Les retrouvailles

Prêcheur : — Allons au large, je veux m'assurer que personne ne nous suivent.

 

Boussole : — Très bien, je mets le cap sur le large.

 

Prêcheur : — Chaton va au poste d'observation ! Les autres soyez prêt à ouvrir le feu.

 

Chaton : — Un bateau arrive en approche.

 

Prêcheur : — Prenons-le de vitesse, on lui fonce dessus, mets les gaz Boussole!

 

        Mister 5 descends voir les frères cogneurs.

 

Mister 5 : — Chargés les canons messieurs, je me charge du tir, j'assure au niveau de la précision.

 

Un des frères : — On sait que tu vises bien.

 

L'autre : — T'es un tireur d'élite, c'est un peu ton job.

 

Mister 5 : — Il tire et il marque, goal!

 

        On entends un boom, le bateau a un gros trou. Mister 5 recommence à tirer et touche encore le bateau une explosion s'entend l'armurerie est en feu.

 

Mister 5 : — Je pense qu'on a fait assez de dégâts avec ses boulets de canon, allons rejoindre les autres.

 

Prêcheur : — À l'abordage.

 

        Prêcheur, le Chef, ainsi que Mister 1, 2 et 4 montent sur le bateau en mauvais état, beaucoup d'hommes ont quitté le navire en se jetant à l'eau. Les tireurs d'élites ont commencé à ouvrir le feu depuis leur navire, ils ont touché leurs adversaires avec une grande facilité qui avaient perdu leurs sérénités et qui par ce fait devenaient des cibles qu'un débutant ne pourrait pas rater. Les frères cogneurs arrivent avec Mister 5 sur le pont.

 

Un des frères cogneurs : — Ils ne nous ont pas attendu, ils savent pourtant que la baston, c'est notre truc.

 

L'autre : — Ça m'énerve, on va tout casser pour la peine.

 

        Les frères attrapent deux cordes et se lancent à l'abordage sur l'autre navire, Mister 5 lui reste sur le navire pirate estimant qu'il n'ont pas besoin de lui sur l'autre navire. Sur le navire en feu, il ne reste plus beaucoup de monde en vie, le boucher a encore frappé. Prêcheur décide de voir si il n'y aurait rien à piller dans une des cabines closes, après tout c'est un boulot de pirate.

 

Prêcheur : — Vous tombez bien vous deux, on dirait que c'est un bon jour pour moi, j'avais besoin de muscles et vous voilà, cette porte est fermé, vous savez quoi faire!

 

        Les frères défoncent la porte.

 

Prêcheur : — Toc-toc j'ai du faire toc-toc et pourtant personne ne m'a ouvert alors après quelques tic-toc, nous entrons en force pataclope.

 

Un des frères : — Des blagues toc-toc, pathétique !

 

L'autre : — C'est pas sa pire entrée.

 

Une femme à l'intérieur : — J'ai bien aimé.

 

Prêcheur : — Une femme de goût, qu'elle est votre nom?

 

Mona : — Je m'appelle Mona, je suis cuisinière et voici mon assistant Pascal.

 

        Au dehors on entend des coups de feux.

 

Prêcheur : — Enchanté Mona, vous êtes splendide, seriez-vous intéressés à rejoindre mon navire ?

 

— Quand c'est si gentiment demandé !

 

Un des frères : — Les femmes sur les bateaux ça porte malheur.

 

L'autre : — En tout cas, ça leur a pas porté chance à eux.

 

Prêcheur : — Billevesée, Pascal vous venez aussi !

 

Pascal : — Je vous suis, monsieur.

 

Mister 1: — Le bateau est hors d'état de marche, on leurs a pris un peu de vivres et quelques armes et munitions, il n'avait pas de trésor sur ce bateau.

 

Prêcheur : — Détrompe-toi Ben, j'ai obtenu bien plus que quelques rubis ou diamants, cette demoiselle.

 

— C'est une princesse qui nous rapportera une précieuse rançon !

 

— Non, Mona est bien plus que cela pour nous, c'est une cuisinière et si elle est douée, je l'épouserais.

 

— Tu sais ce qu'on dit sur les femmes et les navires.

 

Un des frères : — On lui a déjà dit.

 

L'autre : — Et tout le monde le sait.

 

Prêcheur : — Je n'en ai cure, rentrons sur le faucon pourpre.

 

Mister 1 : — Le faucon pourpre !

 

— Oui, j'aime baptiser les bateaux, je voulais un nom d'oiseau comme notre colombe et comme ces deux bateaux sont liés, ils sont liés par notre couleur le pourpre, les prochains bateaux on pourra les nommer le flamant pourpre, l'hirondelle pourpre.

 

— Ok, j'ai compris le concept.

 

Mona : — C'est très jolie comme nom.

 

        L'équipage retourne donc sur le faucon pourpre puis se dirige vers l'île du rendez-vous prévu avec le Capitaine. Devant la colombe pourpre.

 

Le Puant : — Les gars faisons les présentations, alors le Capitaine a recruté deux épéistes Malone et le Frimeur.

 

        Le Frimeur reprend un peu ses esprits, Malone le repose sur le sol.

 

Le Frimeur : — Quelle nuit! J'ai une sacrée gueule de bois.

 

Malone : — Si tu te rappels pas, tu as rejoins un équipage pirate.

 

— Je sais, j'avais pas perdu la mémoire.

 

Le Puant : — C'est quatre gars qui portent des vivres essentiels, surnommé par Mister 3 la bande des colosses, alors si je ne me trompe pas Jared, Julien, Randy et Travis.

 

Chris : — Enchanté les gars, moi c'est Chris avec Sam et Calvin on s'occupe des canons du navire.

 

Le petit Jimmy : — Quand à moi, je m'appelle Jimmy, sur le bateau ils m'appellent tous le petit Jimmy, je suis chargé pour le moment de faire bouger le navire en l'absence de notre navigateur Boussole, ne vous inquiétez pas il m'a bien formé et dés qu'on me donnera l'ordre du départ, la colombe filera vers le large.

 

Tommy : — Je suis l'assistant du Chef, je cuisine pas trop mal selon les dires des gars même si le Chef ne m'a jamais rien appris.

 

Le Puant : — Et c'est une bonne chose. Chargeons la cargaison ! Le Capitaine ne devrait plus tarder.

 

        La bande des colosses aider par les canonniers chargent la cargaison, tout les autres membres de l'équipage montent sur la colombe pendant que le Puant rejoins sa couchette, Tommy fait faire le tour du navire aux épéistes. Une fois arrivé devant les quartiers du personnel le Frimeur s'allonge sur une couchette et s'endort, le petit Jimmy quand à lui est de retour à son poste prêt à partir. Vingt minutes plus tard, Malone s'est installé au poste d'observation, il voit le Capitaine accompagné par Manuel, Léonard et le docteur Harper. Il fait signe aux autres que le Capitaine arrive.

Les nouveaux arrivants montent sur la colombe pourpre. Le Capitaine mène Léonard dans la salle de navigation.

 

Capitaine Mac : — Léonard, je te présente le petit Jimmy. Léonard est ton nouveau supérieur direct Jimmy soyez prêt on lève l'ancre dans dix minutes au plus tard.

 

Léonard : — Et Mister 3?

 

— Il a dix minutes sinon il aura raté sa chance de poursuivre sa route avec nous.

 

— On ne peut pas l'attendre un peu plus, Capitaine.

 

— On peut toujours prendre plus de risques, mais je ne risquerais pas la vie de tout mon équipage pour un seul homme qui peut se planquer n'importe où en attendant que ça se calme ou bien être déjà mort, même si cela, j'aurais bien du mal à y croire.

 

        Neuf minutes plus tard, Mister 3 cours vers la colombe pourpre.

 

Mister 3 : — Désolé Capitaine, j'ai pas pu les semer, on a des poursuivants aux fesses.

 

Capitaine Mac : — Monte à bord, démarré les moteurs, cap vers le large, les canonniers vous êtes prêts, en joue et faites feu.

 

        Boum, boom, boom.

 

        Mister 3 est sur la colombe pourpre qui démarre finalement, ils s'éloignent de la terre et à la grande surprise du Capitaine aucun navire ne les poursuit, en passant devant le port ils voient des carcasses de bateaux.

 

 

Capitaine Mac : — Qu'est-ce qui a bien pu arrivé par ici, enfin comme on dit, quand la fortune te sourit, il faut savoir en profiter, messieurs. Tu es arrivé juste à temps, mais la prochaine fois évite de ramener des nuisibles.

 

Mister 3 : — Ces nuisibles étaient prévisibles, j'en ai dégagé quelques uns, mais ils ont eu des renforts, alors j'ai décidé de revenir vous voir pour m'en débarrasser, je sais que si je ne vous avez pas retrouvé ici, au pire, vous seriez parti sans moi et j'aurais du me planquer peut-être chez Ricky, il m'aurait accueilli avec plaisir dans sa taverne.

 

— Tu devais pas le tué!

 

— Non, ce n'était qu'une de vos suggestions Capitaine.

 

— Tu dois avoir raison, ça me ressemble bien.

 

        Depuis qu'ils se sont un peu éloignés du port le docteur Harper vient voir le Capitaine.

 

Doc : — Capitaine, je n'ai pu trouvé aucune cabine qui pourrait me servir de cabinet de consultation.

 

Capitaine Mac : — C'est qu'on a jamais eu de docteur avant sur ce bateau.

 

— Oui, mais je n'ai pas demandé grand chose, un petit cabinet.

 

— Dés qu'on arrivera à notre point de rendez-vous, je pense que l'on vous trouveras un emplacement sur l'autre navire.

 

— Très bien, je vous remercie Capitaine.

 

— Et si il n'y a pas de place, on vous déposera sur l'île.

 

— Vous me faites marcher Capitaine !

 

— Je suis un vrai blagueur, à part quand je suis sérieux.

 

        Le docteur a un rire un peu gêné.

 

        La mer est calme, le voyage vers l'île du rendez-vous c'est assez bien passé.

 

        Sur le faucon.

 

Chaton : — Un navire en approche, je crois le reconnaître, c'est la colombe.

 

Prêcheur : — Lancer un fumigène de couleur pourpre.

 

        Sur la colombe.

 

Malone : — Je vois une fumée de couleur pourpre.

 

Capitaine Mac : — Tout va bien, c'est le reste de mon équipage.

 

        Les deux bateaux ont maintenant accoster face à face, les hommes ont tous débarqué sur l'île.

 

Prêcheur : — Bienvenue Capitaine, cette île est un vrai paradis, on en a déjà fait un peu le tour et on y trouve pleins de vivres frais, des fruits et des animaux sauvages délicieux.

 

Capitaine Mac : — J'adore ce nouveau navire, tu as fait un excellent travail.

 

Prêcheur : — Merci Capitaine, c'est le faucon pourpre.

 

— Tu as donné un nom au navire sans moi.

 

— Oui, c'était dans le feu de l'action, un commandant fière et brave comme moi agit ainsi.

 

— Pour t'apprendre où est ta place, c'est le Chef qui sera en charge du faucon pourpre.

 

— Quoi! Mais c'est sur mon commandement qu'on l'a acquis.

 

— Et alors c'est moi le Capitaine et j'estime que tu me seras plus utile sur la colombe avec ta bravoure. Chef faisons dés à présent la répartition des équipages.

 

Chef : — D'accord Capitaine.

 

— Comme c'est moi qui commande c'est moi qui répartis les hommes alors sur la colombe il y a moi le Capitaine, Prêcheur reste mon second, le Puant et ses deux élèves Malone et le Frimeur ils doivent rester ensemble pour s'entraîner.

J'ai fraternisé avec Mister 3 et il aura bien besoin d'un de ses potes donc Mister 5 vient avec nous, je garde la bande des colosses et un des canonniers Chris, en ce qui concerne la navigation le petit Jimmy et Tommy en cuisine.

 

Prêcheur : — Puis- je vous faire une suggestion Capitaine !

 

— Je t'écoute.

 

— En cuisine, j'ai recruté deux personnes Mona et Pascal.

 

— Une femme!

 

— Oui, une femme Capitaine.

 

— Tu as goûté sa cuisine ?

 

— Elle est délicieuse, Pascal apportez une assiette du plat que nous a fait Mona au Capitaine.

 

        Après avoir goûté le plat le Capitaine reprend.

 

— Alors finalement je te laisse Tommy et je garde Mona et Pascal sur la colombe.

L'équipage du faucon se compose donc de Chef au commande, Mister 1 sera ton second. Mister 2 et 4. Le docteur Harper, il a besoin d'un cabinet tu t'en charges, les frères cogneurs, Chaton, Manuel un vrai magouilleur, Boussole et Léonard à la navigation, les canonniers Calvin et Sam ainsi que ton élève Tommy en cuisine.

 

Chef : — Mon équipage me convient Capitaine et j'apprécie le fait que vous me faites confiance.

 

Prêcheur : — La seule satisfaction, c'est d'être débarrasser de cette plaie de cuistot incompétent.

 

Capitaine Mac : — Ne vous réjouissez pas si vite, un homme peut changer de bateau en un claquement de doigts. Je vous le rappel encore une fois c'est moi le patron, c'est bien compris, je fais ce que je veux.

 

        Tout les hommes acquiescent.

 

        La nuit tombe, les pirates célèbrent leurs retrouvailles autour d'un banquet sur l'île préparé en commun par le Chef, Tommy, Mona et Pascal, tout les plats n'ont pas le même succès surtout ceux préparé par Chef.

 

Prêcheur : — Capitaine pourrais-je vous demander une faveur?

 

— Non, tu restes avec moi sur la colombe.

 

— Je ne voulais pas vous demander cela Capitaine, par votre fonction de capitaine, j'aimerais que vous procédiez à un mariage, mon mariage avec Mona.

 

— Tu veux te passer la corde au cou, ça me convient et je le ferais avec grand plaisir.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez