Il y a les poètes qui s’ébahissent.
Il y a les poètes qui maudissent.
Il y a ceux qui vomissent sur les poètes et les poètes qui leurs rendent bien.
Il y a les poètes trafiquants d'armes, je veux être trafiquant d'âmes.
Il y a les poètes du quotidien ceux qu'on ne voit pas, ceux qui ramassent nos poubelles, ceux qui soignent nos malades, ceux qui éduquent nos enfants, qui font notre pain, qui conduisent nos bus et nos trains.
Il y a les poètes aux mots aiguisés comme des lames affûtées.
Il y a les poètes des rues, ils y trouvent l'inspiration perdue.
Il y a les poètes qui regardent les hommes brûler sous le poids de leur vanité.
Il y a les poètes en colère qui aimeraient déchainer les enfers sur ce monde un peu trop prospère, mais les poètes ne croient pas à l’enfer.
Il y a les poètes qui voient l'amour partout, et ceux qui voient le mal partout, sauf dans l'amour.
Il y a les poètes des amours perdus, trafiquants d’émotions, ils piétinent le charnier de nos émotions.
Il y a les poètes des amours qui durent toujours.
Il y a les poètes qui chantent, ceux qui hurlent et ceux que se taisent.
Il y a les poètes qui posent les mots pour chasser le chaos.
Il y a les poètes qui postent les mots pour qu'on les follow.
Il y a les poètes bienveillants et ceux emmerdants.
Il y a les poète'esses, blondes, reines des réseaux.
Il y a les poètes qui rêvent d’un monde meilleur
Et ceux qui pleurent ce monde de menteurs.
Il y a les poètes qui slament et ceux qui s'enfonce dans un verre sale.
Il y a les poètes qui rapent les fruits de l'esclavage.
Il y a les poètes qui rêvent de poète'esses.
Il y a les poètes pour qui l'amour est la baise.
Il y a les poète’esses qui rêvent de mots et celles qui rêvent de mômes.
Et il y a le poète, qui te regarde, qui te voit, comme la plus belle, comme au premier jour, le poète qui t'aime, tout simplement et pour toujours.