Les fleurs

Notes de l’auteur : Celle-là je l'avais écrite à 11 ans même si je l'ai révisée depuis. Je sais pas si je pourrais encore l'écrire aujourd'hui.

Le soleil éclatant déploie des rayons d’ambre,
Un nuage orangé sous le ciel de septembre.
Alors, la mince fille défroisse ses doigts blancs,
Bien que pourpres encore, du froid parfois si grand.

Elle pleure…
Voyez : une larme qui glisse
Le long de ses doigts blancs 
– Un peu pourpres d’ailleurs, du froid encore si grand.
Au loin les feuilles bruissent
Mais elle pleure.

Ses pétales, un à un, se détachent et volent,
Filent au ras de l’herbe dans l’air qui s’affole :
Un peu, passionnément, beaucoup, à la folie…
Et soudain le vent passe et sa tige se plie.

Car ils s’aiment…
Voyez : l’un vers l’autre ils se penchent,
Deux fleurs, à la folie,
– Tandis que le vent passe leurs tiges se plient –
S’enlacent dans les champs
Parce qu’ils s’aiment.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez