Les enfants et la Lune

Par Bruns
Notes de l’auteur : Nouvelle écrite dans le cadre d'un concours.
Typique de mon univers SF/Anticipation et poésie.

Pleine Lune, le bateau se balançait sous les étoiles. Sur un banc, au bord de l'eau, une petite fille glissa sa main dans une main humanoïde faite de silicone et d'extra-polymère qui la rendaient douce et chaude, comme une main humaine. L'humanoïde lui demanda : 

- Tu m'emmèneras sur la Lune  ?

Quelques jours auparavant, Juliette, installée dans le salon, jouait avec un Atlas-hologramme en trois dimensions. Elle aimait ce jouet. Il fallait qu'elle retrouve les noms des galaxies dans le ciel de sa planète. Un ciel qu'elle n'avait jamais pu admirer. Quand elle fut interrompue par l'arrivée de son papa. Il était accompagné d'un personnage curieux, et semblait excité comme un enfant.

- Juliette, je te présente un nouveau compagnon. Il se nomme 2203.

Juliette, sans dire un mot, observa le nouveau venu. 2203 était un robot humanoïde. Elle savait que son papa inventait et construisait des machines et qu'il était très bon dans ce domaine. Elle pensa que celui-ci devait être sa dernière invention. Il lui expliqua que 2203 avait les capacités d'une nouvelle génération d'intelligence artificielle mais il était comme un enfant, tout juste venu au monde et qu'il fallait tout lui apprendre. Il fallait être bienveillant avec lui, mais Juliette ne devrait jamais lui donner de nom d'enfant. C'était interdit.

Juliette le trouva très beau. Toutes les parties de son corps d'enfant brillaient sous les néons de la maison. Ses articulations, souples, constituées de silicone noir, lui donnaient une allure de sportif. Enfin, son visage, brillant également, ne laissait apparaitre que ses grands yeux. Ils clignaient mais restaient étrangement fixes. Sa bouche n'était pas articulée. Elle ressemblait à une ruche avec de toutes petites alvéoles. Il n'avait pas d'oreille.

Le papa de Juliette était un génie des technologies. Il avait créé une nouvelle génération d'intelligence artificielle, les Intelligences Collaboratives et avait créé la Compagnie. Sa technologie alliait l'intelligence humaine, qui alimentait des bulles reliées à des intelligences artificielles conventionnelles. Il appelait cela « la fusion », la fusion de la capacité de calcul des machines, froide, rapides, rigoureuses et des capacités naturelles humaines, l'intuition, l'empathie, l'abstraction, l'ingéniosité : l'intelligence émotionnelle. Cette fusion permettait de profiter des avantages des capacités humaines et électroniques, disait-il. En plus d'avoir créé la Compagnie, il eut l'intelligence d'offrir sa technologie à différents gouvernements qui utilisaient ces ordinateurs hybrides pour des analyses prospectives, anticiper les évolutions de la société, surveiller les ennemis et les concurrents, récolter de l'information, l'analyser et prendre des décisions. La technologie des bulles s'était répandue très rapidement, trop rapidement et personne ne s'était rendu compte de l'auto-dépendance entre les humains et les machines engendrée par cette fusion. Maintenant il était trop tard.

Juliette se moquait de la technologie. Elle s'approcha de 2203. Il était aussi grand qu'elle et la fixait avec ses grands yeux immobiles. Ils s'observèrent un moment et Juliette lu de la curiosité dans le regard du petit robot. Elle l'invita à venir jouer avec elle.

Le soir, avant de se coucher, Juliette avait l'habitude de regarder par la fenêtre de sa chambre. Elle admirait la Lune qui brillait sur le lac devant la maison avec le petit bateau qui se détachait dans son reflet. Elle s'aperçu que sur le banc au bord de l'eau, 2203 était assis et regardait aussi la Lune. Juliette resta un moment à regarder le robot. Il ne bougeait pas et sa tête suivait le mouvement de la Lune.

Le petit robot apprenait vite. Quand Juliette lui montrait un nouveau jeu, il comprenait les règles en quelques minutes et finissait souvent par gagner. Juliette le soupçonnait de la laisser gagner de temps en temps. Elle aussi avait appris à le comprendre. Elle aimait quand il posait des questions auxquelles elle savait répondre. Ils apprenaient ensemble. Après quelques semaines, Juliette savait lire dans ses yeux numériques qui avaient appris à bouger pour imiter les réactions humaines. Elle aimait les mouvements d'interrogation qu'il faisait quand il inclinait doucement la tête. Il prenait alors un air un peu candide.

Chaque jour Juliette se rendait à l'école dans une salle de la maison dédiée à cette activité. A la maison chacun disposait d'une salle hyper-holographique qui permettait à un groupe de personnes vivant dans des endroits différents de se retrouver virtuellement dans la même pièce. Juliette avait sa salle et chacun de ses parents disposait de la sienne pour travailler. A part l'image qui vibrait de temps en temps, l'illusion était parfaite. Si on ne se touchait pas, l'illusion devenait la réalité. Les humains avaient ainsi perdu l'habitude de se toucher.

Un jour, pendant le repas en famille, Juliette demanda à son papa pourquoi il ne fallait pas donner de nom à 2203. Son papa lui expliqua qu'un robot devait rester une machine et que les machines ne devaient pas s'identifier aux humains. Ainsi, la loi interdisait aux robots d'avoir un prénom humain. Ils ne devaient pas non plus développer d'émotions humaines. Son papa lui expliqua que c'était très difficile à fabriquer, car pour être autonomes, les machines devaient avoir une grande puissance de calcul et que cette puissance pouvait leur donner la capacité de réfléchir par eux même, voire de développer des émotions. Il fallait absolument éviter cela. Juliette jeta un coup d'œil vers 2203, qui était en train de nettoyer la vaisselle. Elle savait qu'il écoutait, mais elle ne le vit pas réagir.

Un soir, Juliette, regardait par la fenêtre de sa chambre, elle admirait la Lune qui brillait sur le lac devant la maison avec le petit bateau qui se détachait dans son reflet. Sur le banc, 2203 était assis et regardait aussi la Lune. Juliette décida de le rejoindre. Elle descendit discrètement, sans réveiller ses parents. Elle traversa la cuisine et franchit la baie vitrée. 2203, était encore assis sur le banc et admirait toujours la Lune. Juliette s'approcha et osa à peine interrompre la contemplation du petit robot.

- 2203, tu fais quoi ?

Sans tourner la tête le robot répondit :

- Je regarde la Lune. Tu ne regardes jamais la Lune, toi ?

- Si, tous les soirs.

Ils discutèrent une belle partie de cette soirée. Juliette n'avait pas froid, la température semblait constante. Elle lui raconta ce qu'était la Lune. Elle lui raconta les histoires et les légendes qu'elle avait appris sur la Lune. Elle lui raconta les histoires d'hommes qui se transformaient en loup-garou. Elle lui raconta les légendes amérindiennes qui se déroulaient les soirs de pleine lune. Elle lui expliqua les effets de la Lune sur les océans et sur les plantes. Elle lui raconta tout ce qu'elle savait sur le sujet et sur beaucoup d'autres. 2203 écoutait avidement, sans quitter l'astre des yeux. Parfois sa tête s'inclinait comme s'il réfléchissait, comme si une idée lui demandait un effort de compréhension.

Cette nuit-là, Juliette s'endormit en pensant à ce que serait sa vie si elle était un robot. 2023 se mit en veille en calculant quelles seraient ses fonctions s'il était un enfant.

Ce matin, 2203 se réactiva et n'eut qu'une envie, revoir Juliette. L'impatience, sensation curieuse qu'il n'avait jamais ressentie. Ce n'était pas le résultat d'un calcul, ce n'était pas la sortie d'une fonction aléatoire, chaotique ou le produit de matrices qui serait erroné. Serait-ce une anomalie ? Il nota dans son bloc-notes qu'il devrait demander à ses opérateurs d'analyser ce flux de données pour savoir si c'était une bonne chose ou une mauvaise chose. En attendant, il avait quelque chose d'important à faire.

Il prit une initiative.

Il se rendit dans la chambre de Juliette, sans bruit et il s'assit sur le fauteuil dans le coin de la chambre. Il resta assis quelques minutes en calculant que Juliette était aussi jolie que la Lune. Le terme lui était apparu tout seul, Juliette lui avait expliqué, un soir, pourquoi elle trouvait la Lune si jolie. L'expression, enregistrée dans ses bases de données, convenait très bien à cette petite fille. Après quelques minutes, il sortit et décida que dorénavant tous les matins, c'est lui qui préparerait le petit déjeuner de Juliette. Alors il traversa la cuisine, ouvrit la grande baie vitrée et se rendit dans le jardin qui bordait la maison. Il cherchait des fleurs et en trouva quelques-unes, de toutes les couleurs. Elles n'étaient pas très grandes, mais elles feraient l'affaire. Dans sa recherche, 2203 s'approcha du banc sur lequel il passait ses soirées à regarder la lune. Il sut qu'il ne devait pas dépasser ce banc et s'approcher de l'étang. Il ignorait comment cette limitation, cette crainte lui était apparue. Mais il décida ne pas aller contre. Il retourna à la maison pour préparer le petit-déjeuner. A côté du bouquet de fleurs, 2203 déposa un bol, rempli de céréales et un verre du jus d'orange, qu'il avait pressé lui-même.

Ce matin, Juliette se réveilla très tôt. Elle avait hâte de retrouver 2203. Elle descendit et vit que le robot l'attendait dans la cuisine. Il lui avait préparé son petit déjeuner. Sur la table il y avait un petit bouquet de fleurs, cueillies autour de la maison, installées dans un gobelet métallique. 2023 l'attendait débout au bout de la table haute. Juliette lu de la joie dans le regard artificiel du robot. Il semblait fier et semblait se tenir plus droit qu'à son habitude. Elle s'approcha et le remercia en lui posant un baiser sur sa joue métallique. Ce fut un baiser froid, mais ce n'était pas grave.

Juliette et 2203 avaient pris l'habitude de se retrouver sur le banc, sous la Lune quasiment chaque soir. Ils parlaient de ce que Juliette avait appris à l'école. 2203 enregistrait tout et ils parlaient mathématiques, sciences, économie. Lors de ces discussions, 2203 demanda à Juliette pourquoi elle ne lui parlait jamais d'histoire, de philosophie, de littérature ou de poésie, de musique. 2203 avait identifié ces matières dans ses bases de données et se demandait pourquoi les enfants ne travaillaient plus ces disciplines qui avaient fait avancer l'humanité. Juliette répondit qu'elle ne connaissait pas tout ça. Elle savait ce que c'était, mais les adultes avaient jugé cela inutile et seuls comptaient les enseignements prioritaires. Ceux qui seraient utiles aux entreprises, utiles pour gagner les guerres économiques.

Un soir, 2203 fut surpris que de temps en temps, l'image du lac et de la Lune vibraient très légèrement et très rapidement. Juliette lui expliqua que c'était normal. Ce qu'ils admiraient n'était qu'un hologramme dynamique créé pour donner un cadre de vie agréable à cette maison et à ceux qui y vivaient. Leur maison se trouvait dans un complexe industriel fabriqué de cubes de béton dans une ville elle aussi faite de cubes de béton. La pollution de l'air ne permettait plus de voir le ciel, la Lune et les étoiles. Alors ceux qui avaient les moyens s'offraient le luxe d'une maison isolée de l'atmosphère extérieure, la vue d'une nuit étoilée, le plaisir d'un jardin en bordure de lac. 2203 demanda si les lacs et la Lune existaient vraiment. Juliette lui expliqua que, oui, la Lune existait bien. Elle le savait parce qu'elle y passait ses vacances avec son papa qui y possédait un domaine. Elle lui raconta qu'il n'y avait rien de plus beau qu'un couché de Terre, vu de la Lune. 2203 lui dit qu'il aimerait partir en vacances et qu'il était un peu déçu. Il pensait que ce monde était magnifique.

Pleine Lune, le bateau se balançait sous les étoiles. Sur un banc, au bord de l'eau, une petite fille glissa sa main dans une main humanoïde faite de silicone et d'extra-polymère qui la rendaient douce et chaude, une main humaine. Le petit robot demanda à la petite fille :

- Tu m'emmèneras sur la Lune ?

Juliette posa sa tête sur l'épaule de 2203 et leurs mains se resserrèrentun peu plus. Juliette répondit :

- Bien sûr ! D'ailleurs nous y partons demain avec mon papa.

Le matin suivant Juliette se réveilla et s'habilla très rapidement. Elle n'avait qu'une envie, prendre le petit déjeuner que 2203 lui avait préparé. Arrivée à la cuisine, elle n'y trouva pas 2203. Une pointe d'inquiétude naquit dans le cœur de Juliette. Il n'y avait que son papa qui lui préparait son petit déjeuner. C'était curieux, ça n'était jamais arrivé. Juliette demanda où était 2203. Son papa la prit dans ses bras, l'embrassa et lui expliqua que 2203 était défaillant, qu'il commençait à avoir des réactions qu'un robot ne devrait pas avoir. Alors il l'avait envoyé à l'atelier pour analyser l'évolution de ses algorithmes anamorphiques et nettoyer ses mémoires pendant qu'eux partiraient en vacances. A leur retour, 2203 serait déjà revenu dans la maison, réparé et sans faille. Juliette pleura et demanda à son papa pourquoi il avait fait cela. Pourquoi il ne voulait pas que 2203 devienne un vrai petit garçon, un vrai ami pour elle.

- Mais Juliette, dit le père, 2203 ne pourra jamais être un petit garçon et avoir de véritables sentiments.
- Si papa, je suis sure qu'il avait des sentiments.
- Voyons Juliette, réfléchis un peu. 2203 ne pourra jamais avoir des larmes comme celles qui coulent sur tes joues en ce moment ?
- Si papa. Si tu lui fabriques, 2203 pourra avoir des larmes, comme moi.

Dans la journée, Juliette et son papa embarquèrent pour la Lune pour y passer deux semaines de vacances. Peu après leur départ, le service de maintenance de la Compagnie déposa 2203, nettoyé et mis à jour. 2203, après son allumage, réalisa ses tâches quotidiennes.

Le soir, quand la nuit fut tombée, 2203 s'apprêta à se mettre en veille quand ses capteurs furent attirés par quelque chose à l'extérieur de la maison.

C'était la Lune qui brillait.

Elle illuminait le lac avec son petit bateau posé dessus, accroché à un vieux ponton de bois vermoulu et un petit banc. 2203 quitta son espace de chargement, ouvrit la baie vitrée et doucement, avec hésitation, en regardant la Lune, se dirigea vers le petit banc. Sans quitter la Lune des yeux il s'assit. Il se sentit seul et dans sa mémoire rémanente apparut une question :

– Tu m'emmèneras sur la Lune ?

Au même moment Juliette observait la nuit prendre possession de ce côté de la Terre. Elle trouvait ce spectacle magnifique. Oui, ce monde pouvait être magnifique.

Cette nuit-là, Juliette se réveilla. Elle fut surprise car ça ne lui était jamais arrivé. Elle pensait à 2203, resté en bas, sur la Terre. Elle eut envie de se lever et d'aller admirer le spectacle de la Terre vue de la Lune. Mais quand elle essaya de se lever elle senti qu'elle était retenue par un fil, un câble qui la retenait par l'arrière de sa tête. Elle tira sur le câble et vit qu'il était connecté à une console cachée dans un pan du mur, qui était resté ouvert, à côté de son lit. Elle n'avait jamais vu d'ouverture dans ce mur auparavant. Alors elle se leva et alla regarder la console. Sur le petit écran elle vit écrit en caractères verts sur fond noir  « Chargement en cours ».

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Nightbringer
Posté le 05/07/2024
Hello hello :)
Ta nouvelle est incroyable ! Vraiment, c'est magnifique, c'est poétique, sensible, et un sentiment de sincérité transparaît dans tes mots.

Je commence par un retour “au fil de la lecture”, et je passe ensuite à un commentaire plus général...^^

AU FIL DE LA LECTURE :

La phrase imposée est merveilleusement intégrée à ton texte, c'est très subtil. Tu t'appropries profondément le sens de cette première phrase.

“l'intelligence émotionnelle”
→ j’aime beaucoup cette formulation, et la phrase dont elle fait partie... :)

“Juliette resta un moment à regarder le robot. Il ne bougeait pas et sa tête suivait le mouvement de la Lune.”
→ Cela m’a intriguée : le “mouvement de la Lune” ? Il serait donc perceptible ? Ce qui m’amène à me demander s’il s’agit bien de la Terre, ou si tes personnages se trouvent sur une autre planète…

“Après quelques semaines, Juliette savait lire dans ses yeux numériques qui avait appris à bouger pour imiter les réactions humaines.”
→ avaient

“Juliette avait sa salle et chacun de ses parents disposait de la leur pour travailler.”
→ J’ai un doute, mais ce ne serait pas plutôt “de la sienne”, puisque le sujet est “chacun” ?

“Les humains avaient ainsi perdu l'habitude de se toucher.”
→ J’aime beaucoup ce concept, c’est très intéressant… :)

“Cette nuit-là, Juliette s'endormit en pensant à ce que serait sa vie si elle était un robot. 2023 se mit en veille en calculant quelles seraient ses fonctions s'il était un enfant.”
→ Waww, c’est vraiment super beau, le parallèle entre nature humaine et artificielle est superbe^^

“Ce matin, 2203 se réactiva et n'eut qu'une envie, revoir Juliette. L'impatience, sensation curieuse qu'il n'avait jamais ressentie. Ce n'était pas le résultat d'un calcul, ce n'était pas la sortie d'une fonction aléatoire, chaotique ou le produit de matrices qui serait erroné. Serait-ce une anomalie ? Il nota dans son bloc-notes qu'il devrait demander à ses opérateurs d'analyser ce flux de données pour savoir si c'était une bonne chose ou une mauvaise chose. En attendant, il avait quelque chose d'important à faire.
Il prit une initiative.”
→ J’adore !!! Je trouve que tu traduis merveilleusement la “pensée”, si je puis dire, de 2203… C’est très touchant, on a l’impression d’être face à un petit garçon qui n’en est pas vraiment un, un être en équilibre entre naïveté enfantine et esprit rationnel et scientifique…

“en calculant que Juliette était aussi jolie que la Lune”
→ J’aime trop, c’est incroyable^^

“Un soir, 2203 fût surpris que de temps en temps, l'image du lac et de la Lune vibrèrent très légèrement et très rapidement.”
→ Les temps verbaux dans cette phrase me semblent étranges… Ce ne serait pas “fut” sans circonflexe ? Et ensuite, je mettrais plutôt “vibrât”, ou “vibre” si tu n'utilises pas le subjonctif imparfait... Mais à vérifier :)

“Ce qu'ils admiraient n'était qu'un hologramme dynamique créé pour donner un cadre de vie agréable à cette maison et à ceux qui y vivaient. Leur maison se trouvait dans un complexe industriel fabriqué de cubes de béton dans une ville elle aussi faite de cubes de béton.”
→ Ahhhh ! Mais y’a pas le droit de détruire tout ça comme ça !!! Argh. Hm hm, pardon.
→ Cela explique peut-être le mouvement de la Lune… ?

“Sur le petit écran elle vit écrit en caractères verts sur fond noir « Chargement en cours ».”
→ O_o

COMMENTAIRE :

Voilà voilà, je crois que tu as compris, mais vraiment j'a-do-re !^^ C'est tellement beau, et tellement touchant !

Tu te plonges merveilleusement bien dans le personnage de Juliette, on sent le côté gamin, innocent de ton récit. Et pareil pour les passages de 2203, tu réussis à nous faire ressentir les “émotions” de tes personnages avec beaucoup de force !

Ton style d'écriture est très agréable à lire, très poétique aussi, comme je l'ai déjà dit. Le rythme est parfait. Tu transmets une atmosphère toute particulière, très paisible, mais tout de même porteuse d'un certain malaise, qui apporte une touche triste à la fin de ta nouvelle.

Je crois que j'ai fait le tour... Pardon pour le pavé haha, mais tu le mérites largement ! :))

J'irai découvrir d'autres de tes écrits avec plaisir !^^
Bruns
Posté le 06/07/2024
Salut Nightrider.
Whouaaou. Quand tu lis et commente, tu ne fais bas semblant. et c'est tant mieux.
Tout d'abord un grand grand grand merci pour ton message. Je sais bien que notre temps à tous est précieux et prendre du temps pour lire nos histoires et les commenter, ça a pour moi une grande valeur. Alors un grand merci pour ça !

Merci pour les corrections. Même sur un petit texte, lu et relu, on en laisse toujorus passer. C'est rageant !!!

Cette histoire a évoluer petit a petit. A début, j'avais une petite fille qui vivait en famille avec ses parent et 2203 arrive. L'envirronnement est déjà bien dans ma tête. Mais beaucoup de choses ont évoluer au fur et à mesure. Par exemple, la mamn disparait quand me vient l'idée que le papa, n'en est pas vraiment un. Je suis d'ailleurs entrain décrire une nouvelle sur le papa.
Donc d'abord, je voulais écrire CONTRE l'intélligence artificielle. C'est la petite fille qui devait demander au robot si il pouvait m'emmener sur la lune, et c'était trop simple, alors j'ai inversé les rôles.
Et puis, je suis ingnéieur quand même, je me suis dit que ce pauvre robot, n'était pas maitre de son origine, tout comme on ne choisit pas sa famille.
Et alors, je me suis dit que ce robot devait avoir une chance, une chance d'avoir des émotions. Et je me suis mis à bien l'aimer ce robot, bien qu'il ne soit pas humain. Et pourquoi, tous les scenarios avec des robots et de l'IA devraient être pessimistes ?

Quand à la desctruction et du malaise, je suis désolé, mais on parle du chaos ici. :-) Et puis, même dans une belle histoire d'amour et d'amitié, rien n'est jamais parfait.

Quand au dernier paragraphe, celui là est arrivé tout seul. Je trouvais que ma fin était trop simple, sans suprise. Alors j'ai rajouté ce dernier paragraphe. Et ce fut incroyable car sans changer un seul mot de ce qui précéde, l'hitoire change completement ! J'adore !

En tout cas, un grand merci. pour ton message. Ecrire c'est un plaisir personnel, mais quand on reçoit de genre de message, ça rebooste la motivation.

Encore merci et bonne lecture.
Bruno
Nightbringer
Posté le 06/07/2024
Coucou^^
Haha de riennn :)) ça me fait plaisir si ça te fait plaisir ! Oui, j'aime faire des commentaires complets, qui transmettent ma pensée jusqu'au bout^^ Réussir à aider les autres, c'est quelque chose qui me tient à cœur. :)

Haha oui, des erreurs passent toujours entre les mailles !

Oh, c'est très intéressant, l'évolution de cette histoire... J'espère que je pourrai bientôt lire cette nouvelle sur le papa de Juliette !^^

“Et alors, je me suis dit que ce robot devait avoir une chance, une chance d'avoir des émotions. Et je me suis mis à bien l'aimer ce robot, bien qu'il ne soit pas humain. Et pourquoi, tous les scenarios avec des robots et de l'IA devraient être pessimistes ?”
>> L'auteur qui craque devant son propre personnage... Haha c'est ça qui arrive quand on les fait trop attachants ;)) Nan, je rigole, mais c'est vrai que c'est cet aspect là, à mes yeux, cette idée d'empathie pour 2203, qui fait beaucoup de la richesse de ton texte.

“Quand à la destruction et du malaise, je suis désolé, mais on parle du chaos ici. :-) Et puis, même dans une belle histoire d'amour et d'amitié, rien n'est jamais parfait.”
>> Haha oui oui, bien sûr, et c'est ça qui la rend unique et d'autant plus belle. Ne t'excuse pas d'avoir si bien réussi l'effet de ton histoire. :))

“En tout cas, un grand merci. pour ton message. Ecrire c'est un plaisir personnel, mais quand on reçoit de genre de message, ça rebooste la motivation.”
>> Mais de rien^^ Merci à toi pour cette si jolie lecture !
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