un peu. Sa famille n'a pas une vie de rêve, ils se battent un peu pour vivre de manière décente. Je trouve donc Léonie un peu ingénue, naïve, sur la vie en général. Ce n'est peut-être qu'une impression, mais je pense qu'elle a dû vivre des choses pas simple et donc avoir un caractère sans doute légèrement plus combatif.
En dehors de ça, un chapitre qui laisse entrevoir un univers plutôt riche et qui me donne envie.
Quant au côté un peu naïf de Léonie, je note aussi ton retour. Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais faire ressortir chez elle. Elle est effectivement docile (ce travail est bien payé elle en a besoin) mais elle n'est pas si ingénue comme tu le dis. Une fois fini, je porterai une attention particulière au début !
Quant au fait que ça se passe en France eh bien... Comme c'est du rétro futurisme je pense que ça pourra t'aider à passer outre cet aspect
Et puis par la suite... Je ne dirai rien en fait 🤭 je te laisse découvrir par toi même ce qu'il en est/sera 🤭🌸
J’adore !
On est quand même rapidement projeté dans cette histoire sans souci (mais avec des questions tout plein la tête).
Et puis on comprend l’agression sans qu’il y ait trop de détail et c’est très bien comme ça. Pauvre Léonie, j’espère qu’avec cette arme elle va leur mettre une raclée à ces ordures !
(ง'̀-'́)ง
Merci pour le retour sur l'agression ! J'avais peur que ce soit soit too much, soit pas assez du coup ton commentaire me rassure !
Et... oui elle finira par l'utiliser krkr (mais j'dis pas quand huhu)
Alors pour ce premier chapitre j’ai été hyper heureuse de voir que le chapitre portait le nom de Leonie parce qu’avec son charadesign j’avais trop hâte de la rencontrer ! Et je peu te dire que je ne m’attendais pas du tout du tout à ça ! Mais j’adore !!
Je ne m’attendais pas à ce que ce soit une servante mais je suis agréablement surprise !
C’est dôle comme l’atmosphère rentre en totale opposition avec le prologue mais c’est gé-niale ! Et ses employeurs sont adorables et sa famille aussi !
J’ai juste relevé une faute de grammaire dans cette phrase : « Un de mes sourcils se haussent » comme c’est un de mes sourcils le verbe se conjugue au singulier
Sinon c’était parfait, j’ai adoré et c’était super agréable à lire !
Bref j’ai trop hâte de lire la suite ! 😭
Et surprise ! Léonie est effectivement une servante illettrée et je voulais un peu casser l'image qu'on a d'ordinaire des héroïnes de bit-lit qui sont souvent étudiantes mais qui bosse à côté pour leurs études (même si papa et maman ont de l'argent) du coup pas là !
Et puis ma Léonie, je la préfère comme ça !
Et je vais aussi corriger la faute xD c'est ouf c'est passé à la trappe sur Antidote ou alors mes yeux ont fait un nœud 🤣
J'espère que la suite te plaira 🙈🌹