Les statues de Westalen

Le crépuscule enveloppe le jardin de Westalen de reflets orangés. Une douce lumière éclaire le visage des statues. La fontaine du bassin des poissons rouges continue son ruissellement reposant. Les oiseaux ont élu domicile dans les branches entremêlées des platanes, se régalant des insectes qui s’aventurent sur les dalles chaudes. Le souffle court, Léo parcourt les allées de lavandes. L’adolescent se hâte entre les alignements de chênes. La pelouse parfaitement taillée dégage encore l’odeur particulière de l’herbe coupée, se mélangeant à celle sucrée des glycines. Devant des rangées de topiaires et de sculptures recouvertes de lichen, le garçon s’arrête, ne trouvant plus son téléphone dans sa poche. Jurant toutes les deux minutes, il revient sur ses pas jusqu’à mettre la main sur son appareil qui ne capte aucun réseau. Il s’est perdu en sortant de chez son ami, certes un peu plus tard que prévu, atterrissant dans ce somptueux jardin. N’ayant pas le choix, Léo s’enfonce donc dans les allées d’oliviers, le cœur battant.

Tout en marchant sur les dalles orangées, il s’aperçoit que la batterie de son téléphone est à moitié déchargée. L’adolescent doit prendre le dernier bus, sinon il devra rentrer à pied. Dire qu’il avait simplement passé la soirée avec son ami et qu’il avait un peu traîné ! Léo a dû se tromper quelque part en suivant les indications de son copain. Il aurait dû tourner à gauche à la quatrième rue, pas continuer tout droit ! Le voilà dans un jardin qui semble hors de la ville. Seule sa respiration brise la paix du lieu. Le jeune homme veut vite trouver la sortie, d’abord pour rentrer chez lui, et aussi éviter les malentendus s’il rencontre le propriétaire.

Même en revenant sur ses pas, il ne reconnaît rien de ce qu’il a déjà vu. Ces plants de lavandes entouraient-ils ce buste en plâtre ? Et ces bouleaux, il est convaincu de ne pas les avoir observés. De plus, la nuit est presque tombée et le jardin n’est pas éclairé. Léo a peur d’abîmer des plantes et suit le plus possible le marquage au sol. Il marche, s’enfonce au milieu des allées de statues et de parterres floraux, sans repérer de sorties. Cette propriété est gigantesque ! Il tourne en rond depuis une vingtaine de minutes. L’obscurité est totale. L’agacement aussi.

Les ombres s’étendent et se rétractent, allergiques au faisceau lumineux. Les sculptures jettent un regard sombre à l’adolescent qui s’aventure d’un pas déterminé. Il peste contre lui-même et le fait de s’être perdu en suivant quand même la route. Puis, l’idée de déborder des sentiers s’impose à son esprit.

Léo s’engage donc sur l’herbe coupée, s’enfonce dans un petit verger aux arbres bien alignés. Quelques pommes et poires bien formées se reposent sur les branches solides. Le jeune homme avance au milieu des allées, persuadé qu’il trouvera la sortie en bout de chemin. La batterie de son téléphone baisse à vue d’œil, sans voir l’échappatoire tant espérée. Il décide de s’asseoir pour réfléchir et éteint la lumière pour économiser un peu d’énergie. D’abord, ce lieu semble gigantesque et ressemble à un labyrinthe. Vingt-deux heures. Le dernier bus est passé et il doit rentrer à pied. Plus il traînera, plus la probabilité de faire de mauvaises rencontres augmente. L’adolescent se relève et reprend ses recherches.

L’impatience laisse place à l’angoisse. Seul dans ce jardin sombre, les uniques points de repère de Léo sont les dizaines de sculptures qu’il croise à travers les différentes allées. Après quelques minutes, une étrange sensation l’envahit : celle d’être suivie. Sa nervosité augmente et il se retourne de plus en plus pour vérifier ses arrières. Un froissement de feuilles attire son attention et il braque sa lumière vers la source du bruit. Deux yeux brillent et un feulement terrible résonne dans le silence du lieu. Un chat crache en direction du jeune homme stupéfait. Son cœur cogne avec furie dans sa poitrine. Ce n’est qu’un chat. Ce n’était qu’un chat. Puis, l’animal détale, effrayé par quelque chose. L’air se rafraîchit d’un coup et Léo à la sensation que quelqu’un se dresse derrière lui. Sans réfléchir, il s’enfuit droit devant lui, pris d’une terreur extrême. Dans sa course folle, il traverse des bosquets, s’égratigne la peau sur les branches, piétine des fleurs. Il s’arrête net lorsqu’il percute une statue en marbre, où il tombe inconscient.

Lorsque Léo reprend connaissance, la lune toise le jardin avec sa lumière blafarde. Le crâne de l’adolescent le lance fortement et du sang coule de son sourcil ouvert. Encore sonné par le choc, il lui faut quelques minutes avant de pouvoir se relever. Il pense être resté évanoui un certain moment, car sa batterie est totalement déchargée. Le lycéen jure à voix haute et regrette immédiatement son blasphème, se rappelant la présence sinistre. Il aimerait éviter de l’attirer bêtement. Il observe rapidement la statue qu’il a percutée pour prendre un repère et retient la posture de la jeune fille en train de jouer de la harpe. Un filet de lierre enlace le socle et surplombe des plants de pivoines en fleurs. Léo se remet en route, dos à la sculpture.

De nuit, avec la faible lumière, le jardin montre son autre visage. Le calme et la sérénité qu’il répand la journée donnent l’effet inverse dans l’obscurité. Les pétales frôlent les chevilles de l’adolescent qui sursaute à chaque fois. Le gargouillement des bassins empêche Léo de tendre l’oreille pour guetter l’arrivée de la présence inquiétante. Il confond même les poissons avec des mains surgissant de l’eau. Les arbres s’élèvent, menacent de leurs branches pointues, au-dessus des allées de pierres froides. Les statues se dressent par centaines dans cet éden maudit, toutes uniques, chacune ayant une posture propre et un physique différent. Tous les deux pas, une nouvelle œuvre émerge de l’ombre. Le garçon croit même entendre des chuchotements lorsqu’il passe près de certaines sculptures.

Par moment, l’adolescent est étourdi par l’odeur forte des glycines et rencontre des culs-de-sac. Au vu de l’impossibilité de sauter au-dessus du mur et des haies, Léo est obligé de faire demi-tour. La jeune femme à la harpe se dresse une nouvelle fois devant lui sans qu’il parvienne à comprendre comment son itinéraire l’a conduit là. Il lui semblait justement qu’il allait dans une direction opposée… Perdu dans ses doutes, le lycéen ne remarque pas l’expression de désespoir sur le visage de la sculpture et les pivoines fanées qui l’entourent.

La lune s’élève dans le ciel et la sonnerie d’un clocher retentit au loin. La fatigue et la faim commencent à irriter l’adolescent, qui erre toujours dans le parc. Le ventre noué et les yeux habitués à l’obscurité, il découvre encore de nouveaux endroits. Léo pense à tamponner son sourcil de temps en temps, souillant de sang les manches de son sweat. À présent, il déambule au milieu d’une immense pelouse ornée de topiaires. Il imagine ses parents, fous de rage, le punissant pour les avoir inquiétés. L’image du propriétaire furieux se rajoute au tableau. Puis, celle des policiers qui le réprimandent pour sa violation de domicile.

Un nuage passe devant la lune, privant le jeune garçon de lumière. Lorsque l’astre de la nuit réapparaît, une fine silhouette se dresse à l’opposé du jardin. Son corps est démesurément grand, les membres élancés et disproportionnés, ses mains sont immenses et ornées de griffes aussi longues que le bras de Léo. Ce dernier arrête subitement de respirer à la vue de la créature. Est-elle vraiment réelle ? Même si elle ne bouge pas et se contente de l’observer, l’adolescent panique et s’enfuit pour la seconde fois. Un pas lourd et rapide démarre presque aussitôt derrière lui. Le monstre le pourchasse ! Les branches, les buissons et les arbres tentent à nouveau de stopper la course folle du jeune homme, mais ne réussissent qu’à le blesser légèrement. Léo fonce droit devant lui, crache ses poumons, défile sous les sculptures aux expressions terrifiées. Un mur de briques jaillit face à lui, lui bloquant l’accès. L’adolescent s’arrête au dernier moment et tape du poing sur la pierre froide. Il est une mouche prise au piège dans une toile invisible. Ce satané endroit n’a-t-il donc pas de sortie ? La respiration courte du jeune homme brise le silence pesant sur le jardin. Il n’a pas le choix, il doit faire demi-tour et peut-être faire face à la créature. La gorge nouée, Léo se retourne tout doucement, angoissé à l’idée de découvrir son poursuivant derrière lui. Contre toute attente, il est seul. Pour ne pas perdre de temps avant que le monstre ne le retrouve, il s’enfonce à nouveau dans les buissons en espérant y trouver une cachette. Il s’accroupit au sol, prêt à bondir et à s’enfuir. Il reprend son souffle sans voir la créature arriver. Après être resté un moment sur ses gardes, l’adolescent remarque enfin le lierre flétri, les fleurs fanées et malodorantes, puis les chauves-souris qui voltigent au-dessus de sa tête.

Léo se décourage. Il est dans une mauvaise posture : le monstre le recherche toujours, il est coincé dans un jardin inconnu où il tourne en rond, blessé. Il ne se souvient même pas comment il est arrivé ici. Quoi qu’il en soit, il faut tenir jusqu’au lever du jour. L’adolescent est persuadé qu’il trouvera plus facilement son chemin à la lumière du soleil. Et puis, dans les films, les êtres abominables ne sortent que dans la pénombre ! Il s’accroche au maigre espoir d’échapper toute la nuit à la présence sinistre. Léo frissonne d’effroi, rien que de penser au physique de la créature. Qu’est-ce que cela peut-il bien être ? Et si c’était simplement un humain, comme le propriétaire par exemple ? Non, impossible, le chat crache dans sa direction. Et même, personne ne pourrait avoir un tel corps ! Ça pourrait être la blessure qui crée des hallucinations…

Un craquement retentit à sa droite, faisant sursauter le lycéen. Léo s’aperçoit que ce n’est qu’un hérisson qui gambade en quête de nourriture. Il observe l’animal avancer avec peine, reniflant les alentours de son petit museau pointu. La cachette de l’adolescent semble parfaite, cela fait un moment qu’il est là sans que le monstre le trouve. Il hésite même à s’installer pour dormir jusqu’au lever du jour. C’est tout de même risqué… La créature pourrait être attirée par l’odeur du sang. Il veut quand même se reposer quelques minutes avant de changer de refuge.

Léo pense à la punition qu’il va avoir quand il rentrera chez lui. Ses parents ne croiront pas à l’histoire de l’être monstrueux et encore moins du jardin sans fin ! Il faut trouver une autre excuse. Il note aussi à lui-même de s’acheter une batterie externe. Et de ne jamais aller à l’arrêt de bus seul. Perdu dans ses réflexions, l’adolescent relâche sa vigilance, et ne voit pas les bras squelettiques et sombres s’approcher lentement de lui et se refermer subitement sur son torse.

 

Si vous échouez par hasard dans cet enfer sur terre, vous apercevrez une statue représentant un jeune homme au sourcil coupé, paisiblement allongé au milieu d’un carré de roses.

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Zlaw
Posté le 30/01/2021
Bon matin !

Je me souviens d'avoir beaucoup apprécié la première histoire de ce recueil, alors il m'a paru légitime de me laisser tenter par la suivante. Je l'ai peut-être déjà dit la dernière fois, mais on sent décidément comme un registre fantastique au sens classique du terme, où le doute plane jusqu'au bout quant à ce qui se passe vraiment : les personnages s'imaginent-ils des choses ou bien y a-t-il réellement quelque chose de surnaturel qui se trame ? C'est un super registre, et assez difficile à manier, donc je salue ce choix. D'autant que de ce que je me souviens de ce qu'on nous avait fait lire en cours de français au lycée, les œuvres classiques avaient souvent des chutes un peu moins satisfaisantes que les tiennes. ^^

On laisse tomber les gentils lutins pour se retrouver nez-à-nez avec un hybride entre Méduse et Slender Man. Pourquoi pas. La première fait toujours mouche, et sans connaître l'histoire exacte du second son imagerie est évocatrice. Il y a un côté horreur angoissante à l'histoire qui n'est disons pas mon favori (je suis plus tripes et boyaux quand il s'agit de monstres xD), mais c'est extrêmement bien mené donc ça ne m'a pas refroidie. Les descriptions sont de qualité, l'ambiance est bien posée, pas de doute là-dessus.

Si je devais trouver un bémol, c'est peut-être qu'on redoute assez rapidement ce qui va arriver à Léo. J'ai brièvement pensé à des statues vivantes, mais dès qu'on rencontre la jeune fille à la harpe, j'étais presque sûre qu'elle était une victime. J'ai eu bon espoir que l'ado panique pour rien, que les habitants du jardins ne soient pas dangereux, mais cette étincelle a été vite douchée également. Tant pis, la chute n'en est pas moins percutante. Le fait qu'on la redoute ne la rend même que plus triste.

Maintenant, il me reste des questions. Qui rentre dans un jardin quand il cherche l'arrête de bus ? Est-ce que dès le portail, Léo n'aurait pas dû se douter qu'il avait fait erreur sur son itinéraire ? Et comment est-ce que la créature arrive à bloquer les issues, si elle a besoin d'attraper ses victimes pour les statufier ? Et aussi est-ce que le jardin lui-même est magique, ou bien est-ce qu'il a un propriétaire ? Est-ce que les parents de Léo le trouveront un jour ? Je sens que mes questions vont rester sans réponse, parce qu'il faut entretenir le mystère, mais ma curiosité est sans borne. xD

En bref, c'est encore un très joli texte que j'ai trouvé là. Je reste abonnée à ce recueil. =)
Ptite Faucheuse
Posté le 01/02/2021
Bonjour, merci pour ta critique ! Ca me fait vraiment plaisir que tu aies pris le temps de lire mes gribouillages.
Merci pour l'éloge pour les chutes, même si je ne suis pas très satisfaite de mon propre travail (mais qui l'est au fond?)

Je comprends que tu préfères le gore ahah, mon "kiff" reste le surnaturel :3 Ca se ressent je pense, je n'aime pas trop la violence gratuite.

Après, je n'ai pas cherché à cacher la fin du texte, j'avoue que faire une fin de fou n'était pas ma priorité. En fait, je cherchais surtout à m'entrainer, à me faire écrire un peu (les temps sont durs), et le scénario transpire sa simplicité xD

Après, je pensais à une atmosphère fantastique, même Léo ne comprends pas comment il a pu rentrer dans le jardin. J'imaginais qu'il avait pensé traverser un parc et finalement boum coincé dans ce lieu "maudit" sans qu'il ne s'en rende compte. Il n'a donc aucun souvenir de portail ou autre, vu qu'il n'a même pas compris comment il en est arrivé là. Ses souvenirs sont flous (et c'est le jardin qui fait ça). A sa réécriture, je devrais peut-être insister dessus alors. Je note.

Le jardin, maudit/magique comme je te disais, est supposé être une toile d'araignée, il se renferme petit à petit pour que le monstre statufie ses victimes. (les transforme-t-il ? Reproduit-il ses repas ? mystère ...)
Je pense que la suite pour les parents est assez claire par contre :) (mais si vraiment tu en veux une, non, il est mort et sera disparu toute sa vie ;-;).

Je sais pas si j'ai été très claire ahah, mais encore merci pour avoir pris le temps de lire, de commenter et tout, ça fait super plaisir et ça motive.
A bientôt peut-être, si j'arrive à larguer la page blanche un jour !
Le Saltimbanque
Posté le 16/12/2020
Aaaaaaah le retour !! Ça fait plaisir de te revoir sur PA !!!

Et une bonne petite histoire pour fêter ton retour, à ce que je vois.
L'ambiance est très bonne. Le personnage est très efficace : on s'attache à lui et on a juste envie qu'il s'en sorte.
Des images très marquantes tout au long du texte. Je mentionne Léo qui prend la fuite au milieu de toutes les statues aux visages horrifiés. J'ADORE le monstre de la statue qui se rapproche de plus en plus de sa proie. C'est déjà fait, mais c'est un pur plaisir. Je ne sais pas s'il faut compter ça comme un défaut ou une qualité, mais j'ai prévu la fin vers le milieu du texte. Ça reste une très bonne fin, qui termine le texte sur une image forte.

Les défauts : le début me semble assez maladroit. Je trouve que tu abuses un peu trop de phrases exclamatives qui sont assez pesantes à force. Aussi les discours indirects libres qui nous laissent découvrir à quoi pense Léo... bof bof, il ne pense pas à grand chose d'intéressant (sauf quand il cherche une excuse à dire à ses parents, ça c'était plutôt marrant).
Avant que le monstre n'arrive, j'ai trouvé le début un peu poussif. J'ai trouvé que la sensation de se perdre de plus en plus, d'égarement, puis du danger qui se rapproche... Plutôt mitigée. D'une phrase à l'autre, ça peut être soit excellent soit assez artificiel.
EX : "La batterie de son téléphone baisse à vue d’œil, sans voir l’échappatoire tant espérée. Il décide de s’asseoir pour réfléchir et éteint la lumière pour économiser un peu d’énergie. D’abord, ce lieu semble gigantesque et ressemble à un labyrinthe. Vingt-deux heures. Le dernier bus est passé et il doit rentrer à pied. Plus il traînera, plus la probabilité de faire de mauvaises rencontres augmente. L’adolescent se relève et reprend ses recherches." La phrase du "labyrinthe" est assez grossière : tu nous laissais déjà penser ça par nous-mêmes avant. Aussi, tu devrais selon moi aussi enlever la phrase des "mauvaises rencontres", qui pour moi est un peu ridicule je trouve.
Je cite ce paragraphe justement parce que celui qui le précède est excellent selon moi : ça montre que tout le début souffle le chaud et le froid pour moi.

Voili voilou. Très bon texte, très maitrisé. J'attends de te voir dans d'autres tentatives horrifiques. Peut-être un retour de La Faucheuse, qui sait ? Pourquoi est-elle partie d'ailleurs ? L'histoire commençait bien !
Ptite Faucheuse
Posté le 16/12/2020
Hey Salut ! Merci pour cet accueil chaleureux :3 J'ai eu une longue période compliquée ces derniers mois (fin des études, premier travail, covid, problèmes de santé, etc...) et enfin je me reconnecte. Je rattrape petit à petit mes histoires à lire, et je n'ai écrit "que" ça depuis des mois '-'

Merci beaucoup pour avoir pris le temps de lire, et de commenter! Ca fait super plaisir.

Je suis contente que tu ai apprécié cette petite nouvelle, même si ce n'est pas ma plus grande fierté xD Je ne sais pas si c'est visible, mais j'avais envie que les statues soient des personnes qui se sont faites attrapées dans le passé, et qu'elles aient peur pour ce jeune déjà perdu. Après pour la fin, oui oui c'était très prévisible, j'avais pas du tout envie de faire une chute incroyable xD En fait, dès qu'il pose un pied dans le jardin, il n'y a déjà plus d'espoir pour lui.

Pour les phrases exclamatives, je vois ce que tu veux dire ! C'est vrai que je pourrais simplement les laisser en déclarative. Pour les discours indirect, j'avais peur qu'un texte en full description soit lourd à lire... Et ça permettait aussi (enfin c'est comme ça que je voulais le faire) d'humaniser Léo qui n'est pas un personnage très développé et qui est juste destiné à mourir (;_;)

Par contre pour la sensation d'égarement, je n'ai pas compris ta remarque. C'est à dire ? C'est pas assez marqué ? Ou trop ? On va dire que le monstre se rapproche, puis s'en va... et revient ensuite. Je sais pas comment faire autrement.

Pour la labyrinthe, c'est vrai, c'est supprimable ! Merci pour l'avoir pointé. Pour les mauvaises rencontres, je partais du principe que c'était un p'tit lycéen, il a peur de se faire piquer son portable ou autre ... ^^ Tout simplement. Tu trouves que c'est hors-contexte ?

Je voulais vraiment montrer le jardin de jour, qui parait chaleureux et superbe, mais la nuit qui devient un véritable cauchemar. Je ne suis pas vraiment convaincue par ma manière de faire, mais j'ai fait de mon mieux.

Merci vraiment pour tes conseils qui sont toujours bienveillants et pertinents !

Pour la Faucheuse, je suis en train de travailler un nouveau plan. Plus de tensions, plus de drama, plus de logique aussi. Il n'y en avait pas assez dans la précédente version. Tout était trop facile, trop bienveillant, mais c'est tout. J'aimais pas trop le début avec la TS de Léonie etc... J'avance très lentement mais ce projet me tiens à coeur, j'aimerais le réussir. Je m'entraîne aussi avec ce genre de petites nouvelles.

Tu as discord peut-être ? Ca serait plus sympa pour échanger :)

A bientôt j'espère ! Promis je rattrape rapidement mon retard sur tes écrits!
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